CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA REPRÉSENTANTE SPÉCIALE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL POUR LES ENFANTS ET LES CONFLITS ARMÉS SUR LES RÉCENTES VISITES AU TCHAD ET EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA REPRÉSENTANTE SPÉCIALE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL POUR LES ENFANTS ET LES CONFLITS ARMÉS SUR LES RÉCENTES VISITES AU TCHAD ET EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Les parties au conflit au Tchad et en République centrafricaine ont convenu de relâcher les enfants, a annoncé ce matin Mme Radhika Coomaraswamy, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés. La Représentante spéciale, qui vient de conclure un voyage de six jours au Tchad et en République centrafricaine, a toutefois prévenu que le prochain défi sera de les réintégrer dans leurs familles et communautés.
Mme Coomaraswamy a précisé que le Gouvernement du Tchad, qui a accepté de relâcher les enfants en détention pour leur association avec des groupes armés, avait aussi accepté de permettre à des Équipes des Nations Unies d’enquêter sur la présence ou non d’enfants dans des camps militaires, centres d’entraînement et lieux de détention. Il a également été convenu d’établir une équipe spéciale interministérielle au Tchad afin de coordonner et d’assurer une réintégration réussie des enfants dans leurs communautés.
En République centrafricaine, Mme Coomaraswamy a aussi rencontré M. Laurent Djim Wei, de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD). Celui-ci a assuré qu’il procédera à l’établissement d’une liste de tous les enfants enrôlés dans son groupe armé et de les relâcher. Dans le nord-est de la République centrafricaine, elle a aussi rencontré M. Zacharia Damane, de l’Union des forces démocratiques (EFD) afin d’évaluer la mise en œuvre de l’accord signé, il y a un an, avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le Gouvernement en vue de relâcher ces enfants. « Il incombe maintenant à la communauté internationale et au Gouvernement de la République centrafricaine de trouver les ressources nécessaires pour garantir la réintégration durable et efficace de ces enfants dans leurs communautés », a indiqué Mme Coomaraswamy.
Au cours de sa visite, la Représentante spéciale du Secrétaire général a continué de soulever la question relative à la situation des petites filles dans le contexte des conflits armés et du problème spécifique de la violence sexuelle. Elle a souligné la nécessité de fournir une aide aux victimes de violence sexuelle et de faire de l’impunité un combat de tous les instants. Les auteurs de tels actes doivent être traduits en justice.
La Représentante spéciale a aussi signalé que le but de sa visite en République centrafricaine était de mettre en place un système de surveillance et de transmission de l’information conformément à la résolution 1612 du Conseil de sécurité. Pour la première fois, ce pays est à l’ordre du jour du Groupe de travail du Conseil de sécurité. La situation des enfants en République démocratique du Congo fera, pour la première fois, l’objet d’un rapport qui sera transmis au Conseil de sécurité à la fin de l’année. Pour Mme Coomaraswamy, il y a un espoir de paix et d’ici la fin de ce mois, un accord pourrait voir le jour avec tous les acteurs non étatiques.
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