CONFÉRENCE DE PRESSE CONJOINTE À L’OCCASION DU SÉMINAIRE SUR L’ART AU SERVICE DE L’ENVIRONNEMENT, ORGANISÉ PAR LE DPI LE 8 MAI
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CONFÉRENCE DE PRESSE CONJOINTE À L’OCCASION DU SÉMINAIRE SUR L’ART AU SERVICE DE L’ENVIRONNEMENT, ORGANISÉ PAR LE DPI LE 8 MAI
En vue du séminaire sur le thème « L’art pour changer les attitudes envers l’environnement », organisé demain dans le cadre de la série du Département de l’information (DPI) intitulée « Désapprendre l’intolérance », des artistes et l’organisatrice de l’événement se sont adressés ce matin à la presse, au Siège de l’ONU, à New York. Les artistes présents font partie de ceux dont les œuvres seront présentées lors d’une exposition sur la fusion de l’art et de la nature qui se tiendra parallèlement au séminaire du 2 au 31 mai, dans le hall d’accueil des visiteurs.
Mme Mia Hanak, Directrice exécutive du « Natural World Museum », institution partenaire du séminaire depuis 2005 -date à laquelle a été lancée l’initiative « L’art au service de l’environnement » du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)- a estimé que l’art était un moyen de communication efficace pour rassembler les communautés en temps de crise.
« Le langage universel de l’art doit interpeller l’opinion, par exemple sur le réchauffement climatique, la sensibiliser de manière singulière et ainsi servir d’activateur du changement social », a dit Mme Hanak. Elle a déclaré que les formes d’expression artistique, qu’il s’agisse de photographies, de sculptures ou d’installations, inspirées par le contact avec l’environnement étaient un moyen de toucher les gens, de faire naître entre eux des émotions qui, a-t-elle souhaité, les inciteront à s’engager pour la préservation de la planète.
Les artistes ont ensuite présenté leurs travaux. M. Subhankar Banerjee, photographe d’origine indienne, a expliqué que son sujet de prédilection depuis huit ans était les conditions d’existence des Autochtones vivant en Antarctique. Il a précisé que son message allait dans le sens d’une réhabilitation de leurs pratiques de subsistance, comme la chasse et la pêche, que l’Occident stigmatise sans chercher à en comprendre les significations. « Cette région est également présentée comme hostile, et coupée du monde. Mon travail tend à montrer le contraire, à travers la description du quotidien d’habitants qui aiment ce lieu d’où ils tirent, respectueusement et sans excès, les moyens de leur subsistance », a dit M. Banerjee.
Mmes Catharine Chalmers et Cecila Paredes, deux autres photographes, ont évoqué brièvement leurs travaux, respectivement axés sur l’observation animale et les relations entre le corps et l’environnement. Elles ont rappelé la nécessité de protéger les éléments constitutifs des écosystèmes dont dépend l’espèce humaine pour vivre et se perpétuer.
Mme Mia Hanak a repris la parole pour indiquer que le « Natural World Museum » était très actif, au niveau international, sur le front de l’éducation. Répondant aux questions, elle a évoqué la possibilité de consacrer une prochaine exposition itinérante à la crise alimentaire.
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