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Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT SUD-AFRICAIN THABO MBEKI EN MARGE DU SOMMET DU CONSEIL DE SÉCURITÉ

16/04/2008
Communiqué de presseConférence de presse
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT SUD-AFRICAIN THABO MBEKI EN MARGE DU SOMMET DU CONSEIL DE SÉCURITÉ


Le Président sud-africain, Thabo Mbeki, s’est dit satisfait de l’accord intervenu aujourd’hui au Conseil de sécurité d’établir, dans les trois mois, un groupe de personnalités éminentes pour étudier les moyens de financer et de soutenir les capacités africaines de maintien de la paix.  La résolution 1809 (2008), adoptée à l’unanimité par les membres du Conseil au cours d’une réunion fleuve, précise que ce mécanisme permettra aussi de renforcer les modalités de coopération entre l’Union africaine et les Nations Unies.


Quarante-trois orateurs dont le Président tanzanien, Jakaya Kikwete, qui assume la présidence de l’Union africaine (UA), ainsi qu’Alpha Oumar Konaré, Président sortant de la Commission de l’Union africaine et le Premier Ministre de l’Éthiopie, Meles Zenawi se sont succédés dans la journée à la table du Conseil de sécurité.


Initiateur de ce débat sur le thème du « Renforcement des relations entre les Nations Unies et les organisations régionales, en particulier l’Union africaine, dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité internationales », Thabo Mbeki a insisté sur la  nécessité pour l’Union africaine et les Nations Unies de mieux travailler ensemble.  « C’est parce que l’Afrique absorbe à elle seule 60% des opérations de maintien de la paix et 75% des effectifs en Casques bleus que la question de la paix et de la sécurité est d’une importance critique pour le continent africain », a-t-il ajouté.


Face aux nombreuses questions de journalistes sur l’attitude de l’Union africaine et des partenaires africains en général face aux incertitudes liées à la non-publication des résultats de l’élection au Zimbabwe, le Président Mbeki a estimé qu’il valait mieux s’assoir avec les parties concernées plutôt que de les accuser.  Il a indiqué que la décision de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) de tenir un sommet ce week-end sur la situation au Zimbabwe était une façon de reconnaître que tout n’allait pas pour le mieux dans ce pays.  « Nous nous sommes rencontrés à Lusaka, ce week-end, pour dire combien il était urgent que les résultats soient annoncés le plus rapidement possible », a-t-il insisté, en ajoutant que si ces résultats montraient que personne n’avait atteint la majorité absolue, il faudra procéder à un deuxième tour.


Le Président sud-africain a ajouté que si la situation au Zimbabwe devait devenir une menace à la paix et à la sécurité, le Conseil devra en être saisi.  « Nous avons géré de nombreuses situations conflictuelles comme au Burundi, en République démocratique du Congo, aux Comores et nous n’obtiendrons rien si nous ne nous asseyons pas avec les parties pour aborder toutes les questions qui méritent de l’être », a-t-il insisté.


Répondant à une question sur le commerce et les investissements dans le contexte de la coopération Sud-Sud, il a précisé que le continent africain était divisé en cinq régions, dont la Communauté de développement de l’Afrique australe, avec ses 14 pays aspirant à une zone de libre-échange et une union douanière.  Il s’est félicité du résultat du récent Sommet entre l’Afrique et l’Inde aux termes duquel l’Inde s’est engagée à fournir un accès exempt de taxes douanières aux produits des pays les moins avancés (PMA) et à augmenter sa ligne de crédit en faveur des pays africains.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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