CONFÉRENCE DE PRESSE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT AUX AFFAIRES HUMANITAIRES ET COORDONNATEUR DES SECOURS D’URGENCE DE L’ONU, JOHN HOLMES
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT AUX AFFAIRES HUMANITAIRES ET COORDONNATEUR DES SECOURS D’URGENCE DE L’ONU, JOHN HOLMES
De retour de la région du Golfe, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, John Holmes, a donné cet après-midi, au Siège de l’ONU, une conférence de presse, au cours de laquelle il a expliqué qu’il s’était rendu sur place pour renforcer la coopération des pays de la région avec l’ONU en matière d’aide humanitaire.
M. Holmes a indiqué qu’il avait tout d’abord fait étape en Jordanie, où il s’est entretenu avec des représentants d’agences humanitaires et d’organisations non gouvernementales basées à Amman et chargées de s’occuper de la crise en Iraq. Le niveau d’insécurité et la poursuite des combats dans ce pays ont cependant empêché M. Holmes de s’y rendre.
Le Secrétaire général adjoint a ensuite entamé une tournée dans quatre pays du Conseil de coopération des États arabes du Golfe: l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït et le Qatar. Le principal objet du déplacement de M. Holmes était de prononcer une allocution à l’occasion de la Conférence internationale sur l’aide humanitaire et le développement de Dubaï, dont c’était la cinquième édition.
M. Holmes a indiqué que sa visite avait pour but de réfléchir avec les gouvernements et les organisations humanitaires de la région, en particulier les sociétés du Croissant-Rouge, aux moyens de travailler de façon plus coordonnée avec le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
M. Holmes a dit qu’il avait en particulier encouragé les gouvernements à élargir l’assistance qu’ils accordent déjà à titre bilatéral à des cadres multilatéraux, que ce soit au travers du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires ou en répondant à des appels éclairs ou consolidés en faveur de crises ou de situations d’urgence particulières. Le Secrétaire général adjoint a également indiqué qu’il avait souligné auprès de ces gouvernements l’importance de participer plus directement au financement des opérations menées par les différentes agences des Nations Unies et autres.
Répondant aux journalistes, il a précisé qu’il ne s’était pas rendu dans le Golfe pour solliciter des pays de la région une hausse de leurs contributions, mais leur avait plutôt proposé d’envisager de nouveaux types de partenariats de long terme. Dans ce contexte, M. Holmes a eu par exemple des discussions très constructives avec le Roi Abdallah d’Arabie saoudite et des ministres saoudiens, ainsi qu’avec des responsables d’autres pays de la région.
Le Coordonnateur a déclaré qu’il avait senti de la part de ses interlocuteurs une volonté très nette de coopérer plus étroitement avec les Nations Unies et le système humanitaire international. Les personnalités qu’il a rencontrées, a-t-il ajouté, ont reconnu que des structures plus adaptées au sein de leurs gouvernements respectifs étaient nécessaires à l’appui des mécanismes existants.
Certaines situations de conflit ont également été évoquées, a conclu le Secrétaire général adjoint, qui a expliqué que la flambée des prix des produits alimentaires avait également un impact sur les crises humanitaires. Cette inflation est imputable à de multiples facteurs, qui vont de la croissance démographique mondiale au boom des biocarburants, a estimé John Holmes. Dans ce contexte, les pays concernés ont d’autant plus besoin d’ajuster leur réponse à l’évolution des crises existantes, a-t-il prévenu.
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