CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ ET REPRÉSENTANT PERMANENT DE L’AFRIQUE DU SUD, DUMISANI SHADRACK KUMALO
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ ET REPRÉSENTANT PERMANENT DE L’AFRIQUE DU SUD, DUMISANI SHADRACK KUMALO
Le Représentant permanent de l’Afrique du Sud, M. Dumisani Shadrack Kumalo, a dévoilé, ce matin, le programme de travail du Conseil de sécurité dont son pays assure la présidence au cours du mois d’avril. Deux « événements majeurs » marqueront cette présidence sud-africaine, a-t-il dit, citant une « rencontre historique », le 16, entre les 15 ambassadeurs du Conseil de sécurité et leurs 15 homologues du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, et, le lendemain, un débat « au plus haut niveau », que présidera le chef de l’État sud-africain M. Thabo Mbeki, sur les relations du Conseil de sécurité avec l’Union africaine et d’autres organisations régionales.
Après celle du mois de mars 2007, cette deuxième présidence sud-africaine du Conseil de sécurité sera « dédiée au renforcement des relations entre les Nations Unies, dont le Conseil de sécurité, et l’Union africaine et les autres organisations », a déclaré ce matin M. Kumalo, lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU à New York.
Le Représentant permanent de l’Afrique du Sud a ainsi fourni quelques détails sur le débat public de haut niveau du 17 avril, auquel devraient prendre part plusieurs chefs d’État, et qui portera sur les conflits en Afrique.
Des invitations ont été envoyées aux 15 chefs d’État des pays membres du Conseil de sécurité ainsi qu’à leurs homologues du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, a-t-il souligné. Jusqu’à présent, le Président du Gabon, Omar Bongo Ondimba, le Président du Conseil italien, Romano Prodi, et le Vice-Président du Panama ont confirmé leur venue, a-t-il précisé. Les chefs d’État des pays africains figurant à l’agenda du Conseil de sécurité ont également été conviés. Parmi eux, les Présidents de la Somalie, Abdullahi Yusuf Ahmed, et de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, ont répondu favorablement. Le Président soudanais Omar el-Béchir pourrait faire le déplacement, tandis que celui du Tchad, Idriss Derby, n’a pas fait connaître, pour l’instant, sa décision.
Le Président du Conseil de sécurité a espéré que ce débat donnerait lieu à l’adoption d’une résolution traitant de la question des ressources dont doit disposer l’Union africaine lorsqu’elle est amenée à mettre en œuvre des décisions prises par le Conseil de sécurité, comme en Somalie, au Darfour ou ailleurs. Bénéficier de la présence de chefs d’État africains et d’une discussion au plus haut niveau serait une façon de rendre plus concrètes qu’elles ne le sont les questions liées à l’Afrique, a estimé M. Kumalo.
L’Ambassadeur sud-africain s’est par ailleurs félicité du fait que la Somalie soit l’objet de quelque attention de la part du Conseil de sécurité. Regrettant ce qu’il perçoit comme étant une attitude « à double vitesse » et un « deux poids deux mesures » de la communauté internationale sur la question de la Somalie, il a exprimé son souhait de vouloir « changer la dynamique ». Il a en outre indiqué que le Conseil avait reçu plusieurs lettres de la part d’organisations de défense des droits de l’homme, comme Human Rights Watch, recommandant l’établissement d’une commission internationale d’enquête sur les violations des droits de l’homme. Il a enfin fait état d’une proposition concernant l’envoi d’une mission du Conseil de sécurité en juin en Somalie, au Darfour, au Tchad, en République démocratique du Congo (RDC) et en Côte d’Ivoire.
Parmi les autres rendez-vous du Conseil de sécurité au mois d’avril, un débat public doit avoir lieu le 25 sur les petites armes, fléau qui constitue, a rappelé M. Kumalo, une des principales causes de décès sur le continent africain. D’autres sujets seront débattus, comme le Tribunal spécial pour le Liban, le Kosovo ou l’Iraq. Le Myanmar pourrait faire l’objet d’une déclaration présidentielle, tandis qu’un exposé sur le Chypre devrait être présenté. La situation au Moyen-Orient sera, elle, examinée le 23 avril, à la faveur du traditionnel exposé mensuel y afférant.
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