CONFÉRENCE DE PRESSE DE RACHEL N. MAYANJA, CONSEILLÈRE SPÉCIALE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL POUR LA PARITÉ DES SEXES ET LA PROMOTION DE LA FEMME
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE RACHEL N. MAYANJA, CONSEILLÈRE SPÉCIALE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL POUR LA PARITÉ DES SEXES ET LA PROMOTION DE LA FEMME
La Conseillère spéciale du Secrétaire général pour la parité des sexes et la promotion de la femme, Mme Rachel N. Mayanja, a rappelé, cet après-midi, l’importance que le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, accordait à l’investissement axé sur les femmes et les filles, thème de la Journée internationale de la femme, pour réaliser l’objectif de la parité entre les sexes.
Lors d’une conférence de presse, au Siège des Nations Unies à New York, qui célébrait aujourd’hui la Journée internationale de la femme, Mme Mayanja a indiqué que le Secrétaire général avait proposé, ce matin, dans son discours, cinq stratégies d’investissements. La première consiste à utiliser les ressources publiques de telle façon qu’elles parviennent à réduire l’inégalité entre les sexes. Il s’agit ensuite d’augmenter la part consacrée aux femmes par l’aide publique au développement (APD), puis de créer un environnement propice à des investissements transparents, stables et prévisibles afin de promouvoir l’emploi des femmes et la productivité. Enfin, il convient de financer des projets d’infrastructures visant à aider les femmes (routes, assainissement et eau potable) et d’accroître les services financiers dont peuvent bénéficier les femmes.
Présente à cette même conférence de presse, la Ministre sud-africaine de la fonction publique, Mme Géraldine Fraser-Moleketi, a mis l’accent sur la nécessité de faire respecter les engagements pris par les États Membres. La Ministre a en outre salué le « grand courage » que représente la contribution apportée par le Secrétaire général ce matin. « La question importante était de savoir comment mobiliser la volonté politique pour traduire les engagements en actions et assurer la participation de la société civile et du secteur privé », a-t-elle déclaré. De l’avis de Mme Fraser-Moleketi, la question du financement de l’égalité entre les sexes est également liée à celle de la féminisation de la pauvreté et à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, en particulier le troisième objectif: « promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmes ».
La troisième participante à cette conférence de presse, Mme Nnez Murray, Vice-Présidente à l’assistance technique et aux programmes de la Banque mondiale des femmes, a consacré pour sa part son intervention au microfinancement. La Banque mondiale des femmes est un réseau prestataire de microfinancement qui touche 11 millions de personnes à travers le monde, dont 73% de femmes, avec des prêts dont la moyenne atteint 491 dollars, a-t-elle expliqué, précisant que son succès s’illustrait par un taux de croissance de 34%.
Mme Murray a néanmoins évoqué les difficultés pour le réseau d’atteindre les femmes des zones rurales. Par exemple, 90% de la population de l’Ouganda vit dans des zones rurales, tandis que les institutions de microfinancement sont concentrées dans les villes. Une des solutions pour remédier à ce problème pourrait passer, a-t-elle dit, par le téléphone portable bancaire. L’argent serait placé sur une carte SIM et les transferts s’opéreraient à partir de ce téléphone mobile. Ce système a déjà fait ses preuves pour des paiements, et pourrait donc, a-t-elle ajouté, être utilisé tout aussi efficacement pour l’épargne.
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