COMMISSION DU DÉSARMEMENT: FAUTE DE CONSENSUS SUR LES QUESTIONS À L’ORDRE DU JOUR, LA SESSION 2008 S’ACHÈVE SUR UN NOUVEL ÉCHEC
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Commission du désarmement
Session de fond de 2008
289e séance – après-midi
COMMISSION DU DÉSARMEMENT: FAUTE DE CONSENSUS SUR LES QUESTIONS À L’ORDRE DU JOUR, LA SESSION 2008 S’ACHÈVE SUR UN NOUVEL ÉCHEC
Le Président de la Commission déplore que le « résultat très maigre » obtenu ait été inférieur aux attentes pourtant faibles
(Publié le 25 avril pour des raisons techniques)
La Commission du désarmement a achevé aujourd’hui les travaux de sa session de fond de 2008, en adoptant le projet de rapport final*. Unique organe délibérant de l’Assemblée générale sur les questions de désarmement, la Commission avait débuté ses travaux il y a trois semaines avec la volonté affichée de contribuer à relancer le désarmement général à l’ONU.
Le Président de la Commission, M. Piet de Klerk (Pays-Bas), a affirmé que « personne ne s’attendait à ce que la Commission du désarmement fasse un adieu aux armes ». « Mais même par rapport aux attentes déjà relativement faibles, nous sommes effectivement parvenus à un résultat très maigre », a-t-il ajouté.
M. de Klerk a profondément regretté que le difficile travail entrepris n’ait été fructueux, ajoutant qu’en dépit des engagements de tous, « trois années étaient insuffisantes pour la Commission pour recueillir des résultats, trois ans n’étaient pas assez. Presqu’une décennie n’était pas assez, une décennie de désordre ». Si, de l’avis de M. de Klerk, au fil des ans, les espoirs et les attentes ont été déçus, dans le même temps l’urgence des questions s’est aggravée.
Le Président a fait état d’un contraste saisissant entre l’état du monde et la coopération des États Membres des Nations Unies au sein de la Commission. Cependant, selon lui, la question de la crédibilité était « inéluctable, et chacun d’entre nous aurait dû être en mesure d’y répondre à temps ».
M. de Klerk a promis de se mettre à la disposition des membres pour toute suggestion concernant l’ordre du jour des prochaines sessions des Commissions. « Cette question est encore ouverte », a-t-il dit, ajoutant: « Nous ne devrions pas laisser encore filer deux années devant nous avant de nous mettre d’accord sur un ordre du jour ».
Il a souligné cependant que tout n’était pas négatif. « Nous ne quittons pas la salle les mains vides. Après tout, il s’agit d’un organe délibérant et nous avons délibéré. »
La Commission a également entendu les remarques de clôture exprimées par les représentants de la Slovénie (au nom de l’Union européenne), de l’Indonésie (au nom du Mouvement des pays non alignés), de l’Inde, du Pakistan, de la Norvège, du Nigéria, de la Chine, de la République islamique d’Iran, de l’Irlande, de Cuba, d’Israël, de la Fédération de Russie et de la République arabe syrienne (au nom du Groupe des États arabes). Le représentant de l’Iran a repris la parole pour expliquer la position de sa délégation concernant la déclaration faite par le représentant d’Israël.
* A/CN.10/2008/CRP.2
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**Publié à nouveau pour refléter le texte de la déclaration du Président de la Commission tel que prononcée.
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