La nouvelle Représentante permanente de l’Équateur auprès des Nations Unies présente ses lettres de créance
La nouvelle Représentante permanente de l’Équateur auprès des Nations Unies, Mme Maria Fernanda Espinosa Garces, a présenté aujourd’hui ses lettres de créance au Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon.
Avant cette nomination, Mme Espinosa était Conseillère spéciale auprès du Président de l’Assemblée constitutionnelle et Ministre des affaires étrangères de l’Équateur, d’octobre 2005 à mars 2008. D’août 2000 à octobre 2005, elle était Conseillère sur les questions autochtones et les politiques de biodiversité auprès de l’Union mondiale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN). En 2005, elle a également occupé le poste de Coordonnatrice régionale pour le Programme sur l’équité sociale et la conservation auprès de l’UICN.
Après avoir entamé sa carrière comme fonctionnaire chargé de la planification et la gestion technique dans le cadre d’un projet visant à protéger l’Amazonie, Mme Espinosa a servi comme conseillère sur plusieurs autres projets, notamment le Plan gouvernemental de l’environnement (1992). En mars-avril 1994, elle a été Coordonnatrice du projet « Dialogues politiques pour le développement durable en Amérique latine » auprès de la Fondation Futuro Latinoamericano, et en juin de la même année, Conseillère de l’UNICEF pour les questions d’environnement et l’éducation des filles.
À partir de 1994, Mme Espinosa a enseigné à la faculté des sciences sociales d’Amérique latine (FLASCO), en Équateur et à Cuba, à l’Institut d’écologie politique au Chili, à l’Institut du tiers monde pour les études écologiques, ainsi que dans les universités américaines de Duke, de Syracuse et de Caroline du Nord. De 1996 à 2000, elle a été Coordonnatrice des programmes d’études sociales et environnementales à FLASCO.
Mme Espinosa est titulaire d’une maîtrise de sciences sociales et d’un diplôme d’anthropologie et de sciences politiques obtenu à FLASCO.
Née le 7 septembre 1964, Mme Espinosa a publié une trentaine d’articles et a été coauteur de cinq livres. Elle parle couramment le français et l’anglais et a de bonnes notions en portugais.