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AG/10803

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ENGAGE LES ÉTATS MEMBRES DANS LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME ET LA DRÉPANOCYTOSE

22/12/2008
Assemblée généraleAG/10803
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Assemblée générale

Soixante-troisième session

73e séance plénière – après-midi


L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ENGAGE LES ÉTATS MEMBRES DANS LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME ET LA DRÉPANOCYTOSE


Elle élit cinq membres du Comité d’organisation de la Commission de consolidation de la paix


À deux ans de la fin de la Décennie 2001-2010 pour faire reculer le paludisme dans les pays en développement, l’Assemblée générale a engagé, cet après-midi, les États Membres et les institutions internationales à renforcer leurs efforts de lutte contre cette maladie. 


Dans une résolution, présentée par le Maroc et adoptée sans vote, l’Assemblée a mis l’accent sur l’importance de l’accès à des polythérapies efficaces, sûres et abordables, à un traitement préventif intermittent dans le cas des femmes enceintes, et à des moustiquaires imprégnées d’insecticides de longue durée.


Elle a notamment réaffirmé le droit des États de se prévaloir des textes pertinents du Cycle des négociations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui prévoient, par exemple, une certaine souplesse pour fabriquer la version générique des médicaments.


L’Assemblée a également adopté sans vote plusieurs autres résolutions, dont une qui porte sur la drépanocytose, et a procédé à l’élection des membres du Comité d’organisation de la Commission de consolidation de la paix et du Comité du programme et de la coordination.


L’Assemblée a donc exhorté la communauté internationale à s’attaquer à une autre maladie qui touche l’Afrique, en particulier, à savoir la drépanocytose.  Dans une résolution*, présentée par la République du Congo et adoptée sans vote, elle a, entre autres, engagé les États Membres à mener des actions de sensibilisation,le 19 juin de chaque année.


L’Assemblée a également donné son plein appui à une résolution visant à renforcer la coopération entre les Nations Unies et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF)**, notamment dans les domaines de l’élimination de la pauvreté, de l’énergie, du développement durable, de l’éducation, de la formation et du développement des nouvelles technologies de l’information. 


Le représentant du Canada s’est félicité de l’adoption de cette résolution qui marque une « étape importante » dans la relation entre les Nations Unies et la Francophonie.  Cet appui s’inscrit en droite ligne avec l’importance que la Francophonie apporte au multilinguisme et à la diversité culturelle, a-t-il dit.


L’année 2008 a été celle du Sommet de Québec en octobre dernier, a souligné le représentant en se réjouissant d’avance de la collaboration entre l’ONU et l’OIF au cours du prochain Sommet de la Francophonie, prévu en 2010 à Madagascar.


Dans une autre résolution***, présentée par l’Indonésie puis adoptée sans mise aux voix, l’Assemblée a décidé d’inscrire la question intitulée « Développement agricole et sécurité alimentaire » à l’ordre du jour provisoire de sa soixante-quatrième session, un point qui sera examiné par sa Deuxième Commission chargée des questions économiques et financières.


Par ailleurs, l’Assemblée a élu l’Afrique du Sud, le Bénin, le Chili, la Thaïlande et l’Uruguay au Comité d’organisation de la Commission de consolidation de la paix pour un mandat de deux ans, commençant le 1er janvier 2009.


Dans le cadre de cette élection, le Président de l’Assemblée a signalé que le groupe des pays qui versent les contributions les plus élevées au maintien de la paix avait décidé de prolonger de six mois, à savoir du 23 juin 2010 au 31 décembre 2010, le mandat que l’Allemagne, le Canada, le Japon, les Pays-Bas et la Suède accompliront à la Commission de consolidation de la paix.


L’Assemblée générale a, en outre, décidé que les représentants des pays suivants siègeront au Comité du programme et de la coordination pour un mandat de trois ans, commençant le 1er janvier 2009: Afrique du Sud, Argentine, Arménie, Bélarus, Brésil, Cuba, Espagne, Guinée, Inde, Italie, Kazakhstan, Nigéria, Pakistan, République centrafricaine, République islamique d’Iran, Ukraine et Uruguay. 


L’Assemblée générale doit encore se prononcer sur la nomination, au même Comité, de trois membres du Groupe des États d’Europe de l’Ouest et autres États.


La prochaine réunion de l’Assemblée générale aura lieu demain, mardi 23 décembre, à partir de 10 heures. 


* A/63/L.63

** A/63/L.59

*** A/63/L.64



ADOPTION DE LA RÉSOLUTION INTITULÉE « 2001-2010: DÉCENNIE POUR FAIRE RECULER LE PALUDISME DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT, PARTICULIÈREMENT EN AFRIQUE » (A/63/L.62)


Aux termes de la résolution, l’Assemblée générale invite instamment la communauté internationale à s’employer à améliorer, renforcer, harmoniser et maintenir l’assistance bilatérale et multilatérale à la lutte contre le paludisme pour aider les pays à exécuter des plans nationaux efficaces de lutte contre cette maladie.


Elle engage vivement les pays où le paludisme est endémique à rechercher la viabilité financière et à créer des conditions favorables à une collaboration avec le secteur privé.  Elle demande également à la communauté internationale d’élargir, en finançant notamment le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l’accès à des polythérapies efficaces, sûres et abordables, à un traitement préventif intermittent dans le cas des femmes enceintes, et à des moustiquaires imprégnées d’insecticides de longue durée.


Se déclarant préoccupée par la multiplication des souches résistantes du parasite du paludisme dans plusieurs régions du monde, l’Assemblée demande à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de coordonner un dispositif mondial de surveillance et de veiller à ce que les essais de médicament et d’insecticide soient pleinement opérationnels afin d’améliorer l’utilisation de ces produits et des polythératpies actuelles à base d’artémisinine. 


L’Assemblée demande à la communauté internationale d’intensifier les investissements et les efforts consacrés à la recherche-développement de nouveaux médicaments, produits et technologies qui soient sûrs et abordables.  Elle réaffirme le droit de se prévaloir des textes pertinents du Cycle de négociations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui prévoient une certaine souplesse, s’agissant en particulier de la promotion de l’accès de tous aux médicaments notamment la fabrication, sous licence obligatoire, de leur version générique. 


L’Assemblée invite les fabricants de moustiquaires imprégnés d’insecticide à accélérer le transfert de technologies en direction des pays en développement et encourage la Banque mondiale et les fonds régionaux de développement à aider les pays où le paludisme est endémique à installer des usines pour accroître leur production.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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