LE CONSEIL DES CHEFS DE SECRÉTARIAT DE L’ONU ÉVALUE LES RÉPERCUSSIONS DE LA CRISE FINANCIÈRE ET PRÉSENTE DES RECOMMANDATIONS
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
LE CONSEIL DES CHEFS DE SECRÉTARIAT DE L’ONU ÉVALUE LES RÉPERCUSSIONS DE LA CRISE FINANCIÈRE ET PRÉSENTE DES RECOMMANDATIONS
(Adapté de l’anglais)
Le Conseil des chefs de secrétariat des institutions spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies, y compris ceux de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), se sont réunis aujourd’hui, pour mener une évaluation approfondie de la crise des marchés financiers et des risques de récession de l’économie mondiale.
Les grandes perturbations des marchés financiers se sont propagées dans les pays en développement et les répercussions les plus graves se feront ressentir chez ceux qui en sont le moins responsables, à savoir les pauvres des pays en développement. Il faudra donc corriger au plus vite les défauts des marchés et des systèmes de régulation qui sont à l’origine de la crise.
Soulignant l’importance d’une réforme significative, détaillée et coordonnée du système financier international, le Conseil des chefs de secrétariat se félicite de la tenue, le 15 novembre prochain, d’une Réunion au sommet du G-20.
Le rôle unique des Nations Unies dans la réponse aux problèmes du monde doit être renforcé, en particulier dans la lutte contre les changements climatiques, ont-ils préconisé. En temps de crise, le système des Nations Unies doit être vigilant et éviter que les pauvres, les personnes vulnérables et les communautés ne deviennent les « dommages collatéraux » de cette crise.
Le Conseil des chefs de secrétariats a donc jugé important de s’assurer que les normes et les accords économiques, sociaux et environnementaux ainsi que ceux du travail et des droits de l’homme demeurent au cœur de la nouvelle solidarité internationale qui permettra de faire face aux turbulences actuelles, tout en protégeant ceux qui ont le plus besoin d’aide.
Le Conseil a exhorté tous les États à réaffirmer et à renforcer leurs engagements et leurs promesses en faveur du développement et de l’aide humanitaire. Face à la crise actuelle, l’aide publique au développement (APD) est devenue encore plus importante pour les pays pauvres qui font face à des crises de liquidité et à la dégradation de leurs balances des paiements.
Le Conseil a également appelé tous les États Membres à redoubler d’efforts pour conclure le Cycle de négociations commerciales de Doha. Au moment où les systèmes économiques et sociaux sont sous tension, il faut résister à la tentation d’appliquer des mesures protectionnistes et au contraire, promouvoir l’ouverture et l’intégration.
Le Conseil a aussi engagé tous les États Membres à participer avec un nouvel élan aux préparatifs de la Conférence de Doha sur le financement du développement, et à en assurer la réussite en élaborant un cadre commun et garant de notre avenir commun.
Le Conseil des chefs de secrétariat a réclamé, en conséquence, un leadership proactif au sein des institutions multilatérales capables d’apporter une réponse coordonnée et détaillée aux questions commerciales, humanitaires et environnementales ainsi que les questions du développement, de l’emploi, du financement et de la protection des biens publics mondiaux.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel