LE PRÉSIDENT DU COMITÉ DES DROITS PALESTINIENS EN TOURNÉE DANS LES CAMPS DE RÉFUGIÉS EN JORDANIE

LE PRÉSIDENT DU COMITÉ DES DROITS PALESTINIENS EN TOURNÉE DANS LES CAMPS DE RÉFUGIÉS EN JORDANIE

(Adapté de l’anglais)

AMMAN, 21 février -- Le Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, M. Paul Badji (Sénégal), qui participait ces deux derniers jours à Amman, en Jordanie, au Séminaire des Nations Unies sur l’assistance au peuple palestinien, a déclaré à une trentaine de dirigeants palestiniens que le Comité reconnaissait le caractère inacceptable des conditions de vie des leurs dans les territoires occupés et les camps de réfugiés.

M. Badji, qui effectuait sa première tournée officielle dans des camps de réfugiés, a été rejoint, notamment, par l’Observateur permanent de la Palestine auprès de l’ONU, M. Riyad Mansour, et le Chef de la Division des Nations Unies pour les droits des Palestiniens, M. Yuri Gourov.  Il a indiqué qu’il incombait à la communauté internationale tout entière, et pas aux pays arabes, d’aider les Palestiniens à vivre dans la paix et la dignité au sein d’un État indépendant et souverain.

« Donnez aux Palestiniens un État, une nation, et ils surprendront le monde », a affirmé M. Badji, qui a ajouté que le Comité œuvrait chaque jour à faire en sorte que l’espoir d’un État palestinien devienne réalité.  « Nous comprenons votre frustration, mais nous connaissons aussi votre foi », a-t-il encore dit.

Les deux camps visités aujourd’hui, celui d’Irbid et de Husn, font partie des 59 camps dans lesquels opère l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

Le camp de Husn, a été l’un des six camps dressés en 1968 pour accueillir 12 500 réfugiés palestiniens qui avaient fui la Cisjordanie et la bande de Gaza après la guerre israélo-arabe de 1967.  Situé au nord d’Amman, il regroupe aujourd’hui près de 25 000 personnes.  Le camp d’Irbid fait, quant à lui, partie des quatre camps installés après la guerre israélo-arabe de 1948.  Il abrite également près de 25 000 réfugiés.  Au fil des années, les tentes ont laissé la place à des constructions en béton.

L’UNRWA fournit dans les deux camps, où elle emploie près de 400 personnes, des abris préfabriqués ainsi que des services dans les domaines de l’éducation, de la santé ou encore de l’autonomisation des femmes.

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