LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DEMANDE AUX ÉTATS PARTIES AU PROTOCOLE II À LA CONVENTION SUR CERTAINES ARMES CLASSIQUES DE REDOUBLER D’EFFORTS POUR ÉLIMINER LES MINES ANTIPERSONNEL
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DEMANDE AUX ÉTATS PARTIES AU PROTOCOLE II À LA CONVENTION SUR CERTAINES ARMES CLASSIQUES DE REDOUBLER D’EFFORTS POUR ÉLIMINER LES MINES ANTIPERSONNEL
On trouvera ci-après le texte du message adressé aujourd’hui par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, à la neuvième Conférence annuelle, tenue à Genève, des Hautes Parties contractantes au Protocole II modifié à la Convention sur certaines armes classiques et dont lecture en a été donnée par M. Sergei Ordzhonikidze, Directeur général de l’Office des Nations Unies à Genève:
Je suis heureux d’adresser mes salutations aux participants de cette neuvième Conférence annuelle des Hautes Parties contractantes au Protocole II modifié à la Convention sur certaines armes conventionnelles.
Les pièges et les mines antipersonnel sont des engins de guerre particulièrement sinistres et dévastateurs. Ils tuent et mutilent des civils durant les hostilités, mais aussi après. Ils infligent d’extraordinaires souffrances aux combattants, qu’ils frappent sans aucun discernement. Ils prolongent les horribles séquelles des conflits armés. Leur impact sur le développement et sur la situation humanitaire des peuples sortant d’un conflit menace les générations futures.
Ils alourdissent en outre le colossal coût économique et humain des guerres. Leur élimination totale demeure donc une priorité internationale. L’ONU continuera pour sa part à appuyer l’action engagée pour éliminer les mines terrestres partout dans le monde.
Le Protocole II modifié est un élément essentiel de cette entreprise. La veille du dixième anniversaire de son entrée en vigueur nous donne une excellente occasion de réfléchir à son statut et à son fonctionnement, de nous interroger sur les armes qu’il couvre, d’échanger des informations sur les nouveautés et les techniques qui permettent de protéger les civils contre la malfaisance foncièrement aveugle des mines antipersonnel.
L’adhésion universelle à cet instrument revêt une importance primordiale. À ce jour, 88 États ont consenti à être liés au Protocole. Il faut redoubler d’efforts pour augmenter ce nombre, en ralliant plus particulièrement l’adhésion des pays en développement et des États touchés par les mines et les restes explosifs de guerre. Je me félicite vivement des mesures prises à la troisième Conférence d’examen, notamment de l’adoption du plan d’action visant à promouvoir l’universalité et du programme de parrainage.
Mais il faut aller plus loin. Je demande de façon pressante aux États qui ne l’ont pas encore fait de ratifier les autres traités internationaux qui forment le cadre juridique de la lutte antimine, à savoir le Protocole V à la Convention sur les armes classiques, la Convention sur les mines antipersonnel et la Convention relative aux droits des personnes handicapées.
Je vous engage vivement à tout mettre en œuvre pour débarrasser notre planète des mines antipersonnel et vous souhaite plein succès dans vos travaux.
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