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SG/SM/11244-AFR/1608-DEV/2643

DANS SON MESSAGE AU SOMMET CONNECTER L’AFRIQUE, LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL INSISTE SUR LA PLACE CENTRALE DE LA RÉDUCTION DE LA FRACTURE NUMÉRIQUE DANS L’EFFORT DE DÉVELOPPEMENT

29/10/2007
Secrétaire généralSG/SM/11244
AFR/1608
DEV/2643
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

DANS SON MESSAGE AU SOMMET CONNECTER L’AFRIQUE, LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL INSISTE SUR LA PLACE CENTRALE DE LA RÉDUCTION DE LA FRACTURE NUMÉRIQUE DANS L’EFFORT DE DÉVELOPPEMENT


(Publié le 6 novembre – retardé à la traduction)


On trouvera ci-après le texte du message adressé par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies Ban Ki-moon au Sommet Connecter l’Afrique tenu à Kigali (Rwanda) (et dont lecture a été donnée aujourd’hui par M. Sha Zukang, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales).


Je suis très heureux d’adresser mes salutations aux participants du Sommet Connecter l’Afrique. Au nom de la famille des Nations Unies, je tiens à rendre hommage au Président Paul Kagamé et au Gouvernement rwandais, qui ont bien voulu accueillir le Sommet en ce moment stratégique.


Je salue l’esprit d’initiative du Secrétaire général de l’Union internationale des communications, M. Hamadoun Touré. Je remercie le Président de l’Alliance mondiale des Nations Unies pour les technologies de l’information et des communications au service du développement, M. Craig Barrett de la société Intel, qui a su mobiliser le secteur privé; merci aussi à la Banque mondiale, qui se montre si déterminée à connecter l’Afrique.


Ce sommet illustre la force et le potentiel des partenariats entre les secteurs public et privé. Il réunit l’Union africaine, la Banque africaine de développement, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, les gouvernements africains et les acteurs du secteur privé, qui vont examiner ensemble les entraves qui font obstacle à la connectivité dans la région.


Il est de bon augure pour les aspirations de tous les peuples d’Afrique et pour leur espoir d’un avenir meilleur. Le Sommet mondial sur la société de l’information a indiqué clairement la voie à suivre pour faire progresser la société de l’information et la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, qui portent notre ambition commune de construire un monde meilleur pour tous au XXIe siècle.


La réduction de la fracture numérique s’inscrit au cœur des efforts que nous déployons au niveau mondial pour réaliser le développement pour tous. Les technologies de l’information et des communications peuvent grandement contribuer à la lutte contre la pauvreté, la maladie, la faim, l’analphabétisme et la dégradation de l’environnement.


Elles peuvent donner des moyens d’action supplémentaires aux femmes et aux pauvres vivant dans des communautés sous-desservies.


Elles permettent aux jeunes du monde entier d’être des vecteurs de changement plus efficaces – aux niveaux local et mondial.


Et elles peuvent nous rapprocher plus vite de nos objectifs pour le développement en rendant les gouvernements plus efficaces et plus responsables, en facilitant la prestation des services de santé, en favorisant l’acquisition et la diffusion des connaissances et l’éducation, en ouvrant de nouveaux débouchés aux entreprises.


Ces avantages doivent être mis à la disposition de toutes les couches de la société, dans les zones urbaines et rurales et dans toutes les régions, notamment l’Afrique, seule région à ne pas être dans les temps pour atteindre les objectifs d’ici à 2015. C’est pourquoi nous devons redoubler d’efforts et former de véritables partenariats au service du développement. Les objectifs peuvent encore être atteints si nous travaillons tous ensemble – gouvernements des pays riches comme des pays pauvres, société civile, secteur privé et communauté internationale du développement.


Pour aider à combler le retard pris par l’Afrique, j’ai récemment convoqué le Groupe de pilotage pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement en Afrique, qui réunit des hauts responsables de grandes organisations multilatérales et intergouvernementales de développement. Je lui ai demandé de se concentrer sur trois grands défis : identifier des mécanismes efficaces pour donner effet aux engagements en matière de santé, d’éducation, d’agriculture, de sécurité alimentaire, d’infrastructures et de systèmes statistiques; améliorer la prévisibilité et l’efficacité des aides; intensifier nos efforts communs dans les pays.


Les technologies de l’information et des communications peuvent être de puissants outils pour relever chacun de ces défis. Je suis encouragé par votre détermination à agir, comme en témoigne votre présence à ce sommet axé sur l’obtention de résultats concrets.


Ensemble, nous pouvons exploiter l’immense potentiel des technologies de l’information et des communications au profit de notre objectif commun, qui est d’en finir une fois pour toutes avec le fléau de la pauvreté, en Afrique et partout dans le monde.


Tous mes vœux de réussite vous accompagnent pour ce sommet, dont j’attends avec beaucoup d’intérêt l’issue et les conclusions.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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