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SG/SM/11147-AFR/1578-CD/3084

L’ONU EST AUX CÔTÉS DE L’AFRIQUE CENTRALE POUR L’AIDER À ŒUVRER EN FAVEUR DE LA PAIX, DE LA STABILITÉ ET DU DÉVELOPPEMENT, AFFIRME LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

7/09/2007
Secrétaire généralSG/SM/11147
AFR/1578
CD/3084
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L’ONU EST AUX CÔTÉS DE L’AFRIQUE CENTRALE POUR L’AIDER À ŒUVRER EN FAVEUR DE LA PAIX, DE LA STABILITÉ ET DU DÉVELOPPEMENT, AFFIRME LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


On trouvera, ci-après, le texte du message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, prononcé par M. William Lacy Swing, Représentant spécial du Secrétaire général pour la RDC, lors de la 26ème Réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale, à Yaoundé (Cameroun), le 7 septembre: 


Je voudrais tout d’abord vous adresser à tous mes chaleureuses salutations.  Je tiens ensuite à exprimer ma profonde gratitude au Président Paul Biya, au Gouvernement et au peuple du Cameroun, pour avoir accepté d’accueillir à nouveau le Comité consultatif permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale.


Je me félicite de la détermination dont fait preuve le Comité dans la recherche concertée de solutions appropriées aux défis majeurs auxquels est confrontée la sous-région et de ses efforts inlassables en vue d’y promouvoir la paix et la sécurité.  Je me réjouis en particulier des événements positifs survenus en Afrique centrale depuis votre dernière réunion tenue à Sao Tomé le 17 mai dernier.  Je pense notamment à la volonté du Cameroun, de la République centrafricaine et du Tchad de continuer à conjuguer leurs efforts pour lutter contre l’insécurité transfrontalière.  Je me réjouis également de l’acceptation par les Gouvernements centrafricain et tchadien du déploiement d’une force internationale Nations Unies/Union Européenne dans le nord-est de la République centrafricaine et dans l’est du Tchad en vue de protéger les populations civiles victimes de l’impact du conflit au Darfour. 


En dépit de cette évolution encourageante, la situation politique, sécuritaire et socioéconomique en Afrique centrale demeure préoccupante.  S’agissant du Burundi, j’ai souligné dernièrement la nécessité pour le Palipehutu-FNL de rejoindre le mécanisme de mise en œuvre de l’accord de cessez-le–feu qu’il a quitté.  J’ai par ailleurs demandé à nos partenaires régionaux d’aider les Nations Unies à restaurer le dialogue entre les parties burundaises.  En ce qui concerne la République démocratique du Congo, je suis très préoccupé par la poursuite des violences dans les Kivus, en particulier par les violations répétées des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises par les milices et autres groupes armés étrangers.  Par ailleurs, le conflit au Darfour continue d’affecter le Tchad, la République centrafricaine, et le Cameroun dont la frontière orientale est maintenant occupée par des dizaines de milliers de réfugiés en situation précaire.

Aussi, voudrais-je vous encourager à examiner, au cours de vos travaux, l’impact de la  violence des groupes armés, du banditisme, des flux d’armes illicites et du commerce illégal de matières premières.  Je vous invite également à adopter des mesures concrètes, à mettre en œuvre dans le cadre de partenariats solides, pour mettre fin à ces fléaux qui sévissent dans votre sous-région.


À cet égard, je me félicite de la tenue d’une conférence extraordinaire sur les questions transfrontalières de sécurité, dans le cadre du Comité et sous l’égide des Nations Unies, qui vous offrira l’occasion d’approfondir ensemble vos réflexions nationales.  Je me félicite également que vous ayez adopté, le 18 mai dernier, l’initiative de Sao Tomé, portant sur l’élaboration d’un instrument juridique de lutte contre le commerce illicite des armes légères et de petit calibre, ainsi qu’un code de conduite pour les forces armées et de sécurité en Afrique centrale.


Je tiens à vous réaffirmer que les Nations Unies continueront à vous prêter tout l’appui dont vous avez besoin pour vous aider à œuvrer en faveur de la paix, de la stabilité et du développement  socioéconomique de votre sous-région.  Je vous souhaite plein succès dans vos travaux.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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