À L’OCCASION DE LA CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE DE L’AFRIQUE, BAN KI-MOON PRÉCONISE QUE L’ON RECOURE PLEINEMENT AUX MÉCANISMES INSTITUTIONNELS DU CONTINENT POUR Y PROMOUVOIR DE RÉELS PROGRÈS
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À L’OCCASION DE LA CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE DE L’AFRIQUE, BAN KI-MOON PRÉCONISE QUE L’ON RECOURE PLEINEMENT AUX MÉCANISMES INSTITUTIONNELS DU CONTINENT POUR Y PROMOUVOIR DE RÉELS PROGRÈS
(publié le 19 juin, retardé à la traduction)
On trouvera ci-après le texte des observations formulées ce jour, le 31 mai, à New York, par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki‑moon, à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Afrique :
Je suis très heureux de vous accueillir à cette manifestation organisée pour marquer la Journée de l’Afrique. Chaque année, cette journée fournit une bonne occasion de réfléchir à l’avenir du continent, de faire le point sur ses problèmes et de saluer ses réussites.
Dans le cadre d’initiatives telles que le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique et son Mécanisme d’évaluation intra-africaine, les dirigeants et peuples d’Afrique nous ont aidé à centrer notre entreprise commune sur les grandes priorités à respecter pour assurer le renouveau du continent. Et, dans le cadre d’institutions telles que le Parlement panafricain et le Conseil pour la paix et la sécurité de l’Union africaine, ils montrent aussi qu’ils sont de plus en plus déterminés à prendre des mesures concrètes et efficaces pour relever les immenses défis qui se posent à eux. La croissance économique soutenue enregistrée récemment dans de nombreux pays d’Afrique est un autre point encourageant.
Cela dit, je partage aussi la douleur et la frustration de l’Afrique face à la souffrance continue à laquelle elle est largement en proie. L’extrême pauvreté –et le manque d’un accès à une éducation de base, à des soins médicaux et à une alimentation suffisante– continuent d’empêcher des millions de jeunes Africains talentueux et pleins d’avenir d’exploiter leurs possibilités. En même temps, les ravages causés par le VIH/sida, dont la propagation est alarmante chez les femmes, annulent les acquis du développement.
Nous nous félicitions de l’importante progression vers la consolidation de la paix en Afrique que constituent notamment des élections démocratiques historiques qui ont eu lieu en République démocratique du Congo et les progrès réalisés dans le processus de paix en Côte d’Ivoire. Mais les conflits armés continuent d’avoir des répercussions tragiques sur la population civile se trouvant aux points du continent qui restent chauds.
Au Darfour, malgré l’action que l’ONU et l’Union africaine mènent de concert pour relancer le processus de paix et renforcer le maintien de la paix, la violence cause des pertes en vies humaines intolérables. Quant à la Somalie, elle est à nouveau en plein bouleversement et il faut d’urgence trouver une solution politique à la crise prolongée qu’elle traverse.
Tout en essayant de progresser réellement dans notre lutte contre la pauvreté, la maladie et l’analphabétisme en Afrique, renforçons le partenariat mondial que nous avons constitué pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement, notamment en accroissant et en améliorant l’aide fournie, en annulant la dette et en procédant à des échanges commerciaux plus équitables. Faisons aussi tout ce que nous pouvons pour régler les conflits destructeurs qui se déroulent sur le continent, en exploitant pleinement les mécanismes institutionnels de l’Afrique pour favoriser la paix et la sécurité. Enfin, nous devons tous nous employer avec diligence à faire mieux respecter les droits de l’homme, en particulier en donnant aux Africaines les moyens d’agir.
Je salue les nombreuses contributions de l’Afrique aux activités de l’ONU et réaffirme le soutien de l’Organisation aux travaux de l’Union africaine. Je m’engage aussi à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que l’ONU s’associe étroitement à l’Afrique pour y apporter la paix où il y a la guerre, la prospérité là où sévit la pauvreté et l’espoir là où règne le désespoir.
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