LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SE FÉLICITE DU TROISIÈME RAPPORT DU GROUPE D’EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L’ÉVOLUTION DU CLIMAT
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SE FÉLICITE DU TROISIÈME RAPPORT DU GROUPE D’EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L’ÉVOLUTION DU CLIMAT
La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par la Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
Le Secrétaire général se félicite du rapport sur l’atténuation du changement climatique publié, aujourd’hui à Bangkok, par le Groupe de travail III du Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Les auteurs du rapport mettent l’accent sur les réponses possibles aux conclusions des deux premiers rapports du GIEC publiés en début d’année. Le Secrétaire général constate avec préoccupation les conclusions du troisième rapport selon lesquelles les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 70% depuis 1970. Même avec les initiatives actuelles visant à les atténuer et à assurer un développement durable, les émissions annuelles de gaz à effet de serre devraient croître de 25 à 90% en 2030 par rapport à 2000.
La poursuite de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre doit être jugulée avec efficacité. Les auteurs du rapport du GIEC confirment que les options de réduction, y compris des changements de mode de vie et de consommation, existent pour tous les secteurs, mais qu’une action renforcée de la part des gouvernements et du secteur privé est urgente. Des mesures d’atténuation peu onéreuses et efficaces ne sont possibles qu’au moyen d’un régime international sur l’évolution du climat renforcé. Le développement, le déploiement et la commercialisation à grande échelle de nouvelles et actuelles technologies propres, de même que de normes d’efficacité rigoureuses d’utilisation, constituent une partie essentielle d’un dispositif susceptible d’aboutir à une réduction significative des émissions.
Un cadre solide doit être défini d’ici à 2010 afin de s’assurer qu’il n’y ait pas de fossé entre la fin de la première période d’engagement du Protocole de Kyoto, en 2012, et l’entrée en vigueur du régime futur. Un dispositif complet sur la voie à suivre doit être lancé d’urgence lors de la Conférence sur les changements climatiques des Nations Unies, à Bali, en décembre prochain. Le Secrétaire général appelle toutes les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques à œuvrer en ce sens avec la volonté politique nécessaire pour enrayer, de façon décisive, l’évolution du climat et ses conséquences sur notre planète et ses populations.
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