LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SALUE L’ACCORD SIGNÉ ENTRE LAURENT GBAGBO ET GUILLAUME SORO, VISANT À SORTIR LE PROCESSUS DE PAIX IVOIRIEN DE L’IMPASSE ACTUELLE

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SALUE L’ACCORD SIGNÉ ENTRE LAURENT GBAGBO ET GUILLAUME SORO, VISANT À SORTIR LE PROCESSUS DE PAIX IVOIRIEN DE L’IMPASSE ACTUELLE

La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par la Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:

Le Secrétaire général se félicite de la conclusion heureuse du dialogue sur le processus de paix ivoirien et de la signature, à Ouagadougou le 4 mars 2007, d’un accord entre le Président Laurent Gbagbo et M. Guillaume Soro, qui a été facilité par le Président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Président Blaise Compaoré.  Le Secrétaire général félicite le Président Compaoré pour le rôle de facilitation qu’il a joué efficacement, et l’assure, lui et les dirigeants ivoiriens, de la disposition et de la détermination des Nations Unies à appuyer la mise en œuvre de l’accord.

Le Secrétaire général note que l’accord de Ouagadougou se base sur la résolution 1721 (2006) du Conseil de sécurité et sur les accords de paix précédents, et qu’il vise à sortir de l’impasse politique actuelle.  Le Secrétaire général est particulièrement satisfait du fait que l’accord concerne les problèmes clefs qui avaient empêché les progrès sur l’identification de la population, le désarmement, la réforme et la restructuration des forces armées, le rétablissement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, la réunification du pays et la préparation des listes électorales, pour assurer des élections crédibles, libres et justes.

Le Secrétaire général souligne que cet accord a été élaboré par les dirigeants ivoiriens eux-mêmes, ce qui leur confère une responsabilité particulière dans sa mise en œuvre intégrale et de bonne foi.  Il attend avec impatience de s’entretenir plus avant avec le Président Compaoré et les dirigeants ivoiriens sur les détails des clauses de l’accord et le rôle qui est attendu des Nations Unies.

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