BAN KI-MOON ASSURE QUE L’ONU EXAMINE LES ALLÉGATIONS SUR UNE RESPONSABILITÉ PRÉSUMÉE DU PERSONNEL DE L’ONU DANS L’EXPLOITATION ET LES ABUS SEXUELS AU SOUDAN
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BAN KI-MOON ASSURE QUE L’ONU EXAMINE LES ALLÉGATIONS SUR UNE RESPONSABILITÉ PRÉSUMÉE DU PERSONNEL DE L’ONU DANS L’EXPLOITATION ET LES ABUS SEXUELS AU SOUDAN
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par la Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
Nous sommes profondément préoccupés par les informations relayées par la presse sur des allégations d’exploitation et d’abus sexuels perpétrés par le personnel des Nations Unies, à Juba. La norme des Nations Unies sur cette question est claire. C’est la tolérance zéro, qui signifie une complaisance zéro et une impunité zéro. En coopération avec la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS), nous sommes en train d’examiner le contenu des informations de la presse afin de déterminer si les allégations portent sur de nouveaux cas ou sur des affaires faisant déjà l’objet d’une enquête. Les Nations Unies ont pour politique, de considérer les allégations crédibles d’exploitation et d’abus sexuels comme de graves délits qui doivent faire l’objet d’une enquête du Bureau des services de contrôle interne (BSCI).
Le BSCI a une équipe permanente au Soudan, qui enquête sur toutes les allégations d’abus. L’année dernière, les enquêtes des Nations Unies ont eu pour conséquence le rapatriement, déjà effectué, de quatre Casques bleus de la MINUS. L’ONU coopère étroitement avec les autorités locales et tous les partenaires opérationnels, y compris les pays contributeurs de troupes, pour assurer que le personnel des Nations Unies se conforme aux normes les plus hautes de responsabilité. Si cela s’avère nécessaire, des mesures disciplinaires fermes seront prises.
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