LA PRÉSIDENTE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE SOULIGNE QU’IL EST DE NOTRE « DEVOIR » DE PARTAGER LE FARDEAU DES PROBLÈMES REDOUTABLES QUI ACCABLENT LE CONTINENT
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LA PRÉSIDENTE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE SOULIGNE QU’IL EST DE NOTRE « DEVOIR » DE PARTAGER LE FARDEAU DES PROBLÈMES REDOUTABLES QUI ACCABLENT LE CONTINENT
(Publié le 7 août – retardé à la traduction)
On trouvera ci-après le texte du message adressé par la Présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, Mme Haya Rashed Al Khalifa (Bahreïn), à l’occasion de la Journée de l’Afrique, en ce jour du 25 mai:
Le 25 mai, chaque année, les nations et les peuples de l’Afrique célèbrent la Journée de l’Afrique en souvenir de l’engagement historique qu’ont pris ses dirigeants, en 1963, de consolider l’indépendance du continent sous l’égide de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA).
Les Africains ont de bonnes raisons de célébrer l’unité de leur continent, qui s’est forgée au fil d’une histoire riche et millénaire, une histoire qui donne à chacun d’entre nous un sens profond de notre humanité commune.
La diversité des peuples, des cultures et des diasporas de l’Afrique a offert au monde un trésor de talents. Aujourd’hui, le continent se compose de nombreux États dynamiques, attachés aux valeurs et aux principes des Nations Unies. L’Afrique connaît un essor économique qui depuis des décennies n’a jamais été aussi rapide.
La conversion de l’OUA en une Union africaine active témoigne de la maturité politique du continent et de sa détermination à prendre davantage en main son destin.
Grâce à un soutien résolu, l’Afrique peut développer son riche potentiel et sauver ses peuples de la misère, des maladies et de l’instabilité politique.
J’encourage vivement les États africains à poursuivre sur la voie du progrès. Il est essentiel de promouvoir une paix et un développement durables et d’assurer le respect des droits de l’homme et de l’état de droit.
L’ampleur des difficultés auxquelles l’Afrique doit faire face est redoutable. Veiller à ce que l’Afrique ne soit pas seule à supporter ce fardeau est pour nous un devoir.
Je tiens aujourd’hui à rappeler l’engagement qu’ont pris les dirigeants du monde entier au Sommet mondial de 2005 pour « faire face aux besoins de l’Afrique, seul continent à ne pas être en voie de réaliser un seul des objectifs de la Déclaration du Millénaire fixés pour 2015 ».
C’est pourquoi je me félicite de la relation étroite existant entre l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies, que je salue, et qui peut servir de catalyseur pour promouvoir une coopération où chacun trouve son compte et mobiliser la solidarité de la communauté internationale en faveur de l’Afrique.
En ce jour particulier, unissons tous nos forces et nos voix à la promesse faite par les Africains de « renforcer la place de l’Afrique dans le monde par des partenariats stratégiques équilibrés et responsables ».
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