LA QUINZIÈME SESSION DE LA COMMISSION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE SE TIENDRA DU 30 AVRIL AU 11 MAI AU SIÈGE, À NEW YORK
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Communiqué de base
LA QUINZIÈME SESSION DE LA COMMISSION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE SE TIENDRA DU 30 AVRIL AU 11 MAI AU SIÈGE, À NEW YORK
La CDD-15 débattra notamment des énergies au service du développement et de la lutte contre la pauvreté et le changement climatique
(Adapté de l’anglais)
L’examen de mesures politiques pouvant promouvoir des solutions à long terme aux besoins énergétiques et qui puissent à la fois être favorables au développement socioéconomique et à la réduction de la pollution atmosphérique et des émissions de gaz à effet serre responsables du changement climatique, seront au centre des travaux de la quinzième session de la Commission du développement durable (CDD-15), qui se tiendra du 30 avril au 11 mai au Siège, à New York.
Plus de 2 000 représentants de gouvernements, dont près de 80 ministres, et d’organisations non gouvernementales (ONG), tenteront de créer les conditions du lancement d’actions coordonnées et de longue durée dans les domaines interdépendants de l’énergie, du changement climatique, de la pollution atmosphérique et du développement industriel.
Si le thème de l’énergie fait de plus en plus la une de l’actualité, il convient de se rappeler que près d’une personne sur quatre dans le monde est privée d’électricité et que 2,5 milliards de personnes environ font la cuisine ou se chauffent soit au feu de bois, soit au feu de bouse animale.
« Nous n’atteindrons jamais les objectifs de développement durable tant qu’un tiers de la population mondiale n’a pas accès aux services modernes d’énergie », a déclaré le Président de la quinzième session de la Commission du développement durable, M. Abdullah Hamad Al-Attiyah, Ministre de l’énergie du Qatar. Notant l’ampleur des défis qui se posent à la communauté internationale, M. Al-Attiyah a indiqué que la CDD aurait pour principale tâche, cette année, de prendre des décisions sur des options politiques spécifiques et sur l’adoption de mesures qui soient réellement efficaces. « Je suis optimiste pour l’avenir », a encore dit le Président de la Commission, tout en soulignant que les décennies à venir seraient marquées par des investissements significatifs en matière d’infrastructures énergétiques et de développement industriel.
Par ailleurs, la CDD-15 marquera le vingtième anniversaire de la publication du rapport pionnier intitulé « Notre avenir commun », élaboré par la Commission Brundtland dans le domaine du développement durable. Il est prévu que Mme Gro Harlem Brundtland, ex-Premier Ministre de la Norvège et Présidente de la Commission éponyme à l’époque de la rédaction du rapport, prenne la parole le 9 mai, dans le cadre du segment de haut niveau des travaux de la CDD-15. Le rapport de la Commission Brundtland avait été suivi, cinq ans après sa parution, par le Sommet de la Terre de Rio, où 108 chefs d’État et de gouvernement avaient approuvé l’« Agenda 21 », qui est un programme d’action en faveur de la prise et de la mise en œuvre de mesures de portée mondiale dans tous les domaines de la promotion du développement durable.
Concernant les priorités en matière d’énergie, la CDD-15 se penchera sur les conditions d’accès des pays en développement aux énergies les moins coûteuses, les plus fiables et les plus propres. Ces mêmes pays, qui ont le moins contribué à la pollution atmosphérique par le dioxyde de carbone, sont aussi les plus exposés aux risques qu’entraine le changement climatique causé par l’accumulation dans l’atmosphère des émissions de gaz à effet de serre, dont on prévoit que les quantités doubleront d’ici à l’année 2030.
Dans le monde en développement, la consommation d’énergie, par tête d’habitant, est de trois à cinq fois inférieure à ce qu’elle est dans les pays industrialisés. Le développement industriel et la croissance économique accroissent cependant la demande d’énergie au niveau mondial. Les pays dépendront des énergies fossiles au-delà de l’année 2030, et les émissions de dioxyde de carbone, principal polluant atmosphérique, feront plus que doubler, par rapport à leur niveau actuel, à cette date.
La coopération multilatérale peut faire la différence dans de nombreux domaines. L’Agence internationale de l’énergie estime ainsi qu’un investissement d’environ 400 milliards de dollars doit être, chaque année, consacré à la promotion d’infrastructures afin de répondre aux besoins énergétiques des populations des pays en développement. L’adoption de nouvelles technologies permettrait de fournir des prestations énergétiques à plus de populations de manière beaucoup plus efficace qu’aujourd’hui.
Les pays avaient identifié, l’an dernier, de nombreux secteurs ou des progrès peuvent être réalisés. La CDD avait alors permis en particulier d’identifier les obstacles qui existent dans l’accès des plus pauvres aux énergies propres, ainsi qu’au développement industriel de l’Afrique et à la promotion des énergies renouvelables qui permettraient de réduire la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre. Les États avaient aussi reconnu qu’un regain de coopération internationale était indispensable pour promouvoir les efforts qui permettraient de lutter efficacement contre les effets du changement climatique sur les petits États insulaires en développement et les pays les moins développés, ces deux catégories de pays subissant le plus les effets négatifs de la montée du niveau des mers et de la multiplication des inondations et des périodes de sécheresse.
La Commission du développement durable se distingue par le fait qu’elle rassemble, au cours de ses travaux, les représentants des gouvernements nationaux et des principaux groupes de la société civile, notamment les femmes, les enfants et les jeunes, les peuples autochtones, les ONG, les entreprises, les autorités locales, les scientifiques ainsi que les travailleurs et leurs syndicats.
Des informations détaillées sur la tenue de la quinzième session de la Commission du développement durable, y compris un kit de presse complet, peuvent être obtenues à l’adresse web suivante: http://www.un.org/esa/sustdev/csd/policy.
Les débats de la CDD-15 seront diffusés sur l’Internet à l’adresse suivante: www.un.org/webcast
Les journalistes désirant couvrir les travaux de la Commission doivent s’adresser au service dont les références sont indiquées ci-dessous pour obtenir une accréditation: Groupe des accréditations et de la liaison avec les médias, Département de l’information des Nations Unies. Tél: (212) 963-2318. Fax: (212) 963-4642.
Pour obtenir plus d’informations et pour solliciter des interviews, veuillez contacter Dan Shepard ou Martina Dolon, du Département de l’information des Nations Unies, aux numéros de téléphone: (212) 963-9495, et (212) 963-6816. Le contact peut être pris par télécopie au numéro de Fax: (212) 963-1186, ou par courrier électronique à l’adresse e-Mail: mediainfo@un.org
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