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ECO/119

LE SOMMET DES CHAMPIONS DU PACTE MONDIAL ADOPTE LA DÉCLARATION DE GENÈVE SUR LES PRATIQUES RESPONSABLES DES ENTREPRISES

6/7/2007
Communiqué de presseECO/119
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LE SOMMET DES CHAMPIONS DU PACTE MONDIAL ADOPTE LA DÉCLARATION DE GENÈVE SUR LES PRATIQUES RESPONSABLES DES ENTREPRISES


(Adapté de l’anglais)


Genève, 6 juillet -- Des chefs d’entreprise des pays développés et en développement se sont engagés aujourd’hui, lors de la clôture du Sommet des champions du Pacte mondial des Nations Unies, à Genève, à respecter les normes internationales en matière de travail, de droits de l’homme, d’environnement et de lutte contre la corruption.


À l’occasion de ce Sommet, le deuxième du genre, les dirigeants de sociétés telles que Coca-Cola, Petrobras, Fuji Xerox, China Ocean Shipping Group, Tata Steel, L M Ericsson et Banco Bilbao Vizcaya Argentaria, ont adopté la Déclaration de Genève en 21 points, qui énumère des actions concrètes susceptibles d’êtres prises par le monde des affaires, les gouvernements et les participants au Pacte mondial. 


Quelque 4 000 partenaires de 116 pays, parmi lesquels des syndicats, des organisations non gouvernementales (ONG) et environ 3 100 chefs d’entreprises, ont déjà souscrit au Pacte mondial, lancé en juillet 2000, promettant ainsi de respecter 10 principes universels liés aux droits de l’homme, aux droits du travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption.


La Déclaration de Genève exprime la conviction selon laquelle la mondialisation, si elle s’enracine dans des principes universels, a le pouvoir d’améliorer fondamentalement notre monde, en faisant profiter partout les peuples, les communautés et les marchés d’avantages économiques et sociaux.


La nécessité d’agir est urgente, soulignent les signataires de la Déclaration, pour qui la pauvreté, l’inégalité des revenus, le protectionnisme et l’absence d’opportunités de trouver un travail décent posent de graves menaces à la paix mondiale et aux marchés.  Les compagnies, en s’engageant elles-mêmes en faveur de l’entreprise citoyenne, peuvent créer et répandre cette valeur dans les termes les plus larges possibles, ajoutent-ils.


Dans son allocution de clôture, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s’est adressé aux participants du Sommet en leur disant qu’ils avaient démontré, par leurs « rapports novateurs, que l’économie de marché et le développement durable pouvaient être gérés de pair ».  « Cela nous aidera à concevoir les mesures d’appui permettant de créer des marchés plus durables et, à terme, d’améliorer l’existence de nombreuses personnes dans le monde », a-t-il déclaré. 


M. Ban a appelé les chefs d’entreprise « à réunir leurs conseils d’administration pour leur faire part des enseignements du Sommet et assurer une application renforcée du Pacte mondial dans leurs entreprises, chez leurs fournisseurs et chez leurs partenaires ».  Il a également appelé la société civile et les dirigeants syndicaux « à rester vigilants et mobilisés, et à continuer de veiller à ce que les entreprises respectent leurs engagements ».  Aux pouvoirs publics, il leur a demandé de « continuer de soutenir le Pacte mondial » et de lui « donner la place qui lui revient comme initiative unique de partenariat entre le secteur public et le secteur privé ».  Enfin, il a appelé tous ses collègues des organismes des Nations Unies à « appliquer les principes du Pacte mondial dans l’ensemble de l’Organisation ».


« Ensemble, par la Déclaration de Genève, nous nous sommes engagés plus fermement à imprégner les économies et les marchés de valeurs universelles », a en outre affirmé le Secrétaire général.  « Engageons-nous chacun à assumer notre rôle pour donner un sens concret à cette Déclaration », a-t-il poursuivi.


Une table ronde ministérielle, présidée par la Présidente de l’Assemblée générale, Sheikha Haya Rashed Al-Khalifa, a permis aujourd’hui de débattre du rôle des gouvernements dans la promotion d’une entreprise citoyenne responsable.  Parallèlement, six sessions ont porté sur les droits de l’homme, le travail, les changements climatiques, l’environnement, les partenariats entre les entreprises et les Nations Unies, la corruption et l’investissement responsable.  Au nombre des intervenants figuraient la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Louise Arbour, le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT), Juan Somavia, le Président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, Rajendra K. Pachauri, le Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Achim Steiner et le Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Antonio Maria Costa.


Au total, 1 027 personnes ont participé à ce Sommet.  Le premier s’était tenu à New York en 2004.  Le prochain est prévu pour 2010.


Pour de plus amples informations, prière de consulter le site http://www.globalcompactsummit.org ou de contacter Gavin Power, Conseiller principal du Pacte mondial et Chef des affaires publiques, au + 41 79 629; powerg@un.org; ou Matthias Stausberg, Porte-parole du Pacte mondial, au + 41 79 629 4431; stausberg@un.org.


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* Le communiqué ECO/118 est disponible seulement en anglais. 

À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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