CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE SOMMET DES CHAMPIONS DU PACTE MONDIAL, 5-6 JUILLET 2007 À GENÈVE
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE SOMMET DES CHAMPIONS DU PACTE MONDIAL, 5-6 JUILLET 2007 À GENÈVE
Le Directeur exécutif du Pacte mondial des Nations Unies, Georg Kell, et le Directeur général de Goldman Sachs International, Anthony Ling, sont venus cet après-midi présenter les conclusions de la première évaluation annuelle du Pacte mondial.
Le Pacte mondial est une initiative lancée en 1999 au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, par l’ancien Secrétaire général, Kofi Annan. Il invite les entreprises à adopter, soutenir et appliquer dans leur sphère d’influence un ensemble de 10 valeurs fondamentales dans les domaines des droits de l’homme, des normes de travail et de l'environnement, et de la lutte contre la corruption. La phase opérationnelle du Pacte a été lancée au Siège de l'ONU à New York, le 26 juillet 2000.
Cette conférence de presse a eu lieu une semaine avant la tenue à Genève du Sommet des champions du Pacte mondial, qui sera présidé par Ban Ki-moon. Jamais auparavant, autant d’entreprises aussi importantes n’auront été réunies sur le thème de l’entreprise citoyenne. À la veille de cette manifestation, M. Kell a fait part de la percée dans le monde des affaires du Pacte, qui compte un nombre croissant de parties prenantes, convaincues que commerce et investissements peuvent renforcer la paix, la sécurité et le respect de l’environnement, au profit de tous.
Il ressort de l’étude présentée aujourd’hui qu’une majorité d’entre elles ont mis en place un certain nombre de politiques liées aux quatre domaines cités ci-dessus, surmontant de manière significative le fossé initial qui séparait engagement et action, s’est félicité le Directeur exécutif. Il reste toutefois beaucoup à faire dans des domaines tels que l’impact sur les droits de l’homme et l’évaluation des risques, l’application des normes de travail, l’utilisation de systèmes de gestion environnementale et le signalement de cas de corruption. Près de 75% des compagnies ayant participé à l’étude, a-t-il ajouté, se sont engagées à améliorer leurs performances dans les domaines dans lesquels leurs résultats laissent à désirer.
Répondant à une question, M. Kell a déclaré que le nombre des sociétés commerciales américaines ayant adhéré au Pacte, relativement faible au moment du lancement de cette initiative, avait augmenté de manière encourageante, puisque Coca-Cola et Microsoft en étaient désormais signataires. Il en va de même pour les entreprises russes, qui seront une quinzaine à Genève, au nombre desquelles les plus importantes. Par ailleurs, la participation des entrepreneurs arabes est également très significative, a ajouté le Directeur exécutif.
Même si l’étude présentée ne s’appuie que sur les réponses de 15% des entreprises adhérant au Pacte, comme l’a fait observer un journaliste, M. Kell n’en a pas moins souligné que leur composition était très représentative des différents secteurs d’activité économique et reflétait une répartition géographique équitable. Il a indiqué que 600 entreprises avaient vu leurs candidatures au Pacte rejetées dès le départ, ou n’étaient plus en mesure d’y adhérer par manque de résultats. Cela ne préjuge en rien de la possibilité pour elles d’y adhérer si une amélioration était constatée, a-t-il cependant ajouté.
Pour sa part, le Directeur général de Goldman Sachs International, Anthony Ling, qui était accompagné de sa collaboratrice Sarah Forrest, a présenté une analyse de la viabilité des sociétés multinationales dans une économie globalisée en perpétuelle évolution. Cette étude conclut notamment à la compétitivité de celles qui ont adopté une culture de transparence, de responsabilité et de respect de l’environnement, autant de principes qui ne sont pas incompatibles avec des modèles économiques performants, a fait remarquer M. Ling.
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