CONFÉRENCE DE PRESSE DE KENZO OSHIMA, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DE CONSOLIDATION DE LA PAIX, GASPAR MARTINS, PRÉSIDENT SORTANT, ET JOHAN L. LOVALD, VICE-PRÉSIDENT SORTANT
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE KENZO OSHIMA, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DE CONSOLIDATION DE LA PAIX, GASPAR MARTINS, PRÉSIDENT SORTANT, ET JOHAN L. LOVALD, VICE-PRÉSIDENT SORTANT
Les bases de la Commission de consolidation de la paix étant établies, le nouvel organe créé simultanément par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité devrait désormais approfondir son travail avec le Burundi et la Sierra Leone, les premiers pays figurant à son ordre du jour, élargir son champ d’action à d’autres et intégrer une série de questions intersectorielles, a déclaré, cet après-midi, au Siège des Nations Unies à New York, son nouveau Président, l’Ambassadeur du Japon, Kenzo Oshima.
« Ce n’est pas évident lorsque un nouveau mécanisme est mis sur pied dans un contexte multilatéral comme celui des Nations Unies », a ajouté M. Oshima, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Président et le Vice-Président sortants de la Commission de consolidation de la paix, respectivement Ismael Abraao Gaspar Martins (Angola) et Johan L. Lovald (Norvège).
M. Oshima a été élu par acclamation à la tête de la Commission de consolidation de la paix, ce matin, à l’ouverture de la deuxième session de cet organe consultatif créé simultanément par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité le 20 décembre 2005, à l’initiative des dirigeants de la planète, lors du Sommet mondial de 2005.
M. Oshima a rappelé le travail intense fourni au sein de la nouvelle structure avant que celle-ci ne soit en mesure de traiter ses deux premiers dossiers, le Burundi et la Sierra Leone. Il a souligné que la Commission de consolidation de la paix serait prochainement prête, en consultation avec le Conseil de sécurité, à porter son attention sur d’autres pays et à examiner des questions telles que la réforme du secteur de la sécurité, le chômage des jeunes et d’autres sujets touchant à la consolidation de la paix de manière intersectorielle. Le Président de la Commission a indiqué par ailleurs qu’il élargirait des contacts avec les médias et d’autres partenaires.
De son côté, M. Gaspar Martins a résumé les activités de la première année d’existence de la Commission, en soulignant que celle-ci avait réussi à « donner à la communauté internationale et au Sommet mondial de 2005 une réponse positive au défi qui se présentait ». Ce défi, a-t-il précisé, consistait à s’intéresser aux besoins des pays qui sortent d’un conflit afin de leur éviter de replonger dans la violence ».
Pour M. Lovald, l’accord, le 20 juin dernier, sur le Cadre stratégique pour la consolidation de la paix au Burundi, est une réalisation majeure de la Commission au cours de cette première année, après des consultations intensives avec le Gouvernement de ce pays et d’autres parties prenantes. L’objectif de ce Cadre stratégique était de déterminer qui fait quoi, a-t-il ajouté, précisant que le rôle de la Commission était de coordonner les efforts de consolidation de la paix afin d’obtenir de meilleurs résultats.
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