CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS D’AVRIL, LE REPRÉSENTANT PERMANENT DU ROYAUME-UNI, EMYR JONES PARRY

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS D’AVRIL, LE REPRÉSENTANT PERMANENT DU ROYAUME-UNI, EMYR JONES PARRY

Le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, Emyr Jones Parry, a présenté, cet après-midi, lors d’une conférence de presse tenue au Siège des Nations Unies à New York, le programme de travail mensuel de l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales.

M. Jones Parry s’est également exprimé en sa capacité de Représentant permanent du Royaume-Uni pour se féliciter de l’annonce faite, ce matin, par le Président iranien, concernant la libération des 15 marins britanniques arrêtés le 23 mars.  Il a affirmé, à cet égard, que son pays avait reçu un soutien important de la part des États-Unis.  

Les Nations Unies ont également apporté un appui solide, a-t-il déclaré, notant que le Secrétaire général l’avait exprimé clairement dans ses déclarations publiques, tout en le réitérant lors de contacts privés.  Le Représentant britannique a en outre assuré qu’il n’y avait aucun lien entre la capture des 15 soldats britanniques et la pression exercée sur l’Iran, dans le cadre de la question du nucléaire.

S’agissant du programme de travail du Conseil de sécurité, le Président a souligné qu’il serait très chargé au cours du mois d’avril, en invoquant le renouvellement des mandats de quatre missions des Nations Unies et des discussions sur des questions prioritaires, comme le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine.

Il a, par ailleurs, indiqué qu’à son initiative, le Conseil tiendra un débat ouvert, le 17 avril, sur le changement climatique, lequel sera présidé par la Secrétaire au Foreign Office.  Le débat sur le Kosovo a quant à lui débuté hier, et il pourrait se prolonger par l’envoi d’une mission, ce mois-ci, à Belgrade et à Pristina.  

Les consultations d’hier ont montré combien le dossier du Kosovo était sensible, a déclaré M. Jones Parry, soulignant la façon particulièrement prudente dont l’Envoyé spécial du Secrétaire général, Martti Ahtisaari, avait formulé ses propositions.  Il a affirmé que le Conseil définirait dans un premier temps le calendrier, la direction et les termes de référence de sa mission sur place. 

A la fin du mois, une réunion du Groupe de contact devrait avoir lieu, probablement au niveau des directeurs politiques, a-t-il dit, précisant qu’il ne s’attendait pas à une présentation rapide d’un projet de résolution sur cette question.  En sa qualité de Représentant permanent du Royaume-Uni, il a estimé que les propositions de M. Ahtisaari devaient être entièrement appuyées, toutes les possibilités ayant été épuisées.

S’agissant du Darfour, le Président du Conseil de sécurité a observé que les problèmes de l’accès humanitaire, de l’action politique et de la sécurité devraient être réglés en parallèle.  Selon lui, la question des sanctions contre le Soudan, où les acteurs clés que sont le Gouvernement et les rebelles ne collaborent pas de manière positive et cohérente, pourrait se poser si des progrès politiques ne sont pas réalisés.  Des consultations sur ce sujet sont prévues demain, a-t-il ajouté.  

M. Jones Parry a également évoqué les situations humanitaire et sécuritaire au Tchad, objet du débat de ce matin au Conseil de sécurité, en présence du Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence, John Holmes.  Selon lui, il convient, en effet, de mieux protéger les populations civiles et les personnes déplacées dans les camps.  Un projet de résolution sur une présence militaire et policière dans ces deux pays pourrait être présenté, a-t-il dit.

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