Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS DE JANVIER ET REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA FÉDERATION DE RUSSIE, VITALY CHURKIN

3 janvier 2007
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS DE JANVIER ET REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA FÉDERATION DE RUSSIE, VITALY CHURKIN


La nouvelle période qui s’ouvre pour les Nations Unies devra aussi être celle d’une collaboration plus étroite entre le Conseil de sécurité et le Secrétariat de l’ONU, a souhaité aujourd’hui le Représentant permanent de la Fédération de Russie, Vitaly Churkin, qui présentait les grandes lignes du programme de travail du Conseil de sécurité, dont la présidence sera assurée ce mois-ci par sa délégation.


Le Représentant russe a annoncé que, le 8 janvier, le Conseil tiendra un débat sur les menaces à la paix et à la sécurité internationales, en présence de Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU.  Il a qualifié cette réunion de très importante en soulignant notamment que la présence du successeur de Kofi Annan permettra de faire un point complet d’une question dont le Sommet mondial de septembre 2005 a fait l’une de ses priorités.


Vitaly Churkin a estimé urgent de s’entendre sur des définitions claires en matière de paix et de sécurité, afin que le Conseil puisse avancer de la manière la plus collective et concrète possible.  « Nous devons nous en tenir au rôle dévolu au Conseil de sécurité et à ses membres par la Charte de l’ONU », a-t-il dit, en formant le vœu que le Conseil soit plus que jamais le lieu où se prennent des décisions déterminantes pour la vie des populations les plus vulnérables.


Le Conseil se penchera, le 9 janvier, sur la situation en République démocratique du Congo (RDC) et en Côte d’Ivoire.  Les délégations entendront un exposé sur la RDC du Haut Représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère et la sécurité commune, Javier Solana.  Elles se prononceront aussi sur la prorogation de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), dont le mandat expire le 10 janvier.


L’Afrique sera également au programme du Conseil le 10 janvier, les membres ayant prévu d’examiner l’évolution de la crise au Darfour et de la transition gouvernementale en Somalie.  S’agissant du Soudan, Vitaly Churkin a déclaré que l’héritage de Kofi Annan allait peser de tout son poids à l’avenir, lui qui a contribué dans une large mesure à améliorer les relations entre Khartoum et les Nations Unies.


Le Représentant de la Fédération de Russie a, par ailleurs, indiqué que le Conseil tiendra des consultations sur le Népal, la crise en République centrafricaine, la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE), l’évaluation des questions transfrontalières en Afrique de l’Ouest et la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), respectivement les 11, 15, 16, 17 et 18 janvier prochains.


En ce qui concerne la situation en Géorgie, qui fera l’objet de consultations le 24 janvier, Vitaly Churkin a fait part de son inquiétude face à l’attitude des autorités géorgiennes, peu promptes selon lui à appliquer à ce stade la résolution 1716 du Conseil de sécurité.  En sa qualité de Représentant de la Fédération de la Russie, il a mis, en particulier, l’accent, sur la nécessité pour la partie géorgienne de retirer toute présence militaire non autorisée dans la Kodori, conformément aux dispositions de l’Accord de Moscou.  


Des consultations sur le Moyen-Orient auront lieu le 25 janvier.  Vitaly Churkin a indiqué que le projet de création d’un tribunal à caractère international pour le Liban contribuerait, au-delà du rôle juridique qu’il serait amené à jouer, à instaurer la stabilité politique dans ce pays et, par conséquent, dans la région tout entière.


Pour ce qui est des dossiers nucléaires nord-coréen et iranien, il a estimé que la confiance et l’espoir devaient prévaloir face aux déclarations visant à saper l’autorité et la marge de manœuvre du Conseil de sécurité.  Exprimant son souhait qu’une solution politique acceptable pour tous soit trouvée sur la question du nucléaire iranien, il a jugé périlleux de prendre des mesures unilatérales hâtives qui viendraient s’ajouter aux sanctions déjà prises collectivement.  Il a en outre pris note de la proposition du Secrétaire général de nommer un Envoyé spécial en République populaire démocratique de Corée.


Enfin, le nouveau Président du Conseil a fait savoir qu’un rapport sur la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) serait présenté le 31 janvier.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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