CONFÉRENCE DE PRESSE DE CARMEN MARÍA GALLARDO HERNÁNDEZ, PRÉSIDENTE DE LA CINQUANTE ET UNIÈME SESSION DE LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
CONFÉRENCE DE PRESSE DE CARMEN MARÍA GALLARDO HERNÁNDEZ, PRÉSIDENTE DE LA CINQUANTE ET UNIÈME SESSION DE LA COMMISSION DE LA CONDITION DE LA FEMME
Carmen María Gallardo Hernández, Représentante permanente d’El Salvador auprès des Nations Unies et Présidente de la cinquante et unième session de la Commission de la condition de la femme, s’est félicitée, ce matin, de la forte participation aux travaux de cet organe, qui ont débuté le 26 février dernier au Siège, et qui s’y achèveront ce soir, à 18 heures. « Quarante-cinq États membres de la Commission ont participé à nos travaux, qui ont été suivis par près de 2 000 organisations non gouvernementales accréditées », a indiqué Mme Gallardo Hernández, qui a en outre souligné l’impact qu’ont eu les quelque 200 évènements qui se sont tenus en marge des travaux de la Commission en vue de sensibiliser le public à la cause de l’amélioration de la condition des femmes. « Ce succès s’inscrit dans la foulée de la réforme des Nations Unies dans son ensemble, et en particulier dans le cadre de la restructuration du Conseil économique et social (ECOSOC) avec lequel, cette année, nous avons pu renforcer les liens qui nous unissent », a ajouté la Présidente de la cinquante et unième session de la Commission de la condition de la femme.
Après avoir rappelé que le thème prioritaire des travaux de la Commission était l’« élimination de toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes et des filles », Mme Gallardo Hernández a donné la parole à la Vice-Présidente de la Commission de la femme, Adekunbi Abibat Sonaike, du Nigéria. Celle-ci a expliqué que le choix du thème de la session avait été motivé par le fait que, lors de l’évaluation décennale de la mise en œuvre des recommandations et des engagements du Programme d’action de Beijing, les États Membres avaient mis l’accent sur les risques que continuent d’encourir le « groupe vulnérable » que sont les femmes et les filles. « À cette occasion, les États Membres ont en outre identifié les risques nouveaux et de plus en plus importants posés aux femmes par les maux que sont le VIH/sida, l’exploitation et les trafics sexuels, en particulier dans les situations de conflit et de postconflit », a déclaré Mme Sonaike.
La Vice-Présidente a insisté sur la nécessité d’accorder un traitement spécial à la situation des filles, conformément à la nature particulière des discriminations qui s’exercent à leur encontre, comme l’a noté le Programme de Beijing de 1995. L’attention spéciale portée à ce problème permettrait à la communauté internationale de parvenir au renforcement des droits des filles. « C’est en ce sens », a précisé Mme Sonaike, « que la Commission s’est penchée, pour la première fois, sur deux nouveaux projets de résolution. L’un porte sur les mariages forcés ou précoces, et a été présenté par les États-Unis; tandis que l’autre, présenté par l’Afrique du Sud, vise à mettre fin à la pratique des mutilations génitales féminines », a précisé la Vice-Présidente.
Reprenant la parole, Mme Gallardo Hernández, Présidente de la cinquante et unième session de la Commission de la condition de la femme, a salué la présence notable de filles lors des réunions. Cette présence a permis à la Commission d’entendre « le message clair » des filles sur la condition qui leur est faite et, de ce fait, de mieux identifier leurs besoins réels. À cet égard, Mme Gallardo Hernández a tenu à remercier les personnels de l’UNICEF, dont la contribution a permis d’organiser ces rencontres, et elle a souhaité que cette initiative soit renouvelée au cours des prochaines sessions de la Commission.
À quelques heures de la clôture de la cinquante et unième session de la Commission de la condition de la femme, la Présidente a formé le souhait que les délégations s’accordent, sur la base d’un consensus le plus large possible, sur un document final et des conclusions qui reflètent fidèlement la qualité des travaux de la Commission en cette année 2007. Mme Gallardo Hernández a également souhaité que ce document contribue à une relance de l’exigence de la parité entre les sexes au sein des Nations Unies.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel