CONFÉRENCE DE PRESSE DES ENVOYÉS SPÉCIAUX DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL POUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
CONFÉRENCE DE PRESSE DES ENVOYÉS SPÉCIAUX DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL POUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Les Envoyés spéciaux du Secrétaire général pour les changements climatiques, Gro Harlem Brundtland, ancienne Premier Ministre de la Norvège; Ricardo Lagos Escobar, ancien Président du Chili; et Han Seung-soo, ancien Ministre des affaires étrangères de la République de Corée, ont donné cet après-midi une conférence de presse au Siège des Nations Unies, à New York.
Nommés le 1er mai dernier par Ban Ki-moon, les Envoyés spéciaux sont chargés de solliciter les vues d’un groupe représentatif de chefs d’État et de gouvernement, y compris ceux des pays leaders dans les négociations sur les changements climatiques. Ils assisteront le Secrétaire général au cours de ses consultations avec les autres parties prenantes afin de faciliter les négociations multilatérales sur la question au sein de l’ONU.
« Les changements climatiques ne sont pas une question scientifique, il s’agit d’une question politique », a affirmé M. Lagos, qui a expliqué qu’il n’avait pas été nommé à titre d’expert ou même en raison de son bilan en matière de protection de l’environnement, mais en tant que dirigeant politique capable de s’adresser à ses homologues du monde entier.
Interrogée à son tour sur le rôle exact des Envoyés, Mme Brundtland a, pour sa part, déclaré qu’une des raisons pour lesquelles il n’avait pas été possible d’avancer de manière significative, jusqu’à présent, sur la question des changements climatiques, c’est parce que ses implications sont multiples pour les gouvernements. Une question intersectorielle de cette importance doit donc être prise en considération au plus haut niveau, celui des ministres et des chefs d’État, a-t-elle estimé.
La priorité est de faire comprendre aux pays développés, comme aux pays en développement, qu’il est parfaitement possible de développer des énergies renouvelables et de réduire les émissions de gaz à effet de serre, sans sacrifier pour autant la croissance économique, a, de son côté, souligné M. Lagos.
Le Secrétaire général envisage d’ailleurs d’organiser en septembre prochain, dans le cadre de la soixante-deuxième session de l’Assemblée générale, une réunion de haut niveau sur la nécessité de lutter contre les changements climatiques, ont annoncé Mme Brundtland et M. Han, tout en précisant que cet évènement ne serait pas assorti de négociations en vue d’adopter un instrument international. Il s’agit maintenant de changer les mentalités et de relayer la prise de conscience de plus en plus forte, dans tous les pays du monde, de promouvoir un développement durable, a insisté M. Lagos.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel