CONFÉRENCE DE PRESSE DU REPRÉSENTANT PERMANENT DU PORTUGAL, JOAO MANUEL GUERRA SALGUEIRO, S’EXPRIMANT AU NOM DE L’UNION EUROPÉENNE

CONFÉRENCE DE PRESSE DU REPRÉSENTANT PERMANENT DU PORTUGAL, JOAO MANUEL GUERRA SALGUEIRO, S’EXPRIMANT AU NOM DE L’UNION EUROPÉENNE

Le Représentant permanent du Portugal, M. Joao Manuel Guerra Salgueiro, s’exprimant au nom de l’Union européenne, a annoncé cet après-midi, lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU à New York, l’adoption quelques minutes plus tôt par la Troisième Commission (chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles) de l’Assemblée générale d’un projet de résolution réclamant un moratoire sur la peine de mort.

Le texte, intitulé « Moratoire sur la peine de mort », qui doit être désormais soumis à un vote de l’Assemblée générale, a recueilli 99 voix favorables, 52 États Membres ayant voté contre et 33 autres s’étant abstenus.

Le projet de résolution, que parrainaient 87 pays, a fait l’objet de 14 propositions d’amendements devant la Troisième Commission.  « Tous ont été rejetés », a affirmé M. Salgueiro. 

L’Ambassadeur portugais a précisé que le texte n’était pas de la seule initiative de l’Union européenne, puisqu’il bénéficiait de l’appui de nombreuses régions du monde, citant par exemple, parmi les 87 coauteurs, la Nouvelle-Zélande, des pays africains comme l’Angola ou le Gabon, ou des membres du Groupe des États d'Amérique latine et des Caraïbes.

M. Salgueiro s’est félicité du résultat de ce vote, qui intervient, a-t-il dit, au terme d’un « très long processus ».  Cette adoption et le rejet des amendements prouvent, à ses yeux, « une certaine solidité du texte » et constituent une « contribution à la promotion des droits de l’homme ».

De l’avis de M. Salgueiro, le moratoire sur la peine de mort s’inscrit dans la « poursuite d’une tendance » visant soit à abolir la peine capitale, soit à ne pas l’appliquer.

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