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Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DE M. JOHN HOLMES, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT AUX AFFAIRES HUMANITAIRES ET COORDONNATEUR DES SECOURS D’URGENCE DE L’ONU

13/12/2007
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DE M. JOHN HOLMES, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT AUX AFFAIRES HUMANITAIRES ET COORDONNATEUR DES SECOURS D’URGENCE DE L’ONU


« La Conférence a été un succès », a lancé M. John Holmes, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence du système de l’ONU, à la sortie de la Conférence de haut niveau sur le Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF) organisée, ce matin, pour soutenir les activités du Fonds.  À l’occasion d’une conférence de presse, M. Holmes s’est félicité de la tenue de cette réunion « satisfaisante » et de la « grande générosité » dont ont fait preuve les contributeurs et donateurs.  C’est une bonne nouvelle à la fois pour le Fonds et pour les personnes qui bénéficieront de ses interventions, a-t-il souligné.


Le montant des annonces de contributions qui ont été faites au cours de cette Conférence s’élève à près de 420 millions de dollars pour l’année 2008, a indiqué le Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU.  « C’est un résultat encourageant », a-t-il fait observer, en comparant la somme collectée aujourd’hui avec celles des années précédentes qui atteignaient 300 millions en 2006, et 350 millions en 2007.  Les ressources financières générales versées au Fonds auront atteint plus de 1,1 milliard de dollars entre 2006 et 2008, a relevé M. Holmes.  L’objectif fixé pour 2008 était de 450 millions, a-t-il ajouté.  Tout en se félicitant que le montant des contributions annoncées aujourd’hui soit proche de la cible annoncée, il a espéré que d’autres donations allaient être faites au cours de l’année 2008.  Cette Conférence n’était pas la seule et unique opportunité de faire une annonce de contributions aux ressources du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires, a-t-il précisé.


Outre le niveau des contributions, le nombre de donateurs qui ont exprimé ce matin leur soutien au Fonds est également encourageant, a poursuivi le Coordonnateur des secours d’urgence et Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires.  Le Fonds a disposé ces trois dernières années de 93 donateurs, dont 85 États Membres.  Parmi eux, plus de la moitié sont des pays en développement, a-t-il précisé, avant d’estimer que ce fait témoigne de leur engagement.  À un journaliste qui demandait l’identité des donateurs qui ne sont pas des États Membres, M. Holmes a indiqué que des individus, des institutions privées et des compagnies, comme Western Union, font également des donations au Fonds.


Répondant aux remarques d’une journaliste qui s’enquérait des raisons pour lesquelles les États-Unis et la Fédération de Russie n’ont pas annoncé de contributions, il lui a dit de poser directement la question aux intéressés.  La Fédération de Russie a, dans le passé, versé des contributions au Fonds, a cependant indiqué avec mesure M. Holmes.  De même, les États-Unis ont fait des donations en 2006, mais pas en 2007, a-t-il ajouté, avant d’émettre l’espoir que ces deux États Membres finiront par faire une contribution au Fonds dans le courant de l’année.  Il a ensuite déclaré que les États-Unis ont toujours été de généreux contributeurs en matière de financement d’interventions humanitaires, et a émis l’hypothèse que ce pays préfère peut-être verser ses contributions de façon bilatérale et non pas dans un cadre multilatéral.  Le CERF est un Fonds de contributions purement volontaires, a rappelé M. Holmes aux correspondants de presse.


Le CERF a jusqu’ici pu être utilisé d’une manière efficace et a apporté une réponse aux personnes se trouvant dans des zones et des situations de catastrophes naturelles et de conflits, a poursuivi le Coordonnateur des secours d’urgence.  Il a toutefois relevé l’importance de mieux répartir les financements, certaines crises et situations urgentes étant en ce moment mieux financées que d’autres.  Il a ainsi expliqué qu’un tiers du financement du CERF va à des opérations liées à des situations où les interventions ont été sous-financées, tandis que les deux tiers restants sont alloués aux situations qui exigent une réponse rapide.


Revenant plus précisément sur la question, récurrente, de l’allocation des ressources du Fonds, M. Holmes a indiqué que 3% des fonds environ sont alloués au Secrétariat pour la gestion du CERF, et qu’un maximum de 7% du montant des ressources est accordé aux agences des Nations Unies engagées dans le travail humanitaire.  Un total de 10% du montant des ressources va donc à des tâches d’encadrement et d’administration, ce qui est moins que les 13% généralement alloués à ces tâches par d’autres organisations, a-t-il fait valoir.  Il y a toujours des frais d’administration, a-t-il reconnu, mais le CERF essaie de les maintenir au minimum.


Une journaliste a souhaité savoir combien d’argent reçoit le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), relevant par là l’importance que semble revêtir, pour le CERF, la question des réfugiés et des personnes déplacées.  Le HCR est en effet une des plus grandes agences bénéficiaires du CERF, a indiqué M. Holmes.  Il a cependant dit qu’il ne pouvait savoir ou prévoir à l’avance le montant que cette agence recevra, ce montant dépendant de ses besoins.  À titre d’exemple, il a mentionné que le HCR a, en 2007, reçu 30 millions dollars de la part du CERF, soit 9% des fonds alloués par le CERF.  Le plus grand besoin d’aide humanitaire concerne, en effet, les personnes déplacées, a-t-il reconnu.  Au Darfour, 2,4 millions de personnes se trouvent à l’heure actuelle dans des camps et la communauté internationale se doit de les aider, a-t-il rappelé.


Dans l’allocation des fonds, outre la satisfaction des besoins immédiats, le CERF veille également à assurer la sécurité du personnel humanitaire, a-t-il enfin précisé, en réponse à une question.  Assurer, par exemple, la location d’hélicoptères pour permettre aux travailleurs humanitaires d’atteindre des zones reculées fait aussi partie de l’urgence.  C’est sauver des vies, même si à priori cela n’est pas visible à première vue, a insisté le Secrétaire général adjoint.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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