Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DU DIRECTEUR DE L’AGENCE INDONÉSIENNE DE RECONSTRUCTION POUR LA RÉGION ET LA COMMUNAUTÉ D’ACEH ET DE NIAS

16/11/2007
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU DIRECTEUR DE L’AGENCE INDONÉSIENNE DE RECONSTRUCTION POUR LA RÉGION ET LA COMMUNAUTÉ D’ACEH ET DE NIAS


La reconstruction de la région d’Aceh et de Nias en Indonésie, près de trois ans après le tsunami dévastateur de décembre 2004, est un succès et continue de très bien progresser, a déclaré aujourd’hui le Directeur de l’Agence indonésienne de reconstruction et de relèvement pour la région et la communauté d’Aceh et de Nias, M. Kuntoro Mangkusubroto, lors d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies à New York.


« Je suis venu pour rendre compte aux Nations Unies et aux pays donateurs de ces progrès.  Tout s’est déroulé jusqu’à maintenant comme prévu.  La reconstruction avance sans problèmes », a dit M. Mangkusubroto.


À la date du 29 octobre 2007, 102 063 maisons ont été construites alors que le tsunami en avait détruit 120 000 et endommagé 70 000, selon les chiffres que le Directeur a fournis.  « Nous allons achever notre programme en matière de logement en avril 2008 », a-t-il annoncé, en précisant toutefois que cela ne signifiait pas que toutes les maisons avaient été bien construites.


« Nous admettons qu’il y a des problèmes mais cela arrive dans des efforts de reconstruction de cette ampleur.  Nous devons réparer un certain nombre de maisons qui ne peuvent pas être occupées.  Certaines d’entre elles ont été construites sans fosses septiques, de nouveaux villages n’ont pas de routes adéquates », a-t-il expliqué.


Le tsunami a également détruit 3 000 km de routes, 120 ponts, 14 ports, 11 aéroports et pistes d’atterrissage, 60 000 hectares de terres agricoles, 2 006 écoles, 127 cliniques.  Quelque 2 500 enseignants ont été tués et 167 228 élèves ont perdu leur école.


Aujourd’hui, 1 586 km de routes, 17 ports, 10 aéroports et pistes d’atterrissage, 822 écoles, 515 cliniques ont été reconstruits ou construits, 63 923 hectares de terres agricoles réhabilités, et 21 962 enseignants formés.  Selon M.  Mangkusubroto, la tâche la plus difficile est de remplacer les 2 500 enseignants tués.


Le Directeur s’est en revanche félicité que le réseau de cliniques dans les villages à Aceh soit désormais bien supérieur à la moyenne nationale, soit une clinique pour 14 000 habitants contre une clinique pour 28 000 habitants dans le reste de l’Indonésie.


Il a remercié la communauté internationale pour l’aide fournie aux victimes du tsunami.  Sur les 7,2 milliards de dollars américains promis, 6,4 milliards ont été effectivement versés, soit un taux de 89%, s’est-il félicité.  Il a souligné qu’une unité anti-corruption avait été créée au sein de son agence.


Il a par ailleurs estimé que le gouvernement local devait se préparer pour la suite, une fois que les milliards de dollars d’aide internationale auront été dépensés « afin que l’économie locale ne retourne pas à la situation d’avant le tsunami »


M. Mangkusubroto a déclaré qu’il était également venu à New York pour voir comment il était possible « de préserver toutes les connaissances, les leçons apprises de la reconstruction, pour que si quelque chose de similaire se produit ailleurs, qu’on ne reparte pas de zéro ».  « Il s’agit d’être en mesure de partager nos connaissances avec d’autres États Membres », a-t-il dit.


Répondant à quelques questions, M. Mangkusubroto a confirmé qu’Aceh était une province où la Charia était appliquée.  Il a reconnu qu’il y avait « beaucoup d’ONG, de groupes d’hommes d’affaires, de délégations gouvernementales, d’organisations multilatérales qui, en venant à Aceh, posent des questions à propos de la Charia.


« J’ai demandé aux responsables religieux locaux de préparer une explication d’environ 10 minutes pour expliquer que la Charia ne se limite pas qu’aux châtiments », a-t-il déclaré.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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