En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DE M. B. LYNN PASCOE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT AUX AFFAIRES POLITIQUES DE L’ONU

06/11/2007
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DE M. B. LYNN PASCOE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT AUX AFFAIRES POLITIQUES DE L’ONU


Le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l’ONU, M. B. Lynn Pascoe, a expliqué aujourd’hui lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU à New York que le projet du Secrétaire général de renforcer les effectifs du Département des affaires politiques (DPA) lui permettrait de mieux remplir sa mission.


Le DPA compte embaucher 70 personnes dans la catégorie « professionnels », dont 90% aux niveaux P2, P3 et P4 et 31 personnes dans la catégorie « services généraux ».  Au total, le coût de cette augmentation d’effectifs s’élèvera à 21 millions de dollars pour les deux premières années.


« En fait, le problème que nous avons est qu’on nous demande de faire des choses qui dépassent largement les ressources disponibles », a déclaré M. Pascoe.  « Nous manquons de gens et cela entraîne des retards », a-t-il insisté.


Les études faites sur le DPA ont montré que lorsqu’un fonctionnaire est chargé de se concentrer sur un dossier en particulier, les autres parties de son travail en souffrent, a-t-il dit. Chaque analyste ayant plusieurs pays à couvrir, il suffit qu’il se passe quelque chose dans un pays pour que les autres soient ignorés, a-t-il ajouté.


Il a pris l’exemple de la Somalie, où il a dû envoyer sur le terrain son fonctionnaire chargé du dossier.  « Soudain, j’avais quatre ou cinq autres pays qui n’étaient pas couverts parce que nous sommes en sous-effectifs », a-t-il déclaré.


M. Pascoe a également raconté que lorsqu’il est arrivé à son poste, il y avait un tel manque d’argent pour les voyages que certaines personnes n’avaient pas pu aller une seule fois en trois ans dans les pays qu’elles couvraient.


Il a toutefois précisé que le Contrôleur ne finançait jamais complètement les besoins compte tenu du temps qu’il faut pour pourvoir les postes.  « Le chiffre le plus réaliste est de l’ordre de 17 millions de dollars par an », a-t-il affirmé.  Interrogé sur les éventuelles réticences de certaines délégations concernant ces augmentations d’effectifs, il a estimé qu’il s’agissait d’« une petite somme d’argent » comparé à ce qui pourra être fait.


M. Pascoe a dit vouloir des gens plus jeunes qu’il veut pouvoir envoyer sur le terrain.  « Si par exemple, le Secrétaire général décide de nommer un envoyé spécial et de le dépêcher sur le terrain, il faut que nous soyons capables d’envoyer des gens avec lui rapidement.  Nous voulons être plus actifs et plus utiles », a-t-il dit.


En augmentant les effectifs, l’idée est de permettre au DPA de se concentrer de manière plus efficace sur sa stratégie, a dit M. Pascoe.  Par exemple, dans l’unité de médiation, l’objectif est d’être plus méthodique sur les techniques qui marchent.


Le Secrétaire général adjoint a écarté le risque d’un éventuel chevauchement des activités de son Département avec celles du Département des opérations de maintien de la paix (DOMP).  Il a indiqué que son Département avait l’intention de développer les bureaux régionaux avec l’objectif de fournir davantage de conseils politiques.  Actuellement, il existe un Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest.  L’idée est d’en ouvrir un pour la région de l’Afrique centrale et des Grands Lacs, un pour l’Asie centrale, un autre pour l’Europe du Sud-Est, un autre pour l’Amérique centrale et un autre pour l’Asie du Sud-Est.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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