CONFÉRENCE DE PRESSE DE PAOLO SÉRGIO PINHEIRO, RAPPORTEUR SPÉCIAL SUR LA SITUATION DES DROITS DE L’HOMME AU MYANMAR
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE PAOLO SÉRGIO PINHEIRO, RAPPORTEUR SPÉCIAL SUR LA SITUATION DES DROITS DE L’HOMME AU MYANMAR
Le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme au Myanmar, M. Paolo Sérgio Pinheiro, a confirmé ce soir, devant la presse, que les autorités du Myanmar avaient donné son accord à sa visite dans le pays.
« Je partirai probablement aussitôt après M. Ibrahim Gambari », a déclaré M. Pinheiro, lors d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies à New York, précisant que sa visite aura lieu avant le 17 novembre.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Myanmar, M. Ibrahim Gambari, qui s’était déjà rendu dans le pays au début du mois d’octobre, devrait, quant à lui, faire à nouveau le déplacement au cours de la première semaine du mois de novembre.
M. Pinheiro a indiqué avoir l’intention de rassembler des informations, de recueillir des témoignages et des données, et de vérifier les accusations sur les violations actuelles des droits de l’homme au Myanmar. Il s’attachera en particulier à déterminer le nombre des personnes emprisonnées, en examinant leurs conditions de détention, ainsi que le nombre des victimes de la répression des manifestations.
Le Rapporteur spécial a souligné que la nature de sa visite était différente de celle de M. Gambari et qu’il n’était pas supposé rencontrer les mêmes personnes que lui, comme par exemple la cheffe de l'opposition et lauréate du prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi.
Cette visite, a-t-il affirmé, est liée au mandat qu’il a reçu du Conseil des droits de l’homme, lors de sa session extraordinaire sur la situation des droits de l’homme au Myanmar, le 2 octobre dernier. Il devra ainsi présenter son rapport devant le Conseil des droits de l’homme le 11 décembre prochain.
M. Pinheiro a estimé qu’une « situation de crainte » était toujours de mise au Myanmar. « Je ne pense pas que la répression s’est terminée », a-t-il déclaré, tout en émettant la crainte que « les détentions se poursuivent ».
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