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Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE PROCHAIN DIALOGUE DE HAUT NIVEAU SUR LE FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT (23-24 OCTOBRE 2007)

22/10/2007
Communiqué de presseConférence de presse
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE PROCHAIN DIALOGUE DE HAUT NIVEAU SUR LE FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT (23-24 OCTOBRE 2007)


M. Robert Pollock, du Cabinet du Président de la soixante-deuxième session de l’Assemblée générale et M. Oscar de Rojas, Directeur du Bureau du financement du développement du Département des affaires économiques et sociales (DESA) ont présenté cet après-midi, au cours d’une conférence de presse, les grandes lignes du débat sur le Dialogue de haut niveau sur le financement du développement qui se tiendra les 23 et 24 octobre 2007 au Siège des Nations Unies et auquel participeront le Premier Ministre de la Bosnie Herzégovine, 21 Ministres et 83 délégations.


C’est un dialogue, a précisé M. de Rojas, qui se tient, tous les deux ans, mais qui présente cette année la particularité d’être la dernière ligne droite avant la Conférence internationale de suivi de la mise en œuvre des engagements sur le financement du développement de Doha, au Qatar à la fin de 2008. 


De son côté, M. Pollock a rappelé que le financement du développement figurait parmi les priorités du Président de l’Assemblée générale, M. Srgjan Kerim, qui a fait partie de l’équipe chargée des préparatifs de la Conférence de Monterrey au Mexique, en mars 2002.  Il a déclaré que les recommandations de Monterrey étaient aussi les moyens d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).  Il a estimé que nous devrions faire beaucoup d’efforts pour atteindre ces OMD d’ici à 2015, notant cependant qu’en raison des conditions actuelles, les pays d’Afrique sub-saharienne ne pourront atteindre certains de ces Objectifs avant la fin du siècle.   


Si l’aide publique au développement (APD) a beaucoup augmenté depuis 2005, a-t-il ajouté, certains pays se sont interrogés sur la nature véritable de cette aide qui semble se limiter à réduire la dette.  Cette réduction de la dette s’est traduite par des investissements dans les services publics, de santé et de l’éducation, a-t-il reconnu, tout en prévenant que, la dette diminuant, les donateurs devront faire preuve de créativité et de transferts effectifs de capitaux après 2008.  Par ailleurs, il a noté que l’aide humanitaire et la réduction de la dette étaient considérées comme une forme d’APD et que le débat était donc clos à ce sujet au niveau international.


Oscar de Rojas a abordé la question des transferts de fonds et des sources innovantes de financement, que les pays en développement ne veulent pas considérer comme une forme d’APD, des questions qui ont été intégrées aux discussions sur le financement du développement.  S’agissant tout particulièrement des transferts de fonds issus de l’immigration, il a fait sienne l’idée selon laquelle ces transferts ne devraient pas être traduits par la coopération mais par des flux privés.  En ce qui concerne les sources innovantes de financement - sources additionnelles de développement - il a notamment souligné l’originalité du Groupe de promotion des taxes de solidarité pour le développement lancé conjointement par la France et le Brésil et qui s’est traduit par une première réalisation concrète avec la mise en place d’une taxe sur les billets d’avion.  À cet égard, il a déclaré qu’il y avait un consensus croissant que cette source devait être considérée comme une source additionnelle de financement du développement et non de l’APD.  En outre, il a également mis l’accent sur la responsabilité première des États en matière de financement du développement en rappelant leur rôle pour promouvoir un environnement national propice au développement et à la croissance économiques.  Il a précisé que le futur consensus de Doha ne concernerait pas seulement les OMD de 2015, mais devaient se soucier aussi de l’après 2015.  Il a dit que si tout le monde, à l’exception des États-Unis, avait accepté le principe de l’objectif des 0,7% du PIB en faveur de l’APD, toute la question est la lenteur des progrès réalisés pour atteindre cet objectif, même si la proportion d’ensemble avait augmenté depuis 2005.


Rappelant que le Consensus de Monterrey fêtait aussi le premier accord international impliquant une participation du secteur privé et de la société civile, Oscar de Rojas a souligné l’importance et la qualité des consultations conduites le 11 octobre avec le secteur privé et ce matin avec la société civile.  Des consultations, a-t-il dit, qui ont été l’occasion d’entendre des interventions innovantes sur les moyens de diriger les capitaux privés vers les pays en développement.


Quant à l’organisation de cet événement, les intervenants ont précisé que lajournée du 23 octobre sera consacrée à des interventions officielles alors que celle du 24 octobre sera consacrée le matin à la tenue de six tables rondes qui couvriront les six grands domaines thématiques du Consensus de Monterrey : la mobilisation des ressources financières domestiques; la mobilisation des ressources internationales telles que les investissements étrangers directs et les flux financiers privés; le commerce international; la coopération technique et financière internationale en faveur du développement; la dette extérieure; et les questions systémiques, y compris la cohérence des systèmes monétaires, financiers et commerciaux.  Enfin, mercredi après-midi, 24 octobre, sera consacrée à une plénière interactive qui fera le bilan de ces deux jours de travaux.  Le Président de l’Assemblée générale publiera un résumé de ces débats dans quelques semaines qui servira de base de travail pour construire le consensus de Doha.


Robert Pollock a particulièrement mis l’accent sur la quatrième table ronde qui sera modérée par Jeffrey Sachs et coprésidée par le Ministre des finances du Bangladesh et un représentant du Gouvernement de la Finlande, et s’est félicité du bon équilibre des représentations régionales au sein des différentes tables rondes.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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