Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LA RÉUNION DE VIENNE POUR FACILITER L’ENTRÉE EN VIGUEUR DU TRAITÉ D’INTERDICTION COMPLÈTE DES ESSAIS NUCLÉAIRES

25/09/2007
Communiqué de presseConférence de presse
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LA RÉUNION DE VIENNE POUR FACILITER L’ENTRÉE EN VIGUEUR DU TRAITÉ D’INTERDICTION COMPLÈTE DES ESSAIS NUCLÉAIRES


Au cours d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies à New York, le Secrétaire exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), Tibor Toth, a déclaré aujourd’hui que les capacités du Système de surveillance international des essais nucléaires mis en place dans le cadre du Traité ont été grandement renforcées.  Il a souligné que l’interdiction des essais nucléaires était une mesure effective de désarmement nucléaire et de non-prolifération, ajoutant que le consensus était plus que jamais crucial pour que le Traité, adopté en 1996, entre en vigueur. 


Il a indiqué que la Cinquième conférence sur la facilitation de l’entrée en vigueur du Traité (TICE), tenue à Vienne (Autriche), les 17 et 18 septembre, s’était conclue sur un message fort appelant tous les États qui ne l’ont pas encore fait à signer et à ratifier le Traité.


À ce jour, le TICE a été signé par 177 États et ratifié par 140. Toutefois, pour entrer en vigueur, le Traité doit être ratifié par 44 États ayant des responsabilités particulières et dont la liste est annexée au TICE.  Dix de ces États n’ont pas encore fait le nécessaire.  Le TICE interdit toute explosion nucléaire sur terre et dans son atmosphère. 


Sergio Duarte, le Haut représentant du Secrétaire général des Nations Unies pour les affaires de désarmement, présent à la conférence de presse, a souligné que le Secrétaire général avait fait du désarmement « l’une des priorités de son mandat ».  Il a souhaité que les États Membres comprennent l’importance d’une entrée en vigueur rapide du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires.  Il a souhaité que d’autres initiatives concernant des instruments de désarmement reçoivent également l’attention des gouvernements afin que le désarmement retrouve toute sa place dans l’ordre du jour des Nations Unies.


De son côté, M. Toth a présenté les progrès dans l’établissement du système de vérification du TICE.  « Nous sommes à la veille du premier anniversaire du test nucléaire en République populaire démocratique de Corée (RPDC), en octobre 2006, et ce jour-là le système de vérification du TICE a fait la preuve de son utilité », a-t-il déclaré, en expliquant que l’interdiction des essais nucléaires et le système de vérification prévu par le Traité devaient « aller main dans la main ».


Mme Ursula Plassnik, Ministre des affaires étrangères de l’Autriche, pays hôte de la Cinquième conférence sur l’entrée en vigueur du Traité et qui assure actuellement la coprésidence de l’OTICE, a quant à elle évoqué l’expérience européenne de la Communauté économique du charbon et de l’acier (CECA) comme un exemple de bonne pratique.  « Nous n’avons pas besoin de réinventer la roue, les outils sont là », a indiqué Mme Plassnik. « La CECA a permis un contrôle multilatéral des technologies et un renforcement de la confiance des pays concernés, qui s’est révélé un outil efficace d’élimination des risques de conflit ».


Bruno Stagno Ugarte, Ministre des affaires étrangères du Costa Rica, qui assure avec l’Autriche la coprésidence de l’OTICE, a déclaré que les différentes réunions qui avaient eu lieu sur la question de la prolifération et du désarmement ces dernières années avaient laissé un vide.  « La Déclaration finale de la Conférence de Vienne en septembre dernier prouve que ce vide est en passe d’être comblé », a-t-il conclu, en se félicitant que le TICE soit aujourd’hui de plus en plus reconnu comme « l’un des piliers du système multilatéral pour un monde plus sûr ».


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