CONFÉRENCE DE PRESSE DE RICHARD KINLEY, SECRÉTAIRE EXÉCUTIF ADJOINT DE LA CONVENTION-CADRE DES NATIONS UNIES SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
CONFÉRENCE DE PRESSE DE RICHARD KINLEY, SECRÉTAIRE EXÉCUTIF ADJOINT DE LA CONVENTION-CADRE DES NATIONS UNIES SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Invité aujourd’hui du Point de presse, Richard Kinley, le Secrétaire exécutif adjoint de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), est venu évoquer la réunion de haut niveau, prévue le
24 septembre, sur le réchauffement de la planète.
À ce stade, plus d’une centaine de Chefs d’État ou de gouvernement ont déjà répondu à l’invitation du Secrétaire général de participer à cette manifestation, qui aura lieu à la veille du débat général de la soixante-deuxième session de l’Assemblée générale.
La tenue de cette réunion coïncide avec une évolution majeure de la prise de conscience du phénomène des changements climatiques, perçu non plus simplement comme un problème d’environnement, mais comme un problème de société et de développement, a expliqué M. Kinley. Elle répond par ailleurs aux préoccupations du Secrétaire général face au manque de progrès dans les négociations visant à aboutir à un nouvel accord qui succéderait au Protocole de Kyoto, après son expiration en 2012, a-t-il ajouté.
La gouvernance internationale sur le climat repose en effet sur deux traités internationaux fondamentaux: la Convention-cadre, qui est entrée en vigueur le
21 mars 1994 et a été ratifiée à ce jour par 189 États; et le Protocole de Kyoto, entré en vigueur en février 2005 et ratifié à ce jour par 156 États, à l’exception notable des Etats-Unis et de l’Australie.
Lors d’un débat convoqué en juillet dernier par l’Assemblée générale, le Secrétaire général avait déjà appelé tous les États Membres à hâter les négociations pour mettre au point un nouvel accord d’ici à 2009. La réunion de haut niveau vise précisément à relancer l’intérêt pour les négociations du « successeur de Kyoto », à l’approche de la Conférence de Bali, qui se tiendra en décembre dans le cadre de la CCNUCC, a souligné Richard Kinley.
Répondant à une question sur l’utilisation de l’énergie nucléaire, le Secrétaire exécutif adjoint a répondu qu’il s’agissait d’un des enjeux les plus importants de la lutte contre les changements climatiques et que la réunion permettrait d’entendre les points de vue de ses partisans, comme de ses détracteurs.
Enfin, M. Kinley s’est félicité des conclusions de la réunion des délégués de la CCNUCC, qui s’est tenue la semaine dernière à Vienne, au cours de laquelle un consensus s’est dégagé sur les changements à apporter aux schémas d’investissements et au financement international, et en particulier à l’augmentation des flux financiers vers les pays en développement.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel