CONFÉRENCE DE PRESSE DE MARGARETA WAHLSTRÖM, COORDONNATRICE ADJOINTE DES SECOURS D’URGENCE
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE MARGARETA WAHLSTRÖM, COORDONNATRICE ADJOINTE DES SECOURS D’URGENCE
La Coordonnatrice des secours d’urgence, Margareta Wahlström, a affirmé ce matin, au Siège des Nations Unies à New York, qu’aujourd’hui « les cas de phénomènes extrêmes sont de plus en plus fréquents » et, c’est pourquoi, gouvernements, communautés et individus doivent faire de l’atténuation des catastrophes naturelles une partie intégrante de leurs plans de développement et de leurs décisions.
Actuellement, outre l’Asie du Sud, le Soudan, la Colombie et d’autres parties de l’Amérique latine, l’Asie du Sud-Est et l’Afrique de l’Est sont touchés par des inondations graves, a déclaré Mme Wahlström, lors d’une conférence de presse. Selon elle, « le risque important réside dans le fait qu’un très grand nombre de personnes vivent dans les régions les plus vulnérables du monde ».
Mme Wahlström, qui est également Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires, a indiqué que les changements climatiques étaient aujourd’hui responsables d’environ 55 à 65% des catastrophes naturelles dans le monde. Le nombre des inondations, par exemple, a augmenté de 200 à 400% par an au cours de la dernière décennie, affectant près de 500 millions de personnes et sollicitant de façon importante le système humanitaire international.
Néanmoins, le taux de mortalité dans les inondations a diminué grâce aux systèmes d’alerte précoce et aux efforts de préparation entrepris au cours des dernières décennies par les organisations internationales, a-t-elle souligné. De telles catastrophes, a-t-elle ajouté, n’en demeurent pas moins meurtrières et détruisent les troupeaux, les infrastructures, les habitations et les systèmes de santé.
Malheureusement, nombre des régions les plus vulnérables aux inondations et aux cyclones, telles que les plaines inondables, les deltas et les côtes, sont les mêmes qui attirent les populations ou que les habitants ont dû mal à quitter, en raison de la fertilité des terres et d’autres avantages.
Par conséquent, selon la Coordonnatrice des secours d’urgence, « le défi pour les pays, les organisations et les individus est de savoir si nous pouvons changer notre comportement afin de réduire les effets de ces événements, sachant qu’au cours des 20 prochaines années, d’autres graves événements climatiques surviendront ».
Dans cette perspective, a poursuivi Mme Wahlström, il est essentiel que les gouvernements et les organisations prennent en compte la stratégie internationale de prévention des catastrophes lorsqu’ils créent des mécanismes nationaux de planification.
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