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AG/10641

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE: LE SYSTÈME DE L’ONU APPELLE À RENFORCER SON APPUI À LA MISE EN ŒUVRE DU NEPAD

19/10/2007
Assemblée généraleAG/10641
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Assemblée générale                                         

Soixante-deuxième session                                  

29e séance plénière – après-midi


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE: LE SYSTÈME DE L’ONU APPELLE À RENFORCER SON APPUI À LA MISE EN ŒUVRE DU NEPAD


L’Assemblée générale a achevé son débat sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).  Face aux défis liés à cette mise en œuvre, les sept délégations, qui sont intervenues aujourd’hui, ont souligné la nécessité de renforcer le rôle d’appui des Nations Unies.  Aussi le représentant du Cameroun a-t-il dit attendre de l’ONU « qu’elle joue, au sein de la communauté internationale, le rôle d’incitation, de mobilisation et de coordination des apports et des initiatives déployées pour féconder les efforts des pays africains. »


Dans cette optique, les délégations du Cameroun, du Rwanda et de l’Angola ont plaidé pour le maintien et le renforcement du Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique, en réponse à la proposition du Secrétaire général de procéder à un remaniement organisationnel des activités de l’ONU sur le continent africain. 


Plusieurs mesures ont été proposées pour consolider le rôle dudit Bureau, parmi lesquelles figurent la préservation de son intégrité, la création d’un poste de secrétaire général adjoint, le pourvoi urgent de tous les postes et le déploiement de ressources additionnelles pour permettre au Bureau d’accroître ses capacités de planification des programmes, de suivi et d’évaluation des résultats.


En rappelant que les besoins de l’Afrique sont d’une telle importance et spécificité qu’ils doivent jouir aux Nations Unies d’une attention continue, le représentant du Rwanda a proposé la tenue, au cours de la prochaine session de l’Assemblée générale, d’une réunion de haut niveau sur les besoins de développement de l’Afrique


Le continent africain étant en retard dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), les partenaires au développement ont été exhortés à définir une nouvelle architecture de l’aide plus coordonnée et à harmoniser les normes et réglementations existantes.  Ils ont aussi été appelés à tenir leurs engagements de doubler l’aide publique au développement (APD) d’ici à 2015, à alléger le fardeau de la dette et à favoriser l’intégration de l’Afrique dans le commerce international.


L’intégration s’est d’ailleurs renforcée en 2006 puisque le continent africain a enregistré une croissance économique inégalée par rapport aux 30 dernières années, a souligné l’Observateur du Saint-Siège.  Des progrès considérables ont ainsi été accomplis dans de nombreux pays africains grâce au cadre du NEPAD. 


La prochaine séance plénière de l’Assemblée générale aura lieu le lundi 22 octobre à partir de 15 heures.  Elle se prononcera sur les recommandations de son Bureau.


NOUVEAU PARTENARIAT POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE: PROGRÈS ACCOMPLIS DANS LA MISE EN ŒUVRE ET APPUI INTERNATIONAL; LES CAUSES DES CONFLITS ET LA PROMOTION D’UNE PAIX ET D’UN DÉVELOPPEMENT DURABLES EN AFRIQUE


Déclarations


M. YOUCEF YOUSFI (Algérie) a estimé que la réponse africaine aux nouveaux défis de la paix et de la sécurité doit se traduire par une nouvelle approche fondée sur les capacités africaines, une volonté politique et un engagement stratégique de rapatriement sur le sol africain des actions de construction et de consolidation de la paix.  Il a regretté le retard des pays africains dans la réalisation de la majorité des OMD.  Il a toutefois affirmé que l’augmentation de l’APD, la mise en œuvre de l’initiative d’allégement de la dette multilatérale et bilatérale et les avancées dans la libéralisation effective du commerce international devraient pouvoir constituer des étapes importantes sur la voie de la réalisation des objectifs que la communauté internationale s’est fixée pour le développement du continent africain.


Il a par ailleurs rappelé que l’Algérie n’a ménagé aucun effort pour traduire les Objectifs du Millénaire en actes concrets de sa politique nationale de développement, et qu’elle a également œuvré dans le cadre de l’initiative du NEPAD en vue de promouvoir tous les efforts tendant au développement de l’Afrique.  « La consolidation des réformes au plan interne à travers le renforcement de la démocratie et de l’état de droit s’inscrit dans le cadre de notre volonté de poursuivre la modernisation de notre État, de notre économie et de notre société », a-t-il avancé.  Il a conclu en affirmant que son pays s’est soumis volontairement au Mécanisme d’examen par les pairs.


M. KYAW TINT SWE (Myanmar) a rappelé l’impact mortel du paludisme, alors que près d’un million de personnes en sont mortes rien qu’en Afrique.  C’est une situation pourtant évitable si les ressources nécessaires étaient mises à disposition des pays concernés, a-t-il ajouté.  Sa délégation a donc invité la communauté internationale à fournir une assistance efficace pour mettre en œuvre les stratégies de santé publique du NEPAD et de l’Union africaine.  Il a ensuite rappelé que le libre-échange était le moteur de la croissance qui permettrait aux pays africains d’atteindre leurs objectifs de développement.  C’est la raison pour laquelle le Myanmar a appelé à la pleine participation des pays en développement aux négociations de Doha.  Le représentant a donc apporté le soutien de sa délégation à la requête des pays africains d’obtenir une assistance pour pouvoir se conformer aux normes techniques et sanitaires et pour faire face aux coûts de la mise en œuvre des autres accords de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).


M. JOSEPH NSENGIMANA (Rwanda) a soutenu l’initiative du NEPAD, et s’est réjoui des actions et politiques mises en œuvre dans de nombreux secteurs jugés prioritaires.  Il a en outre indiqué que son pays a accueilli la première table ronde du Programme sur le développement agricole de l’Afrique, au cours de laquelle a été signé le « Rwanda compact », qui représente l’engagement mutuel entre la Commission de l’Union africaine (UA), le Marché commun pour l’Afrique orientale et australe (COMESA) et les partenaires de développement.  Il a par ailleurs souligné que le Rwanda a été parmi les premier pays à s’être soumis au Mécanisme d’examen par les pairs, et s’attache par conséquent à mettre en œuvre les réformes prônées. 


Le représentant a également affirmé que son pays est fier d’avoir lancé l’initiative « e-schools » sous l’égide du NEPAD en octobre 2006, et qui vise à fournir à tous les enfants scolarisés un accès à l’Internet d’ici à 2009.  Il a en outre indiqué que son gouvernement, en partenariat avec le secteur privé américain, a lancé le programme « un ordinateur portable pour chaque enfant » qui doit être achevé en 2012.  Le Rwanda, a-t-il également avancé, fait aussi partie de l’initiative des 12 pays dite « Protocole de Kigali » dont le but est d’ouvrir un accès élargi à des communications électroniques fiables.  Nous sommes aussi, a ajouté le représentant, fiers d’accueillir à la fin du mois le Sommet « Connectez l’Afrique ».


Sur le plan de l’allégement de la dette, M. Nsengimana a rappelé que son pays a bénéficié de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), et que celle-ci a permis de dégager des ressources pour les programmes de développement social.  Toutefois, il reste encore à faire, a-t-il dit, en regrettant la diminution de l’APD en 2005 et sa stagnation en 2006, avant de plaider pour une nouvelle architecture de l’aide, basée sur une plus grande coordination, davantage d’harmonisation, moins de fragmentation et une meilleure affectation de l’aide.


Le représentant a conclu, en appui, la convocation d’une réunion de haut niveau sur le développement de l’Afrique à la prochaine session de l’Assemblée.  Il a aussi milité pour le renforcement du Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique.  Ce Bureau, a-t-il dit, est d’une grande importance pour l’Afrique et joue un rôle très important dans la coordination de l’appui international.  Ce Bureau ne pourra remplir le mandat que lui a conféré l’Assemblée générale sans avoir à sa tête une autorité effective comme un Secrétaire général adjoint.  Il a donc réitéré l’appel du Groupe africain  pour la création d’un tel poste et pour la nomination rapide du personnel requis aux postes vacants. 


M. VIRGILIO MARQUES FARIA (Angola) a déclaré que le NEPAD représentait une opportunité unique de satisfaire les besoins de l’Afrique dans le cadre d’un partenariat mondial.  Saluant les progrès déjà accomplis, il a cependant estimé que les efforts déployés demeuraient insuffisants, en particulier pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).  Le représentant a estimé qu’il fallait commencer par financer les projets en attente dans les domaines de l’agriculture, de la santé, de l’éducation et du développement des infrastructures.  Des progrès substantiels sont nécessaires à plusieurs égards, a-t-il affirmé.  Tout d’abord, il faut que les partenaires réalisent la nécessité de passer d’une assistance d’urgence à une aide au développement véritable.  En outre, il est nécessaire d’améliorer l’efficacité de l’aide au développement, tout en reconnaissant que cela ne sera pas possible sans une coordination des politiques, des normes et des règlementations existantes.  Ainsi, les progrès obtenus dans la réduction des coûts de transaction et l’harmonisation des politiques ne doivent pas être compromis par un déclin des capitaux, l’absence d’un système commercial équitable, qui tienne compte des besoins spécifiques de l’Afrique, et par un niveau insignifiant d’investissements étrangers directs (IED). 


D’autre part, nous devons tout faire pour honorer nos engagements, a poursuivi M. Faria, qui a expliqué que la hausse de l’aide en direction de l’Afrique devait impliquer un financement prévisible, adéquat et durable.  Il a étroitement lié l’augmentation de la quantité de l’aide aux programmes d’allègement de la dette ne bénéficiant qu’à un nombre très limité d’États africains en vertu d’un critère de viabilité de la dette qui ne correspond pas à leurs besoins en développement.  Enfin, la communauté internationale devrait appuyer les efforts déployés pour renforcer la compétitivité économique et les capacités du secteur privé africain.  Prônant un partenariat mondial, le représentant a jugé qu’au sein des Nations Unies, une manière de permettre à ce partenariat de répondre aux besoins de l’Afrique serait de préserver l’intégrité du Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique.  En plus de son rôle de plaidoyer, le Bureau peut surveiller et assurer une mise en œuvre et évaluation coordonnée des activités entreprises par le système de l’ONU.  Il a aussi appelé à la nomination rapide du personnel requis aux postes vacants dans le Bureau du Conseiller et à la création d’un poste de secrétaire général adjoint.


M. MARTIN BELINGA-EBOUTOU (Cameroun) a affirmé au sujet du NEPAD que si d’un côté comme de l’autre des efforts, assortis de progrès louables ont été accomplis, à ce stade la situation de l’Afrique demeure préoccupante.  Les résultats obtenus aujourd’hui, a-t-il précisé, demeurent encore bien loin des buts et objectifs communs.  Il a estimé que la tâche qui reste est immense.  Pour arriver aux résultats escomptés, il a conseillé la détermination.  Dans cette perspective, a-t-il dit, l’Organisation des Nations Unies a un rôle à jouer.  Les peuples des Nations Unies qui sont en Afrique, a dit le représentant, attendent que notre Organisation joue, au sein de la communauté internationale le rôle d’incitation, de mobilisation et de coordination des apports et des initiatives déployées pour féconder les efforts des pays africains ».


Partant de cette attente, le représentant est revenu sur la nécessité de renforcer le Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique.  Il a proposé à cet égard cinq mesures.  La première a trait au maintien de l’intégrité et du haut niveau du Bureau pour que celui-ci agisse de manière intégrée et à un niveau de représentation et de dialogue appropriés avec des divers partenaires dans l’accomplissement de son triple rôle stratégique.  Il a ensuite proposé un pourvoi urgent à tous les postes du Bureau surtout celui du Conseiller spécial.  La prolongation de sa vacance, selon lui, affaiblirait la direction et le leadership du Bureau.  La troisième mesure concerne l’accroissement des capacités du Bureau pour la mobilisation de l’opinion et des ressources, la planification des programmes, le suivi et l’évaluation des résultats.  Il faudrait aussi ajouter des postes et des ressources opérationnelles additionnelles comme proposé par le Secrétaire général.


Le représentant a proposé comme quatrième mesure la clarification du rôle du Bureau du Conseiller spécial par rapport aux autres entités du Secrétariat pour éviter des doubles emplois.  Il a constaté que l’Afrique atteindra difficilement les objectifs fixés si les partenaires de développement ne tiennent pas tous leurs engagements conformément au calendrier convenu.  La situation du continent, a-t-il dit, invite à plus d’imagination dans la conception de solutions, à plus de détermination dans les actions à entreprendre et à plus de générosité dans leur mise en œuvre.


Concernant la promotion de la paix et du développement durables, il a déclaré que les rapports du Secrétaire général sont édifiants sur la détermination et la volonté des pays africains d’intervenir eux-mêmes dans les conflits pour maintenir la paix et construire une Afrique exempte de conflits.  À cet effet, il a suggéré que le prochain rapport du Secrétaire général mentionne l’architecture de paix et de sécurité élaborée par la Communauté économique des États d l’Afrique centrale (CEEAC).


Mgr CELESTINO MIGLIORE, Observateur permanent du Saint-Siège, s’est félicité de l’accélération de la croissance économique enregistrée en Afrique au cours de l’année écoulée, en précisant qu’elle a atteint un niveau inégalé par rapport aux 30 dernières années.  Attribuant ce succès également au NEPAD, il a pourtant souligné que ces signes positifs contrastent avec les situations de conflits et les formes extrêmes de pauvreté difficiles à déraciner.  L’Afrique est toujours à la traîne par rapport aux autres régions du monde, a-t-il rappelé, en soulignant que l’appui de la communauté internationale est décisif pour aider l’Afrique à répondre à ses défis et à consolider ses acquis.


Il a réaffirmé le soutien du Saint-Siège à une approche globale de la prévention, de la gestion et du règlement des conflits en Afrique, en saluant les différents mécanismes mis en place par l’Union africaine.  Il a, par exemple, appelé la communauté internationale à soutenir généreusement les initiatives telles que le Système d’alerte rapide et ses sous-systèmes pour permettre au continent d’assumer sa responsabilité dans la prévention des conflits, le maintien et la consolidation de la paix postconflit.


Parmi les mesures de soutien socioéconomique à l’Afrique, le représentant du Saint-Siège a appelé à des mesures contre le fardeau de la dette, le manque d’accès aux marchés, le déclin de l’APD ou encore l’absence de coordination entre l’appui international et les priorités du NEPAD.  Il a souligné que l’intégration de l’Afrique dans le système commercial international devrait l’aider à renforcer sa compétitivité sans pour autant réduire sa capacité à protéger ses citoyens des effets indésirables des ajustements structurels et de la libéralisation du commerce.  Il a insisté sur la responsabilité des pays récipiendaires d’instaurer la bonne gouvernance et des institutions publiques démocratiques, de faire un bon usage de l’aide et de mettre en place des mesures anticorruption.


Toujours dans le domaine du commerce, le représentant du Saint-Siège a soulevé la « question délicate » des subsides agricoles pratiqués par les pays développés.  Une solution équitable aux déséquilibres du marché agricole international est nécessaire ainsi qu’une approche à la question des subsides à l’exportation des pays développés qui soient soucieuse des intérêts de l’agriculture africaine.  L’éducation doit être au cœur des objectifs et priorités du NEPAD, non seulement comme objectif mais aussi comme moyen de réaliser d’autres objectifs, a-t-il souligné, tout en appelant à des partenariats stratégiques en la matière entre l’Afrique et les pays développés.  Ces partenariats doivent s’étendre aux mouvements des travailleurs qualifiés car, a rappelé le représentant, l’Afrique souffre de la fuite des cerveaux.


Mme SUSAN JOHNSON, Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a déploré que l’Afrique soit le théâtre des besoins humanitaires les plus pressants à cause de la pauvreté, des crises sanitaires et autres catastrophes.  À mi-chemin de la date butoir de 2015, l’Afrique est à la traîne.  Il est inacceptable, a-t-elle poursuivi, que ce jour même, 3 000 enfants vont mourir du paludisme, et tout aussi inacceptable que pendant les quelques minutes de cette intervention, 14 enfants africains sont en train de mourir.  Rappelant que le paludisme menace 40% de la population mondiale, elle s’est indignée de ces morts inutiles qui peuvent être évitées par de nombreux moyens et a rappelé que ces taux risquent d’augmenter à la suite du réchauffement climatique.  Réaffirmant l’engagement de la Fédération en faveur de ses priorités qu’elle partage avec le NEPAD, elle a souligné que 40% des demandes de fonds de la Fédération pour les années 2006 et 2007 ont concerné l’Afrique.  Elle s’est félicitée des progrès réalisés sur le continent et a cité en particulier trois exemples des succès de la Fédération en matière de lutte contre le VIH/sida en Afrique du Sud, de lutte contre le paludisme en Afrique et de sécurité alimentaire.


Elle s’est toutefois inquiétée du manque de personnel dans le domaine de la santé, en particulier en Afrique subsaharienne, ce qu’elle a qualifié d’obstacle majeur à la réalisation des OMD.  Reconnaissant à ce titre la responsabilité des gouvernements et le rôle d’auxiliaire humanitaire des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, elle a tout de même noté que celles-ci peuvent contribuer à l’amélioration de la qualité du personnel soignant et veiller à son augmentation.  Elle a conclu en attirant l’attention de l’Assemblée sur un kit de formation sur le VIH/sida développé en collaboration avec l’OMS et SAfAIDS.


Les sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge encouragent les partenariats avec les organisations visant à des objectifs similaires, a-t-elle continué, tout en insistant sur la complémentarité et la maximisation des ressources.  Les partenariats et le renforcement des capacités humaines et institutionnelles, selon elle, sont les clefs du développement de l’Afrique, questions qui seront abordées à la prochaine Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.


Elle a finalement exhorté les gouvernements à mobiliser les ressources et les financements jusqu’à présent inadéquats et pourtant nécessaires à la lutte contre le paludisme et le VIH/sida, ainsi qu’au développement de l’Afrique.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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