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AG/10605

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ÉLIT LES PAYS QUI ASSURERONT LES VICE-PRÉSIDENCES DE SA SOIXANTE-DEUXIÈME SESSION

24/07/2007
Assemblée généraleAG/10605
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Assemblée générale

Soixante et unième session

105e séance plénière – après-midi


L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ÉLIT LES PAYS QUI ASSURERONT LES VICE-PRÉSIDENCES DE SA SOIXANTE-DEUXIÈME SESSION


Elle nomme également cinq membres du Corps commun d’inspection


L’Assemblée générale a élu, cet après-midi, les pays qui occuperont les sièges des 21 vice-présidences de sa soixante-deuxième session, qui s'ouvrira en septembre 2007.  Elle a également nommé cinq des membres du Corps commun d’inspection.


Les 21 vice-présidences de la soixante-deuxième session de l’Assemblée générale seront assurées par le Bénin, le Botswana, l’Égypte, la Gambie, Maurice et la République démocratique du Congo (RDC), pour le Groupe des États d'Afrique; par Chypre, l’Iraq, Palau, le Sri Lanka et le Turkménistan, pour le Groupe des États d'Asie; par les Bahamas, le Honduras et l’Uruguay, pour le Groupe des États d'Amérique latine et des Caraïbes; par l’Islande et la Turquie, pour le Groupe des États d'Europe de l’Ouest et autres États; et par la Chine, les États-Unis, la Fédération de Russie, la France et le Royaume-Uni, en tant que représentants des membres permanents du Conseil de sécurité.


Le 24 mai dernier, l’Assemblée générale avait élu l'Ambassadeur de l'ex-République yougoslave de Macédoine, Srgjan Kerim, Président de la soixante-deuxième session, ainsi que les Présidents et les membres des bureaux de ses six grandes Commissions.


L’Assemblée générale a également nommé cinq membres du Corps commun d’inspection afin de pourvoir les sièges qui deviendront vacants le 31 décembre 2007*.  Il s’agit de Zhang Yishan (Chine), Even Francisco Fontaine Ortiz (Cuba), Mohamed Mounir-Zahran (Égypte), Deborah Wynes (États-Unis) et Nikolay V. Chulkov (Fédération de Russie).  Leur mandat commencera le 1er  janvier 2008 et prendra fin le 31 décembre 2012. 


Le Corps commun est le seul organe de contrôle extérieur indépendant du système des Nations Unies à être mandaté pour conduire des évaluations, des inspections et des enquêtes à l’échelle du système.  Il se compose de onze inspecteurs au maximum, qui exercent leurs fonctions à titre personnel. 


Par ailleurs, l’Assemblée générale a approuvé deux projets de résolution contenus dans un rapport de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission)** portant, l’un, sur l’« étude d’ensemble de toute la question des opérations de maintien de la paix sous tous leurs aspects », et l’autre, sur l’« étude d’ensemble d’une stratégie visant à éliminer l’exploitation et les abus sexuels dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies ».


La Présidente de l’Assemblée générale, Sheikha Haya Rashed Al-Khalifa (Bahreïn), a, à cet égard, annoncé la réunion, le plus tôt possible au cours de la soixante et unième session, et avec la participation de tous les États Membres, d’un groupe de travail spécial à composition non limitée sur l’assistance et le soutien aux victimes d’exploitation et d’abus sexuels en vue d’examiner les projets de déclaration de principe et de stratégie globale des Nations Unies sur ce sujet.


L’Assemblée générale, enfin, a décidé, sur recommandation de son Bureau***, de ne pas inscrire à l’ordre du jour de sa soixante et unième session une question additionnelle intitulée « Formes contemporaines de xénophobie », comme l’avait demandé la République populaire démocratique de Corée (RPDC).


Le représentant de la RPDC a rappelé que la demande de son pays était motivée par les actes, selon lui inhumains, des autorités japonaises chargées de la sécurité publique à l’égard de l’Association générale des Coréens résidant au Japon (Chongryon).  Son homologue du Japon a souligné que les faits ainsi présentés étaient erronés et ne relevaient en aucun d’actes de xénophobie.  Il a ajouté que le Gouvernement du Japon avait pris des mesures pour permettre aux résidents coréens de mener une vie stable. 


Exerçant son droit de réponse, le représentant de la RPDC a affirmé que le Japon niait que ce qu’il a qualifié de campagne de négation terroriste des Japonais constituait un complot pour matérialiser ses ambitions politiques.  Le représentant japonais a répondu que les propos utilisés par le représentant nord-coréen ne pouvaient pas être employés sans fondement dans le cadre d’un débat au sein de l’Assemblée générale.


* Note de la Présidente de l’Assemblée générale et curriculum vitae des candidats publiés sous la cote A/61/962

** Rapport de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation publié sous la cote A/61/409/Add.2

*** Cinquième rapport du Bureau publié sous la cote A/61/250/Add.4


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