PLUSIEURS PAYS SOULIGNENT DEVANT L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE LA NÉCESSITÉ D’ASSOCIER DAVANTAGE LES FEMMES À LA PROMOTION DE LA PAIX
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Assemblée générale
Soixante et unième session
Débat sur la promotion de l’égalité
des sexes et de l’autonomisation des femmes
après-midi
PLUSIEURS PAYS SOULIGNENT DEVANT L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE LA NÉCESSITÉ D’ASSOCIER DAVANTAGE LES FEMMES À LA PROMOTION DE LA PAIX
À la veille de la Journée internationale de la femme, l’Assemblée générale a poursuivi, cet après-midi, son débat thématique informel sur la promotion de l’égalité entre les sexes et de l’autonomisation des femmes. Plusieurs délégations ont notamment souligné la nécessité d’associer davantage les femmes à la promotion de la paix, reconnaissant ainsi le rôle positif qu’elles jouent dans la prévention et le règlement des conflits.
Des pays comme Israël ou la Suisse ont choisi de prendre en compte la perspective du genre et la participation des femmes à tous les niveaux du traitement des conflits et de la consolidation de la paix, comme prévu dans la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité.
Regrettant que les femmes ne forment que 3,5% des personnels des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, le Ghana, huitième pays contributeur de troupes, a lancé un dialogue avec ses partenaires pour améliorer leur représentativité, a indiqué sa représentante. L’Inde a rappelé, de son côté, avoir fourni la première unité de police féminine, laquelle a rejoint récemment la Mission des Nations Unies au Libéria.
Entamé hier, en marge des travaux de la Commission de la condition de la femme, ce débat thématique a par ailleurs été l’occasion pour plusieurs pays de lier le combat pour l’égalité entre les sexes à celui de la défense et de la promotion des droits de l’homme. L’égalité entre les femmes et les hommes constitue un droit inaliénable, de même qu’une composante intégrale et inséparable des droits de l’homme et du principe démocratique, a ainsi déclaré le représentant allemand, au nom de l’Union européenne, laquelle a précisément déclaré 2007 comme « Année européenne des chances égales pour tous ». L’objectif d’une telle campagne est de réduire efficacement la discrimination fondée sur la race, l’origine ethnique, la foi, l’âge, l’orientation sexuelle, les handicaps ou le sexe. Sachant que les filles et les femmes souffrent d’une double discrimination, l’année 2007 permettra ainsi à tous les pays européens d’examiner et de renforcer leurs politiques et mesures portant sur l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes, a expliqué le délégué allemand.
La communauté internationale, dans ses efforts visant à traiter de ce problème, a déclaré la représentante de l’Iran, devrait considérer différentes approches, en particulier la réalisation progressive des droits des femmes incluant le droit au développement et le renforcement du rôle de la famille. Elle a estimé que l’exercice du droit au développement, en particulier par les femmes dans les pays en développement, exigeait un environnement international adéquat. Celui-ci, a-t-elle expliqué, pourrait jouer un rôle essentiel dans la réduction et la prévention de la discrimination à l’égard des femmes, ainsi que dans le renforcement des capacités nationales à mettre en valeur les politiques en faveur de l’égalité entre les sexes et leur mise en œuvre.
Quelques délégations, à l’instar du Ghana, ont mis en avant les efforts entrepris par leurs pays pour éliminer les pratiques culturelles archaïques qui entravent l’épanouissement des femmes, telles que la servitude, les mutilations génitales, les mariages forcés, la violence et les abus sexuels.
Les représentants des pays suivants ont pris la parole : Croatie, Kazakhstan, Allemagne (au nom de l’Union européenne), Ghana, Koweït, Israël, Espagne, Honduras, Turquie, Nicaragua, Maroc, Venezuela, Zambie, République de Corée, Guatemala, Jamaïque, Viet Nam, Suisse, Népal, Finlande, Inde, Chine, Malaisie, Sénégal, Saint-Marin, Rwanda, République islamique d’Iran et Congo.
Ce débat thématique se poursuivra demain, jeudi 8 mars, à 10 h 30 dans la salle de l’Assemblée générale.
DÉBAT THÉMATIQUE INFORMEL SUR LA PROMOTION DE L’ÉGALITÉ DES SEXES ET DE L’AUTONOMISATION DES FEMMES
M. AMIR MUHAREMI (Croatie) a affirmé que la Constitution de son pays avait établi l’égalité entre les sexes comme l’une de ses valeurs prioritaires. Des mécanismes nationaux solides ont été créés, et la législature s’attache à réaliser l’égalité entre les sexes, a-t-il souligné, précisant que le Gouvernement croate demeurait impliqué activement dans la campagne paneuropéenne du Conseil de l’Europe visant à combattre la violence contre les femmes, y compris la violence domestique. Le représentant a également indiqué que le programme national de promotion de l’égalité entre les sexes pour la période 2006-2010 s’inspirait des conclusions de la Commission de la condition de la femme en intégrant la sexospécificité à l’éducation. Il a souligné que le système éducatif croate octroyait des chances égales aux enfants des deux sexes. L’égalité entre les sexes a été atteinte à l’école primaire, tandis que dans le secondaire et le tertiaire, il y avait plus de femmes que d’hommes, a-t-il précisé. Le représentant a par ailleurs estimé que la participation active des femmes à tous les niveaux du processus de prise de décisions était essentielle pour le renforcement de la démocratie et de la société dans son ensemble.
M. BARLYBAY SADYKOV (Kazakhstan) a souligné l’importance que son pays attachait à l’égalité entre les sexes, en indiquant que dans son discours annuel à la nation, le Président avait insisté sur la nécessité de renforcer le système de protection des droits de l’homme et d’accorder une attention particulière à la situation des femmes et des enfants dans le pays. En janvier dernier, le Gouvernement avait présenté son rapport périodique au CEDAW, alors que la Commission nationale pour les femmes et l’égalité entre les sexes s’apprêtait à mettre en œuvre activement la Stratégie sur l’égalité entre les sexes pour 2006-2016. Celle-ci repose sur 45 mesures visant l’autonomisation politique et économique de la femme, la protection de la santé reproductive, la lutte contre la violence envers les femmes et les enfants et l’égalité des sexes au sein des ménages. Le représentant a également évoqué les mesures que prend son pays pour lutter contre la traite des êtres humains et s’est félicité de la conférence qui a été organisée à l’initiative du Bélarus et des Philippines.
M. THOMAS MATUSSEK (Allemagne), qui s’exprimait au nom de l’Union européenne, a affirmé que l’égalité entre les femmes et les hommes était un droit inaliénable, de même qu’une composante intégrale et inséparable des droits de l’homme et du principe démocratique. Il a rappelé que l’Union européenne avait déclaré 2007 comme « Année européenne des chances égales pour tous ». L’objectif, a-t-il dit, est d’identifier, de sensibiliser et de réduire efficacement la discrimination fondée sur la race, l’origine ethnique, la foi, l’âge, l’orientation sexuelle, le handicap physique ou le sexe. Sachant que les filles et les femmes souffrent d’une double discrimination, l’année 2007 permettra à tous les pays européens d’examiner et de renforcer leurs politiques et mesures portant sur l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes, a-t-il expliqué. À son avis, il reste néanmoins beaucoup à faire s’agissant de la participation des femmes à la prise de décisions. Il a ainsi souligné que les femmes continuaient d’être extrêmement sous-représentées dans des fonctions de direction au sein de l’Union européenne, que ce soit dans l’industrie, les sciences ou la politique. Les États membres de l’Union européenne accueillent donc avec satisfaction la décision prise par la Commission européenne d’établir en 2007 un réseau européen des femmes à des postes de prise de décisions économiques ou politiques, a-t-il indiqué. Le représentant a par ailleurs mis l’accent sur la nécessité d’intensifier les efforts pour offrir des chances égales à tous. La participation égale des femmes et des hommes, à la fois sur le marché du travail et le partage des responsabilités dans les tâches domestiques, l’éducation des enfants et les soins aux personnes dépendantes, est indispensable au développement de la société, a-t-il déclaré. Enfin, afin d’encourager les femmes à s’engager plus activement en politique, l’Union européenne soutient les actions de sensibilisation, l’échange de bonnes pratiques et la recherche, notamment dans la perspective des élections parlementaires européennes de 2009, a-t-il affirmé.
Mme MARIAN A. TACKIE (Ghana) a déclaré que son gouvernement avait fait la preuve de son engagement en faveur de l’égalité des sexes et de l’émancipation des femmes à travers des mesures administratives, juridiques et constitutionnelles concrètes. Des politiques ont été adoptées, notamment pour protéger les enfants et les filles, pour leur garantir des soins de santé dès le plus jeune âge et pour lutter contre la discrimination à l’encontre des filles en milieu agricole. Des lois ont par ailleurs été promulguées pour mettre fin aux pratiques culturelles archaïques qui entravent l’épanouissement des femmes, telles que la servitude, les mutilations génitales, les mariages forcés, la violence et les abus sexuels, a poursuivi la représentante. Les conditions d’un environnement favorable ont été mises en place pour que les violations des droits des femmes et des filles n’y soient pas tolérées. Par ailleurs, la représentante s’est félicitée de l’adoption par son parlement d’une loi contre les violences domestiques et de la formulation de stratégies de protection sociale, qui comportent notamment des volets sur la réinsertion communautaire et la protection des droits de l’enfant. Elle a également estimé que la participation égale des femmes à la vie sociale, culturelle, politique et économique des sociétés était un préalable à tout développement durable. L’une des initiatives les plus importantes prises par son pays dans ce domaine, la représentante a cité la création d’un Fonds de développement pour les femmes, qui vise à leur faciliter l’accès au crédit. Regrettant enfin que les femmes représentent seulement 3,5% des personnels des opérations de maintien de la paix, elle a indiqué que le Ministère ghanéen des femmes et des enfants avait lancé un dialogue national avec ses partenaires sur une meilleure représentativité féminine dans le maintien de la paix, conformément à la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité.
Mme FATEMAH ALKANDERI (Koweït) a estimé qu’il convenait d’accorder aux femmes tous leurs droits dans tous les domaines d’activités. À son avis, la promotion de l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes constituaient un objectif qui ne pourrait être atteint en l’absence de la paix, de la stabilité et du développement. La représentante a regretté que la femme dans le monde arabe ne bénéficie que d’un statut subalterne, mettant l’accent sur la nécessité de trouver des solutions à cette injustice, notamment par le truchement de campagnes de sensibilisation. La représentante a en outre fait état des changements positifs enregistrés au Koweït ces dernières années. C’est ainsi que l’année dernière les femmes ont pu participer au processus politique dans leur pays. L’islam est une religion de justice et d’égalité qui offre à la femme tous ses droits, a-t-elle souligné, déplorant la mauvaise interprétation de la loi islamique par une partie des opinions.
M. ZEHAVIT GROSS (Israël) a affirmé que dans son pays, le rôle des femmes dans la prise de décisions, de même que leur nombre à des postes de responsabilité, s’était accru au fil des années, précisant qu’à présent il y avait des femmes à la tête du Parlement et de la Cour suprême d’Israël. La Présidente du Parlement occupe également les fonctions de Présidente par intérim du pays, a-t-elle déclaré. Par ailleurs, a-t-elle souligné, deux portefeuilles ministériels importants sont occupés par des femmes, ceux des affaires étrangères et de l’éducation. Toutefois, à son avis, il restait encore beaucoup à faire. Affirmant qu’une participation paritaire des hommes et des femmes dans la gestion des affaires publiques était essentielle à toute démocratie, la représentante a rappelé l’approche religieuse de la société, qui favorise l’hégémonie des hommes, et indiqué que les traditions juives et musulmanes accordaient aux femmes un rôle primordial dans l’exécution des tâches domestiques. La représentante a néanmoins indiqué que le système éducatif israélien s’efforçait de mettre l’accent sur l’élimination des stéréotypes liés au sexe et d’inculquer des valeurs de respect mutuel et de coopération entre les sexes. Enfin, elle a souligné qu’il y a un peu plus d’un an, Israël avait amendé sa loi sur l’égalité des droits des femmes dans l’esprit de la résolution 1325 du Conseil de sécurité, stipulant que le Gouvernement devait intégrer les femmes aux équipes chargées de négocier les questions de consolidation de la paix ou de règlement de conflit.
Mme SILVIA ESCOBAR (Espagne) a déclaré qu’en dépit des mesures importantes prises pour promouvoir l’égalité entre les sexes, cette égalité est loin d’être atteinte dans les faits. La difficile conciliation pour les femmes entre vies privée et professionnelle en est une preuve et rend l’adoption de nouveaux instruments juridiques nécessaire, a-t-elle poursuivi. Mme Escobar a par ailleurs cité certaines actions menées par son pays en la matière aux niveaux national et international, en évoquant notamment l’adoption récente par le Parlement de la Loi organique pour une égalité effective entre les femmes et les hommes. Cette loi qui vise à appliquer concrètement le principe de l’égalité de traitement et d’éliminer les discriminations, concerne aussi bien l’emploi des femmes que leur représentation dans la vie publique. Au niveau international, elle a indiqué que son gouvernement avait proposé avec la Suède un projet de « Pacte pour l’égalité dans l’Union européenne », qui vise à éliminer les injustices structurelles dont les femmes sont victimes. Des actions de coopération avec des femmes africaines dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la participation des femmes à la vie publique sont également menées, a-t-elle en outre précisé. La représentante a exprimé son soutien au Groupe opérationnel interinstitutions des Nations Unies sur les questions sexospécifiques, rappelant par ailleurs la contribution de trois millions d’euros de son pays au Fonds des Nations Unies géré par l’UNIFEM.
M. IVAN ROMERO-MARTÍNEZ (Honduras) a réaffirmé le plein appui de son gouvernement à une participation égale des femmes dans tous les domaines et au respect de leurs droits fondamentaux, ainsi que son rejet de toute discrimination à leur encontre, conformément à la Constitution du pays et à la Charte des Nations Unies. La délégation a souligné que les stratégies en vigueur dans son pays étaient en phase avec les normes internationales en la matière. Des institutions ont été créées, qui jouent un rôle prépondérant dans la promotion et la défense des droits de la femme, comme le Commissariat aux droits de l’homme, le Ministère de la femme, le Ministère public ou le Patronage national de l’enfance, a-t-il indiqué. En outre, a poursuivi le représentant, des législations progressistes ont été adoptées comme celle sur l’égalité des chances, le Code juridique de l’enfance et de l’adolescence, la loi contre les violences domestiques ou la loi spéciale sur le VIH/sida. Tout cela montre les progrès accomplis, même s’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, a-t-il conclu.
Mme AYSE AKIN (Turquie) a indiqué que depuis la quatrième Conférence de Beijing, son pays n’a cessé d’intensifier ses efforts pour fournir une base juridique à l’égalité entre les sexes. Après avoir cité plusieurs lois, elle s’est attardée sur le fait que son pays analyse, en ce moment, cinq lois majeures sur la santé reproductive en vue d’y inclure le principe de l’égalité entre les sexes. Soulignant l’importance de l’éducation pour l’émancipation des femmes et les efforts que son pays a entrepris en la matière, la représentante en est venue au plan stratégique pour l’emploi des femmes qui est en cours d’élaboration et qui devrait être révisé tous les deux ans. Des efforts sont également faits pour encourager la responsabilité sociale des entreprises ainsi que des partenariats entre secteurs public et privé pour éliminer les inégalités existantes dans le monde du travail. Une loi sur le congé de paternité est aussi en cours d’élaboration, a conclu la représentant, en reconnaissant qu’en matière de participation des femmes à la vie politique, la Turquie a encore un long chemin devant elle.
Mme BETSY BALTODANO (Nicaragua) a indiqué que dans son pays, le droit des femmes de voter et d’élire librement les gouvernants datait de 1955. Par ailleurs, le Parlement compte sept femmes députées et 19 suppléantes, tandis que le Gouvernement d’union nationale comporte sept femmes ministres et c’est une femme qui est à la tête de la Direction générale de la police du Nicaragua, a indiqué la représentante. Toutefois, la proportion des femmes au sein des autorités locales et des municipalités demeure minoritaire, ainsi que dans le monde des affaires, dans les syndicats et à l’Université. Les femmes qui sont membres de partis politiques plaident en faveur du respect des engagements pris par leurs partis pour assurer l’égalité entre les sexes, a précisé la représentante. Néanmoins, le fait que les femmes s’acquittent de la plupart des travaux ménagers constitue un obstacle à leur émancipation et au développement d’entreprises plus lucratives que celles qu’elles dirigent parfois.
Mme RHARDISSE NAJAH(Maroc) a affirmé que son pays jouissait d’une dynamique sociale visant à créer une société plus équilibrée où les femmes ont un rôle plus marqué. La question de la promotion de l’égalité entre les sexes et de l’autonomisation des femmes est devenue vitale, à son avis, compte tenu du nombre de mécanismes en place qui ont pour objectif de protéger les droits des femmes. À ce sujet, la représentante a souligné, notamment, les amendements apportés aux lois de son pays qui avaient pour but d’affirmer le rôle des femmes et a indiqué que le Parlement marocain avait, la semaine dernière, ratifié la loi sur la nationalité qui donne aux femmes mariées à un étranger la possibilité de transmettre leur nationalité à leur enfant. D’autres mesures ont été prises pour encourager la participation des femmes dans la vie politique, a-t-elle par ailleurs souligné.
M. ELIDA APONTE SANCHEZ (Venezuela) a expliqué que l’action de son gouvernement porte sur un examen critique des lois, l’autonomisation citoyenne des femmes et des filles et leur participation à la vie politique du pays. Ainsi, les partis politiques et les groupes électoraux ont l’obligation, imposée par le Conseil électoral national, de réserver 50% des sièges aux femmes. Ainsi, les femmes occupent massivement des postes de haut niveau au plan national. Par ailleurs, l’Assemblée nationale par ailleurs examine les mesures nécessaires à la promulgation d’une loi organique sur le droit des femmes à vivre une vie libre de toute violence. L’Institut national des statistiques a mis en œuvre des mécanismes permettant d’intégrer les questions liées à la parité entre les sexes dans le système de statistiques nationales. Le Gouvernement a aussi établi au plan national des normes pour la santé reproductive et sexuelle ainsi qu’un Programme national sur la santé reproductive. Ces programmes ont contribué dans une large mesure à réduire les taux de mortalité maternelle et infantile.
M. TENS C. KAPOMA (Zambie) a affirmé que la mise en œuvre des instruments internationaux ne pouvait être réalisée qu’en s’appuyant sur des constitutions nationales où figurent des dispositions claires en faveur de l’égalité entre les sexes. C’est en ce sens, a-t-il expliqué, qu’a été soumis en 2005 au Gouvernement de la Zambie les résultats des travaux de la Commission d’examen constitutionnel. L’une des recommandations de la Commission a été d’inscrire comme priorité législative le principe de l’égalité entre hommes et femmes dans le domaine socioéconomique, a indiqué M. Kapoma. Le représentant a ajouté que la prochaine constitution serait adoptée en tenant compte de ces remarques et que le Gouvernement zambien aurait pour tâche de faciliter l’inscription de la question de sexospécificité dans le document final. M. Kapoma a par ailleurs indiqué que son pays s’attachait à promouvoir la participation des femmes dans les entreprises, en mettant notamment l’accent sur la facilitation de leur accès au secteur formel de l’économie, notamment les petites entreprises. Sur le plan politique, l’implication des femmes aux postes de décision a augmenté, a fait savoir le représentant, les postes dans les cabinets ministériels étant occupés à hauteur de 25% par des femmes et à hauteur de 13,9% dans la législature. En conclusion, M. Kapoma a affirmé que la réalisation de l’égalité entre les sexes et de l’autonomisation des femmes devait être soutenue par la communauté internationale, en particulier dans les pays où règnent la pauvreté, la féminisation accrue de l’épidémie de VIH/sida et les taux élevés de mortalité maternelle.
M. OH JOON (République de Corée) a déclaré qu’en dépit de nombreux progrès enregistrés depuis la création des Nations Unies, l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes étaient loin d’avoir été intégralement réalisées. Il a salué à cet égard l’initiative du Secrétaire général de renforcer la parité au sein de l’ONU, en particulier en nommant des femmes à des postes de haute responsabilité. La République de Corée a travaillé vigoureusement à la mise en place de mécanismes de promotion de la femme et à appliquer des politiques et des programmes susceptibles d’introduire un réel changement, a-t-il indiqué. Dans le secteur public, l’accent a été mis sur le renforcement de la participation des femmes aux processus de prise de décision, notamment en améliorant leur représentation au sein de l’Assemblée nationale, a précisé le représentant. Dans le domaine économique, le Gouvernement coréen a adopté un plan visant à accroître le nombre d’emplois réservés aux femmes, a-t-il poursuivi, en déplorant que, malgré des résultats satisfaisants, des efforts supplémentaires seraient nécessaires pour surmonter les problèmes que constituent l’accès à l’éducation, le manque d’opportunités professionnelles, ainsi que d’autres barrières structurelles et culturelles.
Mme CONNIE TARACENA SECAIRE (Guatemala) a indiqué que les femmes de son pays étaient de plus en plus visibles dans les organisations non gouvernementales, les conseils locaux et les conseils de développement économique. Des obstacles demeurent à surmonter pour éliminer les injustices dont sont victimes les femmes, notamment la violence. La représentante a affirmé que les Présidents des trois organes du pouvoir, exécutif, législatif et judiciaire, avaient convenu de créer une commission visant à lutter contre la violence à l’égard des femmes. La représentante a mis l’accent sur les inégalités entre les hommes et les femmes au Guatemala, qui existent surtout, a-t-elle précisé, dans les zones rurales. Elle a assuré que son pays s’était engagé vers une autonomisation réelle de tous les êtres humains, surtout des femmes et des filles.
M. RAYMOND WOLFE (Jamaïque) a indiqué que l’examen de 42 lois par le Département des affaires féminines de son pays avait abouti à l’élaboration de nombreux amendements et que son gouvernement avait adopté une loi spécifique contre la violence à l’encontre des femmes. En outre, a-t-il dit, un indice national sur les progrès en matière de développement a été mis en place et une stratégie d’émancipation des deux sexes élaborée. Ces initiatives ont été prises en raison des disparités constatées entre les hommes et les femmes pour ce qui est du partage des postes au plus haut niveau. Néanmoins, a fait observer le représentant, la Jamaïque était l’un des onze pays qui avaient porté une femme à sa tête. Certes, a-t-il affirmé, son pays continue à se heurter à de nombreux obstacles dans ce domaine, mais demeure convaincu qu’une action concertée de toutes les parties prenantes, à savoir le gouvernement, les ONG et les milieux universitaires, et la création de partenariats forts, sur le plan international, devraient permettre d’obtenir les résultats escomptés.
M. NGUYEN TAT THANH (Viet Nam) a déclaré que certains progrès avaient été réalisés dans l’intégration des perspectives de parité dans les organisations nationales et internationales, soulignant qu’il restait cependant beaucoup à faire devant la persistance de stéréotypes sexistes. Pour sa part, son Gouvernement s’est toujours fermement engagé en faveur de l’autonomisation des femmes, comme en témoigne l’adoption à l’automne dernier de la loi sur l’égalité entre hommes et femmes dans tous les domaines. Grâce à l’adoption et à la mise en œuvre de cette loi et de plusieurs autres, les Vietnamiennes prennent part activement à la vie publique et politique du pays et constituent désormais 27% des parlementaires. Leur indépendance économique est tout aussi nécessaire pour permettre pleinement de réaliser la parité, un objectif que s’efforce d’atteindre la Stratégie nationale pour la promotion de la femme. De nombreuses mesures ont été prises pour faciliter l’emploi des femmes, encourager leur esprit d’entreprises et leur permettre de générer des revenus. Enfin, la délégation a indiqué qu’un projet de loi interdisant toute forme de violence domestique était à l’examen.
M. PETER MAURER (Suisse) a affirmé que l’intégration systématique de la perspective genre et de la défense des droits des femmes dans ses activités bilatérales et multilatérales était prioritaire pour la Suisse. Aux niveaux régional et national, des mesures concrètes ont été prises en vue de promouvoir l’égalité des chances entre les hommes et les femmes et de la généraliser dans ses structures, ses procédures et ses activités, a-t-il expliqué. Selon lui, même si les Suissesses ne jouissent du droit de vote que depuis 1971, leur situation s’est considérablement améliorée ces trente dernières années, notamment sur le plan juridique, puisque l’égalité entre les sexes a été consacrée par la Constitution fédérale en 1981. Il a ajouté que l’égalité était encore loin d’être atteinte dans les faits. La Commission fédérale pour les questions féminines a ainsi relevé que les Suissesses restaient en marge des processus de prise de décisions, notamment au niveau politique. Le représentant a par ailleurs indiqué que son pays s’efforçait d’associer davantage de femmes à la promotion de la paix. La Suisse, a-t-il dit, a élaboré un Plan d’action national, qui sera publié dans les prochains jours, et qui vise à prendre en compte la perspective du genre et la participation des femmes à tous les niveaux du traitement des conflits et de la consolidation de la paix, comme prévu dans la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité.
M. MADHUBAN P. PAUDEL (Népal) a déclaré que l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes étaient loin d’être intégrées aux politiques nationales, régionales et internationales. Il a donc jugé indispensable de renforcer l’architecture de la parité au sein du Siège des Nations Unies, comme dans les opérations de maintien de la paix. L’Accord de paix signé le 21 novembre dernier entre le Gouvernement népalais et le Parti communiste du Népal comporte des engagements fermes en termes de parité et d’émancipation des femmes au niveau national, permettant notamment à celles-ci de participer davantage à la vie publique, a-t-il indiqué. Alors que la Constitution provisoire garantit les libertés civiles et fondamentales, le Gouvernement népalais a accordé, dans son dixième plan quinquennal (2002-2007) une large priorité à l’éducation des filles, à l’accès des femmes aux ressources économiques, au renforcement de leur influence politique et sociale, et à l’élimination de toutes les formes de discrimination à leur encontre, a conclu le représentant.
Mme ANNELI VUORINEN (Finlande) a déclaré que l’autonomisation des femmes était une condition préalable à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Les sociétés qui sont discriminatoires envers leurs citoyennes connaissent en effet des taux de pauvreté plus élevés, une qualité de vie moindre, et une croissance économique plus lente, a-t-elle constaté. C’est la raison pour laquelle, à son avis, la planification du développement devrait se faire en tenant compte des besoins des femmes et des jeunes filles pauvres.
La représentante a par ailleurs affirmé que, d’après les experts internationaux, on assiste à présent à « l’évaporation des politiques », ce qui signifie que les engagements politiques en faveur de la promotion de l’égalité entre les sexes s’étaient perdus dans les mises en œuvre programmatiques. Malheureusement, a-t-elle déploré, la plupart des institutions ne respectaient ni le concept de l’intégration des sexospécificités, ni leur obligation redditionnelle, ce qui laisse l’intégration des sexospécificités à la merci des individus. La représentante a préconisé par conséquent la mise en place d’un meilleur mécanisme de promotion de l’égalité entre les sexes au sein des Nations Unies, qui dispose en outre de ressources suffisantes à tous les niveaux.
M. AJAI MALHOTRA (Inde) a mis l’accent sur la nécessité d’un examen par l’Assemblée générale du rapport du Groupe de haut niveau sur la cohérence à l’échelle du système, en particulier ses recommandations sur l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes. Il a en outre rappelé les propos du Premier Ministre indien Manmohan Singh, selon lequel « la quête de l’Inde pour la liberté, la dignité et le respect de tous les citoyens ne peut devenir une réalité vivante tant que les femmes ne sont pas des partenaires égaux dans tous les processus de développement et de gouvernance ». Réaffirmant la volonté de son pays de traiter les femmes comme des partenaires égales dans le processus de développement, le représentant a précisé que son pays avait fourni la première unité de police entièrement féminine, laquelle a rejoint récemment la Mission des Nations Unies au Libéria.
M. LIU ZHENMIN (Chine) a déclaré que son gouvernement avait toujours fait la promotion de l’égalité entre les sexes. La loi sur la protection des droits et intérêts de la femme stipule explicitement que l’égalité entre l’homme et la femme constitue la politique de base de la Chine qui s’oppose à toute forme de discrimination. Pour mettre en œuvre le Programme d’action de Beijing, la Chine a lancé le deuxième Programme national de développement de la femme chinoise pour 2001-2010 qui met en avant 34 objectifs et 100 mesures politiques pour y parvenir. En 2006, a-t-il poursuivi, l’examen de la mise en œuvre du Programme nous a permis de constater des progrès. L’emploi des femmes a augmenté et la structure de l’emploi a changé, le taux de participation des femmes en politique a progressé également, les niveaux d’éducation ont augmenté tandis que la santé des femmes s’est améliorée. Toutefois, le processus de mondialisation économique a engendré des difficultés pour le pays, ce qui a aussi des incidences sur le bien-être des femmes. Nous devons en effet intensifier nos efforts pour éliminer la pauvreté, améliorer le niveau de participation des femmes dans la vie politique, leur éducation et leur santé.
M. WESTMORELAND PALON (Malaisie) s’est dit convaincu que, dans un monde de plus en plus compétitif, il est important d’améliorer les capacités des femmes dans tous les domaines d’activités, notamment économique. Mettant l’accent sur l’accès des femmes aux technologies de l’information et de communications, le représentant a souligné l’importance des efforts régionaux en la matière. Le réseau électronique devrait être utilisé pour partager les expériences et les meilleures pratiques, en termes de développement d’entreprises, par exemple, a-t-il proposé, et le secteur privé devrait être encouragé à former les femmes, dans le cadre de partenariats stratégiques. Pour de nombreux pays dont la Malaisie, l’objectif est de créer des petites et moyennes entreprises performantes, dotées de capacités technologiques et innovatrices, ainsi que de compétences dans la gestion pour créer de nouveaux emplois et améliorer l’accès au marché. Les femmes, en particulier les femmes entrepreneurs, doivent participer à ce processus, a-t-il dit.
Il est tout aussi important, a poursuivi le représentant, de renforcer les secteurs recherche-développement dans les secteurs qui intéressent particulièrement les femmes. À son avis, les activités de recherche-développement pourraient aussi contribuer à identifier les chances des femmes dans de nouvelles disciplines comme la biotechnologie, et notamment l’agro-biotechnologie, compte tenu du fait que la majorité des femmes sont impliquées dans l’industrie agroalimentaire. Le fossé des compétences entre hommes et des femmes doit absolument être comblé pour permettre à ces dernières de se tenir informées des dernières innovations scientifiques et technologiques et d’adhérer à la culture de l’innovation et de la créativité, a conclu le représentant.
M. PAUL BADJI (Sénégal) a indiqué que l’égalité entre les sexes est un principe immuable qui a présidé à la composition de la Commission de l’Union africaine pour permettre aux femmes de participer pleinement à la renaissance du continent africain. Pour sa part, a–t-il précisé, le Sénégal est partie à tous les instruments internationaux et régionaux relatifs à la protection et à la promotion des droits de la femme. La déclinaison de ces engagements internationaux s’est traduite par la mise en place d’un dispositif juridique adéquat, de programmes et projets opérationnels accompagnés d’une ferme volonté politique. Ainsi, une Stratégie nationale pour l´égalité des genres a été élaborée pour la période 2005-2015. Le Ministère de l’économie et des finances et celui chargé des questions du genre ont mis en place un groupe de travail chargé de définir des modalités pratiques d’intégration de l’égalité des sexes dans la macroéconomie. Au niveau de l’éducation et de la formation des femmes, des progrès significatifs ont été réalisés, ce qui a permis de porter le taux brut de scolarisation des filles à 80,6% en 2005. Au plan juridique, la Constitution de 2001, la loi 99-05 du 19 janvier 1999 et les articles 294 et 299 du Code pénal protègent la femme contre toute violence.
M. DANIELE D. BODINI (Saint-Marin) a déclaré que son pays était prêt à soutenir les efforts en vue de réaliser pleinement l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes dans le monde entier. Se félicitant des résultats obtenus au niveau national, la délégation a déclaré que la famille était la pierre de touche de la société de Saint-Marin et que les femmes y joueraient toujours le rôle déterminant qui est le leur dans la vie de famille pour qu’elles puissent élever des enfants sains et heureux. Toutes les sociétés qui ont su se préserver au fil du temps ont en commun des structures familiales fortes, a poursuivi le représentant, qui a aussi souligné que le développement et la modernisation ne faisaient que renforcer le besoin de cellules familiales très fortes. Les États devraient faciliter l’accès des femmes à l’éducation et leur autonomisation, et renforcer les structures publiques afin d’aider les femmes à trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie familiale.
M. JOSEPH NSENGIMANA (Rwanda) a déclaré que dans son pays, les inégalités entre les sexes ont été accentuées par le génocide de 1994 avec pour conséquence le maintien des femmes et des filles en position d’infériorité par rapport aux hommes. Pour remédier à cette situation, le Gouvernement rwandais a mis en place des mécanismes de prévention, d’encadrement et de protection juridique et mené des campagnes de sensibilisation de la population, a fait savoir la représentante. Elle a, à cet égard, fait part de toute une série de mesures législatives adoptées par son Gouvernement en faveur des droits de la femme et de l’enfant tant sur les régimes matrimoniaux que sur la prévention, la protection et la répression contre toutes les formes de violence basée sur le genre. En outre, la dimension du genre a été intégrée à la Constitution du pays créant ainsi un « Observatoire du genre » et un Conseil national des femmes qui se veut être un mécanisme de mobilisation et de plaidoyer en leur faveur. L’objectif général de la politique nationale du genre adoptée en 2004 est d’assurer aux hommes et aux femmes une égalité des chances dans tous les domaines du développement. Par ailleurs, dans le cadre de la mise en place de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, un vaste exercice de révision du Code pénal et du Code civil et de la famille vient d’être engagé, a indiqué la représentante.
Mme PAIMANEH HASTAIH (République islamique d’Iran) a estimé qu’au vu de la nature compliquée du phénomène de la violence à l’égard des femmes, la communauté internationale, dans ses efforts visant à traiter de ce problème, devait considérer différentes approches, en particulier la réalisation progressive des droits des femmes, incluant le droit au développement et le renforcement du rôle de la famille. Selon elle, la réalisation du droit au développement, en particulier pour les femmes dans les pays en développement, exige un environnement international adéquat, lequel pourrait jouer un rôle essentiel dans la réduction et la prévention de la discrimination à l’égard des femmes, ainsi que dans le développement des capacités nationales à mettre en valeur les politiques en faveur de l’égalité entre les sexes et leur mise en œuvre. La représentante a assuré que la famille jouait un rôle essentiel dans la protection et l’autonomisation des femmes et des filles. Dans ce contexte, a-t-elle ajouté, une stratégie complète a été conçue pour promouvoir le rôle de la famille dans la société. Elle a précisé qu’une mobilisation sociale des parties prenantes, y compris des responsables religieux, de la société civile et des organisations non gouvernementales avait contribué à mettre en œuvre ce processus. De même, a-t-elle poursuivi, des lois appropriées ont été adoptées au niveau national en vue de protéger et de promouvoir les droits des femmes face à la pornographie, l’exploitation sexuelle et le trafic d’êtres humains.
Mme CHANTAL MARYSE ITOUA APOYOLO (Congo) a déclaré que, de l’avis de sa délégation, le troisième Objectif du Millénaire pour le développement (OMD), qui fait spécialement mention de la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, constituait la clef pour réaliser tous les autres. Il est donc impératif de veiller à ce que les femmes et les jeunes filles bénéficient des mêmes possibilités d’obtenir une éducation, de participer aux affaires, de se prendre en charge d’un point de vue économique et d’être protégées de la violence et de la discrimination. Dans cette perspective, le Congo encourage l’investissement dans les infrastructures en vue de réduire la charge de travail domestique des femmes et des filles, l’accroissement de la représentativité des femmes aux parlements nationaux et dans les organes gouvernementaux locaux et la lutte contre la violence à l’encontre des femmes et des filles. Pour sa part, le Gouvernement congolais entend se doter d’une politique nationale « Genre », qui sera le cadre stratégique global permettant la réalisation de manière coordonnée et efficace de l’Objectif 3 des OMD au Congo. Entretemps, le pays a pris d’importantes mesures visant à intégrer la dimension sexospécifique dans les politiques et programmes existants, a indiqué la représentante. En matière d’éducation, des partenariats ont été conclus avec l’UNESCO, dont un certain nombre de projets visant notamment à réduire les écarts entre filles et garçons, a-t-elle conclu.
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