ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EN SUISSE, DU 17 AU 21 NOVEMBRE 2006
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ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EN SUISSE, DU 17 AU 21 NOVEMBRE 2006
Le Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, est arrivé vendredi 17 novembre à Genève, dernière étape d’un déplacement dans quatre pays qui, avant la Suisse, l’a conduit en Turquie, au Kenya et en Éthiopie.
Samedi, accompagné de son épouse, Nane Annan, il s’est rendu à St-Gall où il a prononcé un discours sur les biotechnologies et la sécurité humaine avant d’accepter le prix de la liberté de la Fondation Max Schmidheiny (voir communiqué SG/SM/10747). Le prix, d’un montant de 100 000 dollars américains, sera remis au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). À l’université de St-Gall, M. Annan a rencontré Klaus Leisinger, son Conseiller spécial pour le Pacte mondial. Il a aussi fait une déclaration sur le Liban (SG/SM/10746).
Dimanche, de retour à Genève, il a rencontré le Ministre suédois des affaires étrangères, Carl Bildt, ainsi que son Représentant spécial pour Chypre, Michael Møller.
Lundi 20 novembre, le Secrétaire général a inauguré le nouveau siège de l’Organisation mondiale de la santé et de l’ONUSIDA, et rencontré la prochaine Directrice générale de l’OMS, Margaret Chan (SG/SM/10749). Il s’est ensuite exprimé à l’ouverture de la sixième Conférence d’examen de la Convention sur les armes biologiques et toxiques. Alors que « nous devons bien sûr traiter des questions de désarmement et de non-prolifération comme nous l’avons toujours fait. Mais nous devons aussi faire face aux actes de terrorisme et aux crimes commis par des agents non étatiques ou des individus ». « Il nous faudra pour cela rassembler tous ces éléments dans une stratégie cohérente » (SG/SM/10748)
Ces derniers mois, le Secrétaire général a soulevé l’idée d’une « instance qui associe les différentes parties prenantes –États, entreprises, communauté scientifique, services de santé publique, services de sécurité et le public en général- qui, ensemble, feront en sorte que les progrès de la biotechnologie continuent à servir l’humanité en en gérant les risques ». (SG/SM/10748)
Avant de prendre congé du personnel genevois de l’ONU, Kofi Annan a rencontré le dirigeant chypriote turc, Mehmet Ali Talat, avant de s’adresser à la presse au Palais des Nations. Dans la soirée, il a reçu le prix 2006 de la Fondation pour Genève.
Mardi matin, avant de quitter la cité de Calvin pour New York, il a tenu une dernière conférence de presse. Concernant le Darfour, il a indiqué que, même si certaines réponses étaient encore attendues de Khartoum, les décisions qui venaient d’être prises à Addis-Abeba pouvaient être considérées comme « un tournant ». En réponse à une question sur le nouveau Conseil des droits de l’homme et le fait que ses travaux se limitent actuellement à la question israélo-palestinienne, il a répondu qu’il avait espéré que les membres du Conseil commenceraient par un tour d’horizon sur leurs propres performances dans le domaine. Kofi Annan a ajouté qu’à mesure que le Conseil des droits de l’homme progresse, il espère que cet organe examinera d’autres situations et ne se concentrera pas seulement sur la question du conflit israélo-palestinien.
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