LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ACCEPTE AVEC REGRET LA DÉMISSION DE JAN EGELAND, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT AUX AFFAIRES HUMANITAIRES
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ACCEPTE AVEC REGRET LA DÉMISSION DE JAN EGELAND, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT AUX AFFAIRES HUMANITAIRES
La déclaration suivante a été faite, aujourd’hui, au Siège des Nations Unies par le Secrétaire général, M. Kofi Annan:
C’est avec un grand regret et une profonde gratitude pour ses efforts inlassables, que j’ai accepté la démission de M. Jan Egeland, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence.
Pendant les trois dernières années et demie, Jan Egeland a conduit nos efforts communs visant à offrir des secours désespérément attendus après les catastrophes qu’il s’agisse du tremblement de terre dévastateur à Bam, en Iran; du tremblement de terre et du tsunami dans l’océan Indien; d’un autre tremblement de terre en Asie du Sud; de la sécheresse en Afrique de l’Ouest; des inondations dans la corne de l’Afrique ou encore des ouragans de l’océan Atlantique en 2005. Jan Egeland a coordonné nos efforts humanitaires dans des situations de crise négligées ou oubliées, du Nord de l’Ouganda à la Somalie, en passant par la République démocratique du Congo (RDC). Il s’est rendu sur les lignes de front des conflits où il a été le témoin direct de la souffrance des populations civiles au Darfour, au Soudan, en Colombie, au Liban et dans le Territoire palestinien occupé. Il a attiré l’attention du monde sur ces souffrances.
Jan Egeland a dirigé le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et la communauté humanitaire, au sens large, grâce au processus de réforme le plus significatif qui ait jamais été mené depuis la création du Département des affaires humanitaires en 1991. Grâce à ses efforts inlassables de plaidoyer, les réformes humanitaires que j’ai proposées dans mon rapport « Dans une liberté plus grande », ont été mises en place. Le Fonds central d'intervention pour les urgences humanitaires (CERF) a été établi et rend plus prévisible et plus équitable le financement des opérations humanitaires. De nouveaux partenariats comblent désormais les lacunes dans l’acheminement de l’aide humanitaire et la désignation d’« agences de dernier recours » assurent qu’une réponse sera apportée aux besoins. Notre leadership humanitaire est renforcé au niveau national.
Je souhaite le meilleur à Jan Egeland maintenant qu’il s’apprête à retourner en Norvège pour y passer plus de temps avec sa famille. Ses qualités de dirigeant seront fortement regrettées. Mais je sais aussi que sa voix sera toujours entendue et qu’elle continuera de vibrer au nom de ceux qui en ont le plus besoin.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel