LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL FAIT L’ÉLOGE DU CONSORTIUM MONDIAL AU NOM DES VICTIMES DU TSUNAMI ET REND HOMMAGE À SON ENVOYÉ SPÉCIAL, BILL CLINTON
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL FAIT L’ÉLOGE DU CONSORTIUM MONDIAL AU NOM DES VICTIMES DU TSUNAMI ET REND HOMMAGE À SON ENVOYÉ SPÉCIAL, BILL CLINTON
(Publié le 30 novembre – retardé à la traduction)
On trouvera ci-après le message que le Secrétaire général, M. Kofi Annan, a adressé à la dernière réunion du Consortium mondial pour le relèvement des régions touchées par le tsunami et dont Anne Veneman, Directrice générale de l’UNICEF a donné lecture le 15 novembre à New York:
Permettez-moi tout d’abord de remercier tous les membres du Consortium mondial du travail inestimable qu’ils accomplissent au nom des victimes du tsunami en Asie de l’Est. Permettez-moi en particulier de profiter de cette dernière réunion pour rendre hommage à mon Envoyé spécial pour l’après-tsunami, le Président Bill Clinton, qui dirige le groupe avec un dynamisme exceptionnel.
Monsieur le Président, je sais que je parle en notre nom à tous en vous remerciant de votre dévouement et de votre engagement face aux efforts de redressement et de relèvement qui ont été entrepris. Vous avez beaucoup fait pour assurer le bien-être de millions de rescapés du tsunami. Vous n’avez pas laissé le monde perdre de vue l’impératif que constitue le redressement de la région frappée par cette catastrophe; vous avez fait progresser la coordination au niveau mondial et au niveau des pays et vous avez encouragé la transparence et la responsabilité. Mais par dessus tout, vous avez lutté pour un redressement d’un nouveau genre – un redressement qui ne se contente pas de rétablir le statu quo mais qui va plus loin dans le but de reconstruire, mais en mieux, en tirant parti des possibilités que la crise a offertes sur le plan moral, politique et financier et au niveau de la gestion.
Des besoins en abris temporaires d’Aceh aux initiatives de prévention des catastrophes, de la participation des ONG à la mise en place de systèmes d’alerte rapide, vous avez fait en sorte que ceux qui avaient le plus besoin d’attention et de ressources les obtiennent – sans cesser de veiller à ce que la viabilité de l’environnement et la relance économique à long terme n’aient pas à céder le pas aux besoins immédiats de reconstruction.
Monsieur le Président, vous vous êtes efforcé de minimiser l’importance de vos réalisations. Vous avez dit que votre rôle s’est réduit à demander aux gens d’agir selon leur conscience, ce qui allait même sans dire. Mais, permettez-moi de proclamer haut et fort les différentes manières dont mon Envoyé nous a aidés: il a pris la situation en main, il a été une source d’inspiration, il a incité à l’action, il a fait usage de son charme et –lorsque c’était nécessaire– il nous a tous encouragés à faire ce qu’il fallait et bien plus encore. C’est là l’une des nombreuses raisons pour lesquelles je n’aurais pu souhaiter meilleure personne pour diriger les efforts de redressement; quant aux victimes du tsunami, elles n’auraient pu souhaiter meilleur défenseur.
Dans votre fonction actuelle, vous ne vous êtes pas simplement avéré être un ami sincère de l’Organisation des Nations Unies; vous êtes devenu un membre de la famille des Nations Unies. Et tous les membres de la famille espèrent travailler avec la même énergie que vous et aussi longtemps qu’il le faudra afin d’aider à reconstruire, mais en mieux, les milliers de communautés qui ont été dévastées par le tsunami.
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