SG/SM/10703-DEV/2598

SELON KOFI ANNAN, LE SOMMET MONDIAL DES JEUNES DIRIGEANTS OFFRE LA POSSIBILITÉ D’ENGAGER LA NOUVELLE GÉNÉRATION À SE MOBILISER POUR RELEVER LES PLUS GRAVES DEFIS DU MONDE D’AUJOURD’HUI

30/10/2006
Secrétaire généralSG/SM/10703
DEV/2598
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SELON KOFI ANNAN, LE SOMMET MONDIAL DES JEUNES DIRIGEANTS OFFRE LA POSSIBILITÉ D’ENGAGER LA NOUVELLE GÉNÉRATION À SE MOBILISER POUR RELEVER LES PLUS GRAVES DEFIS DU MONDE D’AUJOURD’HUI


(Publié le 3 novembre – retardé à la traduction)


On trouvera ci-après le texte de l’allocution que le Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, a prononcée devant le Sommet mondial des jeunes dirigeants que l’ONU a organisé à New York le 29 octobre:


C’est bien la première fois que je vois la salle de l’Assemblée générale aussi animée.


Chers amis, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue à l’Organisation des Nations Unies et à ce sommet, qui rassemble de nombreux participants – des présidents et les premiers ministres de plusieurs États Membres, mais aussi de jeunes dirigeants, qui seront les dirigeants de demain.


Le Sommet offre une merveilleuse occasion à la nouvelle génération de se mobiliser pleinement pour relever les plus graves défis auxquels le monde est confronté.


Actuellement, dans le monde, plus d’un milliard de personnes vivent avec moins de 1 dollar par jour, 3 milliards vivent avec moins de 2 dollars par jour, plus de 100 millions d’enfants d’âge scolaire ne fréquentent pas l’école et, tous les jours, plusieurs milliers de jeunes sont contaminés par le VIH/sida et près de 30 000 enfants meurent de pauvreté.  Ce ne sont là que des statistiques, mais qui rendent bien compte de la dure réalité.


Tout cela peut changer si nous luttons de concert contre la pauvreté, et si tous ensemble – gouvernements, secteur privé, organisations non gouvernementales –nous joignons nos efforts pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement, sur lesquels tous les gouvernements se sont accordés dans l’espoir d’assurer un avenir meilleur au XXIe siècle.


En tant que futurs dirigeants, vous êtes la pierre angulaire des efforts que nous déployons pour atteindre ces objectifs simples, mobilisateurs et centrés sur l’être humain – qui vont de la réduction de moitié de l’extrême pauvreté à l’arrêt de la propagation du VIH/sida et à la fourniture à tous d’une éducation primaire
–avant la date butoir de 2015.


Bien que tous les gouvernements aient fait leurs les objectifs du Millénaire pour le développement, nous ne progressons pas aussi rapidement que nous le souhaitions dans leur réalisation.  On peut prévoir, à ce stade, que bon nombre ne seront pas atteints, et nous devons donc réaffirmer notre attachement à leur égard.


Il nous faut rappeler aux gouvernements les engagements qu’ils ont pris de transcrire les objectifs du Millénaire pour le développement dans la réalité.  C’est là où vous, jeunes dirigeants, avez un rôle à jouer.  Vous pouvez en effet, grâce à vos opinions, vos activités, votre capacité d’organisation et votre énergie, contraindre les dirigeants à respecter les engagements qu’ils ont pris.  Je sais que vous ne vous résignerez pas à un monde où des êtres humains meurent de faim, demeurent analphabètes et se voient refuser toute dignité humaine.  Nous devons travailler en partenariat avec les gouvernements, le secteur privé et la société civile.


Le dialogue intergénérationnel d’aujourd’hui s’appuie à la fois sur l’expérience du passé et la volonté énergique d’affronter l’avenir.  Ensemble, j’espère que nous pourrons trouver de meilleurs moyens d’associer les jeunes de tous les pays aux efforts que nous faisons pour édifier un monde plus prospère, plus stable et plus juste.


Une société qui se coupe de ses jeunes se prive de tout moyen de survivre.  Vous êtes les garants des liens que les sociétés entretiennent avec leurs jeunes.  Alimentez ces liens; développez-les; donnez-leur de la vigueur.  J’espère que les entretiens que vous pourrez avoir ici vous permettront d’imaginer de nouveaux moyens de relever les défis auxquels nous sommes confrontés.  Je vous souhaite donc tout le succès possible dans vos débats et bonne chance.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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