DÉCLARATION À LA PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ CONCERNANT LES SANCTIONS PRISES À L’ENCONTRE DU LIBÉRIA
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DÉCLARATION À LA PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ CONCERNANT LES SANCTIONS PRISES À L’ENCONTRE DU LIBÉRIA
Vous trouverez ci-après la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité, Kenzo Oshima (Japon), concernant les sanctions prises à l’encontre du Libéria:
Les membres du Conseil de sécurité ont entendu aujourd’hui un exposé de Mme Ellen Løj, Présidente du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1521 (2003) concernant le Libéria, et à cette occasion ils ont procédé, comme prévu dans la résolution 1689, à l’examen des décisions prises par le Conseil de ne pas renouveler l’interdiction d’importer tous bois ronds et bois d’œuvre provenant du Libéria et de proroger jusqu’au 20 décembre 2006 l’interdiction d’importer des diamants bruts provenant de ce pays.
Les membres du Conseil ont salué l’adoption par l’assemblée législative libérienne, dans le délai de 90 jours fixé dans la résolution 1689, d’une importante législation qui garantira que le secteur forestier soit géré de façon transparente et responsable et contrôlé par l’État, et grâce à laquelle on sera sûr que les revenus du secteur ne servent pas à nouveau à attiser un conflit. Ayant noté que la loi avait été signée par la Présidente Johnson-Sirleaf le 5 octobre 2006, ils ont pressé le Gouvernement libérien de la faire entrer en vigueur en publiant dès que possible les décrets d’application voulus.
Les membres du Conseil ont constaté qu’il n’y avait pas de raison de rétablir les mesures relatives au bois d’œuvre, comme il avait été envisagé dans la résolution 1689. Ils ont salué avec enthousiasme l’élaboration de mesures de réforme du secteur forestier par le Gouvernement libérien et ses partenaires internationaux dans le cadre de l’Initiative du Libéria pour les forêts et prié les autorités libériennes de faire en sorte que ces mesures et la nouvelle législation soient effectivement appliquées.
Les membres du Conseil ont trouvé encourageantes les mesures prises par le Libéria pour remplir les conditions posées à la levée des mesures relatives aux diamants. En revanche, ils ont noté que le Groupe d’experts avait constaté dans ses conclusions provisoires qu’il restait à faire en ce qui concerne la mise en place par le pays d’un système de certificats d’origine pour l’exportation de diamants bruts.
Les membres du Conseil demandent instamment au Gouvernement libérien d’accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires, y compris le renforcement de la gestion et la mise en place de mécanismes efficaces de vérification et de responsabilité, afin que le Libéria puisse bientôt participer au Processus de Kimberley. En conclusion, ils ont souhaité pouvoir lever dès que possible l’interdiction frappant les diamants, afin que la population puisse tirer avantage des revenus du secteur.
Les membres du Conseil ont félicité le Groupe d’experts sur le Libéria pour le travail accompli et déclaré attendre avec intérêt son rapport final, en décembre.
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