CLÔTURE DE LA RÉUNION PRÉPARATOIRE DE LA CONFÉRENCE D’EXAMEN DE L’ACCORD DES NATIONS UNIES DE 1995 SUR LES STOCKS DE POISSONS
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CLÔTURE DE LA RÉUNION PRÉPARATOIRE DE LA CONFÉRENCE D’EXAMEN DE L’ACCORD DES NATIONS UNIES DE 1995 SUR LES STOCKS DE POISSONS
Des États soulignent la nécessité d’une plus grande volonté politique pour sauver les stocks de poissons
NEW YORK, 27 mars (Bureau des affaires juridiques de l’ONU) -- Des États ont souligné vendredi qu’il fallait une plus grande volonté politique pour gérer et préserver les réserves mondiales de poissons qui sont actuellement surexploitées, au terme de cinq journées de consultations axées sur la préparation de la prochaine conférence d’examen de l’Accord historique de 1995 en matière de pêcheries, qui se tiendra au Siège de l’ONU, à New York, du 22 au 26 mai prochain.
La Conférence d’examen de l’Accord de 1995 sur la conservation et la gestion des stocks de poissons chevauchants et des stocks de poissons grands migrateurs sera l’occasion d’évaluer l’efficacité avec laquelle les États Membres appliquent cet instrument juridique.
Alors que trois quarts des réserves mondiales sont mal exploitées ou en voie d’extinction, il est urgent de s’attarder à la situation en haute mer. « Les participants à la Conférence s’attendent à un examen critique de cet Accord », a déclaré David Balton (États-Unis), qui préside les consultations préparatoires avant d’ajouter: « Nous espérons que la rencontre du mois de mai permettra d’évaluer de manière approfondie la pertinence et l’efficacité de cet Accord, et à la lumière de cette évaluation, nous espérons qu’émergeront de nouvelles idées pour son renforcement ».
Si 57 parties (dont la Communauté européenne) ont adhéré à ce texte, deux dispositions ont empêché d’autres pays de procéder à cette démarche. L’une de ces dispositions autorise, dans le cadre de la coopération sous-régionale et régionale, un État partie à inspecter un bateau de pêche portant le pavillon d’un autre État partie en haute mer. La seconde prescrit des mesures de gestion et de préservation compatibles dans les zones sous la juridiction nationale d’États côtiers et dans les zones maritimes adjacentes, dans le souci d’assurer la préservation et la gestion des stocks de poissons chevauchants et des stocks de poissons grands migrateurs.
Les participants se sont également accordés sur un ordre du jour provisoire et un projet de programme de travail. Ils ont également discuté des possibles résultats de la Conférence et examiné de futures actions potentielles. En outre, les États parties se sont accordés sur un projet de règlement intérieur pour la Conférence d’examen de l’Accord.
Ont également participé à cette session préparatoire des représentants des principales organisations régionales de gestion des pêches ainsi que des organisations de la société civile telles que l’Union mondiale pour la conservation de la nature, le Conseil de défense des ressources naturelles ou encore le Fonds mondial pour la nature (WWF).
De son côté, M. Duncan Currie, l’Observateur de Greenpeace, s’est inquiété de l’insuffisance d’activités adéquates de contrôle et de gestion en souhaitant que l’on mette en place des dispositions provisoires pour mettre fin aux activités de pêche destructrices en même temps que les négociations se poursuivent.
Pour obtenir plus d’informations sur cette question, prière de consulter le site Web à l’adresse suivante: http://www.un.org/french/law/los/index.htm ou contacter la Division des affaires maritimes et du droit de la mer, au tél: 1(212) 963-3962; ou par courrier électronique à l’adresse doalos@un.org. On peut également s’adresser à M. André Tahindro, spécialiste des questions de droit de la mer et Secrétaire des consultations informelles des États parties à l’Accord des Nations Unies sur les stocks de poissons, au tél: 1(212) 963-3946.
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