UN AN APRÈS KATRINA ET À L’APPROCHE DE L’OURAGAN ERNESTO LES NATIONS UNIES INSISTENT SUR LA PRÉVENTION
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UN AN APRÈS KATRINA ET À L’APPROCHE DE L’OURAGAN ERNESTO LES NATIONS UNIES INSISTENT SUR LA PRÉVENTION
Genève, 29 août (Secrétariat interinstitutions de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes naturelles) -- L’arrivée de l’ouragan Ernesto, qui s’approche des côtes américaines du Golfe du Mexique, coïncide avec le premier anniversaire de l’ouragan Katrina qui a causé la mort de plus d’un millier de personnes à la Nouvelle-Orléans, du fait de l’absence de mesures préventives et d’une mobilisation de moyens de transports d’urgence.
Plus de trois milliards de personnes, soit presque la moitié de la population mondiale, vivent dans des zones littorales et côtières et pourraient avoir à faire face aux menaces que posent les ouragans, les tempêtes et les inondations causés par les changements climatiques et la montée du niveau de la mer. Le genre d’évacuations massives lancées hier à Cuba et aujourd’hui en Floride font partie des mesures qui pourraient sauver des vies et réduire l’impact des catastrophes naturelles.
« À la Nouvelle-Orléans, beaucoup de personnes sont mortes parce qu’elles ont refusé d’évacuer quand l’ordre leur en a été donné. Si certains justifiaient leur refus d’évacuer la ville par la crainte des pillages, un grand nombre d’entre eux croyaient aussi que la catastrophe allait les épargner », révèle Salvano Briceño, Directeur du Secrétariat interinstitutions de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes naturelles (SISIPCN).
Les dommages causés par Katrina autour du golfe du Mexique avaient été prédits par les experts, il y a de cela plusieurs années. Leurs recommandations de renforcer les digues qui entourent la Nouvelle-Orléans et de revoir les plans d’évacuation et de transport des populations ont été ignorées. « Nous savons maintenant que le danger le plus grand ne vient pas des ouragans, des tempêtes ou des tremblements, mais bien de nos propres comportements », en a conclu Salvano Briceno, en appelant à investir beaucoup plus dans la réduction des risques avant que ne surviennent les catastrophes.
Ceci permettrait non seulement de sauver des vies, mais aussi des ressources. L’ouragan Katrina, dont les conséquences sont les plus coûteuses de l’histoire, a entraîné des dégâts estimés à quelque 45 milliards de dollars, selon la Compagnie d’assurances « Re Insurance ».
Depuis la tenue, à Kobe, au Japon, de la Conférence mondiale sur la prévention des catastrophes, le SISIPCN et ses partenaires ont lancé une initiative qui encourage les gouvernements et les donateurs à consacrer au moins 10% de l’aide humanitaire aux mesures de prévention, afin d’éviter la répétition des erreurs qui ont déjà fait tant de victimes. À ce jour, seul le Royaume-Uni a mis en place cette politique.
Des informations détaillées peuvent être obtenues auprès de Brigitte Léoni, Chargée des relations avec les médias au SISIPCN, en appelant le 41-22-917-8897, ou en lui écrivant à l’adresse leoni@un.org.
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