DIX-NEUF GOUVERNEMENTS ONT DÉJÀ ANNONCÉ LEUR CONTRIBUTION AU FONDS CENTRAL D’INTERVENTION D’URGENCE
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DIX-NEUF GOUVERNEMENTS ONT DÉJÀ ANNONCÉ LEUR CONTRIBUTION AU FONDS CENTRAL D’INTERVENTION D’URGENCE
(Adapté de l’anglais)
NEW YORK, 2 mars (OCHA) -– Les Nations Unies lanceront officiellement dans une semaine le Fonds central d’intervention d’urgence (CERF), un élément capital du processus de réforme de l’Organisation. L’objectif de ce Fonds, approuvé par l’Assemblée générale le 15 décembre dernier, est simple: réagir de manière plus prévisible et en temps voulu aux urgences humanitaires pour réduire les pertes en vies humaines.
« Les aides s’apparentent trop souvent à une loterie que peu de gens gagnent, mais que la plupart perdent, et qui est fondée sur des considérations plutôt que sur le besoin », a déclaré Jan Egeland, Coordonnateur des secours d’urgence.
À ce jour, les 19 États Membres suivants ont annoncé des contributions d’un montant total de 188 millions de dollars: Royaume-Uni, Suède, Norvège, Pays-Bas, Pakistan, Irlande, Danemark, Luxembourg, Suisse, Finlande, France, Grèce, Estonie, Croatie, Sri Lanka, Liechtenstein, Grenade, Arménie et Mexique. Le Disaster Resource Network a également versé une contribution. Le CERF, reposant uniquement sur des contributions volontaires, le Bureau des Nations Unies de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) exhorte d’autres gouvernements, le secteur privé et les particuliers à alimenter le Fonds afin d’éviter tout retard de financement.
La composante dons du Fonds est dotée d’un montant s’élevant jusqu’à 500 millions de dollars, soit 450 millions de plus que l’élément prêts de l’actuel Fonds central autorenouvelable d’urgence. Deux tiers de cette composante dons peuvent être alloués à des situations d’urgence.
M. Egeland, qui gère le CERF au nom du Secrétaire général, débloquera les fonds dans un délai de trois à quatre jours après une demande formulée par un Coordonnateur résident ou humanitaire. Il sera guidé par un Groupe consultatif de 12 experts indépendants. Si les institutions des Nations Unies et l’Organisation internationale pour les migrations sont habilitées à utiliser le Fonds, les organisations non gouvernementales (ONG) peuvent également en bénéficier en tant que partenaires de ces institutions.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, dans son rapport intitulé « Dans une liberté plus grande », avait recommandé la mise en place de mécanismes financiers appropriés pour apporter une réponse immédiate dans les situations humanitaires de plus en plus complexes, en raison notamment de la fréquence des catastrophes naturelles et de la vulnérabilité à ces catastrophes et de l’impact humanitaire considérable des conflits armés. La réforme de l’action humanitaire comprend également le renforcement des capacités d’intervention humanitaire et une meilleure coordination sur le terrain.
Pour de plus amples informations, prière de contacter Stephanie Bunker, OCHA-New York, +1 (917) 367-5126, mobile +1 (917) 892-1679; Kristen Knutson, OCHA-New York, +1 (917) 367-9262; ou Elisabeth Byrs, OCHA-Genève, +41 22 917 2653, mobile, +41 79 473 4570.
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