CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL, ALI HACHANI DE LA TUNISIE, SUR LA RÉFORME DE L’ECOSOC, LE 13 DÉCEMBRE
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL, ALI HACHANI DE LA TUNISIE, SUR LA RÉFORME DE L’ECOSOC, LE 13 DÉCEMBRE
Grâce à son mandat élargi*, le Conseil économique et social (ECOSOC) est désormais en mesure de revitaliser ses travaux en 2007, a déclaré, ce matin, son Président, Ali Hachani de la Tunisie, au cours d’une conférence de presse sur la réforme de cet organe.
Même si certaines de ses propositions sont devenues des normes internationalement acceptées, comme celles relatives à l’assistance au développement, l’ECOSOC n’en reste pas moins un organe aussi vieux que l’ONU, qu’il est nécessaire de réformer. Aussi, a-t-il entamé depuis plusieurs années une revitalisation de ses travaux, en privilégiant une approche intersectorielle. Les sessions de l’ECOSOC, que se partagent une année sur l’autre New York et Genève, commencent généralement en juillet pour une durée d’un mois.
Désormais, les travaux prennent le plus souvent la forme de segments de haut niveau, de tables rondes et de forums thématiques plutôt que de conférences internationales où sont généralement faites des « déclarations d’intention », a expliqué Nikhil Seth, Directeur du Bureau de l’appui au Conseil économique et social et de la coordination du Département des affaires économique et sociales. Cette dynamique a été réenclenchée, l’année dernière, à l’occasion du Sommet mondial afin que l’ECOSOC contribue substantiellement à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Les nouvelles prérogatives que lui confie son mandat élargi constituent un nouveau départ, a affirmé Ali Hachani, qui a espéré voir pleinement mises en œuvre les dispositions de la résolution pertinente de l’Assemblée générale dès le début de l’an prochain. Après tout, a-t-il rappelé, le développement a été identifié, avec la sécurité et le respect des droits de l’homme, comme les piliers de l’action de l’ONU.
S’agissant de la participation de la société civile, Ali Hachani et Nikhil Seth ont rappelé que l’ECOSOC constitue une plate-forme unique en son genre au sein des Nations Unies. Il associe à ses activités des représentants de la société civile, du secteur privé, des décideurs et d’autres acteurs ou partenaires susceptibles de faire progresser les questions relatives au développement.
L’ECOSOC, a poursuivi le Président, ne se contente pas d’être le seul organe où les ONG bénéficient d’un statut consultatif. Il va plus et invite fréquemment d’autres ONG non accréditées à prendre part aux conférences internationales.
Interrogé sur la nomination du nouveau Directeur du Programme alimentaire mondial (PAM), Ali Hachani a répondu que l’ECOSOC n’a pas été consulté à ce sujet. L’organe a un rôle de coordination des activités des agences de développement et pas de supervision. Le Président a également indiqué qu’il n’existe pas de lien structurel entre l’ECOSOC et la Commission de consolidation de la paix, qui est un organe subsidiaire du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale. L’ECOSOC pourra cependant être consulté par la Commission, avec laquelle il compte coopérer très étroitement à l’avenir.
* Résolutionde l’Assemblée générale A/61/L.24
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