CONFÉRENCE DE PRESSE RELATIVE À LA CONFERENCE DE HAUT NIVEAU SUR L’ÉLIMINATION DE L’EXPLOITATION SEXUELLE PAR LE PERSONNEL DE L’ONU ET DES ONG
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CONFÉRENCE DE PRESSE RELATIVE À LA CONFERENCE DE HAUT NIVEAU SUR L’ÉLIMINATION DE L’EXPLOITATION SEXUELLE PAR LE PERSONNEL DE L’ONU ET DES ONG
Renforcer la capacité des Nations Unies et de ses partenaires à prévenir l’exploitation sexuelle, tel est l’objectif de la Conférence de haut niveau des Nations Unies sur l’élimination de l’exploitation et des abus sexuels perpétrés sur le terrain par les personnels de l’ONU et des ONG. La Conférence s’est ouverte aujourd’hui, en présence du Secrétaire général de l’ONU, de toutes les institutions du système des Nations Unies et de plus de 140 ONG.
Au cours de la conférence donnée cet après-midi, Mme Kathleeen Cravero, Administratrice assistante du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et Directrice du Bureau de la prévention des crises et du relèvement, a précisé que les cas d’exploitation sexuelle n’étaient pas simplement propres au maintien de la paix, aux situations humanitaires ou à l’ONU. Ils se produisent dans tous les pays pauvres où se trouvent des travailleurs internationaux, en particulier dans des pays sortant d’un conflit. Même si les auteurs d’abus et de sévices sexuels sont en petit nombre, c’est déjà trop.
La Directrice exécutive de l’ONG « Save the Children » a estimé, de son côté, que des progrès avaient été réalisés depuis 2003 mais que beaucoup restait à faire. Cette Conférence restera vide de sens pour les enfants victimes d’abus sexuels si les efforts ne sont pas appuyés, dans les mois et années à venir, par des ressources financières et un système de surveillance, a–t-elle ajouté.
Mme Jane Holl Lute, Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix, a indiqué que ces opérations exerçaient une vigilance constante et déployaient des efforts sur le terrain afin de créer une culture de tolérance zéro dans les activités de maintien de la paix, humanitaires et de développement. Elle a ajouté que les Nations Unies disposaient de 100 000 personnels de maintien de la paix sur le terrain et que la grande majorité assumait ses fonctions avec fierté et honneur. Mme Lute a précisé qu’on ne dirigeait pas une organisation par la peur ou l’intimidation mais avec efficacité et fierté.
À la question de savoir quelles étaient les mesures pratiques envisagées, elle a répondu qu’il n’était pas possible d’appliquer un modèle unique ni de construire une barrière autour des Casques bleus. Nous devons instiller dans l’esprit de chaque Casque bleu une réelle compréhension des normes à respecter et de leurs responsabilités.
Mme Lute s’est félicitée, par ailleurs, de l’excellente coopération dont jouissait le Département des opérations de maintien de la paix (DPKO) avec les gouvernements sans laquelle la lutte contre les cas d’exploitation sexuelle des personnels de l’ONU et des ONG ne serait pas possible. Elle a également insisté sur le ferme engagement des dirigeants de l’Organisation des Nations Unies à aller au fond des choses.
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