CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS DE SEPTEMBRE, L’AMBASSADEUR DE LA GRÈCE, ADAMANTIOS VASSILAKIS
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS DE SEPTEMBRE, L’AMBASSADEUR DE LA GRÈCE, ADAMANTIOS VASSILAKIS
La situation au Moyen-Orient et dans plusieurs pays africains dominera l’ordre du jour du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, a déclaré cet après-midi son Président en exercice, l’Ambassadeur de la Grèce auprès des Nations Unies, Adamantios Vassilakis.
Évoquant tout d’abord le Moyen-Orient, il a fait observer que le rapport du Secrétaire général sur la résolution 1701 (2006) sera transmis aux membres du Conseil le 11 septembre, soit exactement 30 jours après l’adoption de ladite résolution, qui appelait à une cessation immédiate de toutes les attaques du Hezbollah et de toutes les offensives militaires d’Israël au Liban. La résolution prévoyait en outre le déploiement conjoint des forces libanaises et des Casques bleus de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) dans le sud du pays, ainsi que le retrait simultané des forces israéliennes.
Des consultations sur la mise en œuvre de la résolution 1701 auront ensuite lieu le 15 septembre, a poursuivi M. Vassilakis. Des propositions visant à faire appliquer les résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006) et les dispositions pertinentes des Accords de Taëf seront également examinées à cette occasion. Il est par ailleurs possible que le Secrétaire général vienne présenter les conclusions de sa récente tournée au Moyen-Orient, et que soit examiné son rapport sur l’incident survenu à Cana en juillet dernier. En outre, Serge Brammertz, le Chef de la Commission indépendante internationale chargée d’enquêter sur l’assassinat de l’ancien Premier Ministre libanais, Rafik Hariri, viendra présenter son dernier rapport en date, le 29 septembre.
Le Président du Conseil a ensuite rappelé que la Ligue des États arabes avait demandé la tenue d’une réunion ministérielle sur le règlement global du conflit israélo-palestinien. Cette requête est actuellement à l’étude, a-t-il indiqué, soulignant que la situation au Moyen-Orient méritait la plus haute attention de la part de la communauté internationale. Une réunion sur la question serait la bienvenue, a estimé M. Vassilakis, probablement le 21 septembre. À condition toutefois de ne pas organiser un débat pour le seul but de tenir un débat. Il faudrait plutôt que ce débat soit axé sur les aspects prioritaires de la question, a-t-il précisé, en réponse à un journaliste. Le Président de l’Autorité palestinienne devrait y prendre part.
Évoquant ensuite la situation en Iraq, le Président du Conseil a annoncé que les exposés trimestriels du Secrétariat sur la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), ainsi que celui de la délégation américaine sur les progrès accomplis par la force multinationale, étaient prévus pour le 14 septembre. Un autre exposé trimestriel, a ajouté M. Vassilakis, est également au programme du Conseil: celui M. Dimitrius Perrikos, le Président de la Commission de contrôle, de vérification et d'inspection des Nations Unies (COCOVINU) en Iraq, qui s’exprimera le 7 septembre dans le cadre de consultations à huis clos.
Abordant les questions africaines, le Président a annoncé la tenue le 25 septembre d’une séance privée, à la suite d’une requête du Ministre des affaires étrangères du Kenya faite au nom des États membres de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), sur la possibilité de déployer une mission de paix et d’appui à la Somalie, où la situation devient préoccupante pour les pays voisins et l’ensemble de la communauté internationale.
M. Vassilakis a souhaité une participation au plus haut niveau au débat qui se tiendra lundi prochain, en présence du Secrétaire général, sur la situation au Soudan, à l’approche de l’expiration du mandat de la Mission des Nations Unies dans ce pays le 24 septembre. Ce débat sera précédé le 18 d’un exposé du Représentant spécial du Secrétaire général, Jan Pronk. Répondant à une question sur le refus des autorités soudanaises d’autoriser le déploiement des Casques bleus au Darfour, le Président du Conseil a indiqué qu’une telle force ne visait qu’à vérifier la mise en œuvre des Accords d’Abuja.
Le Conseil de sécurité a également prévu des séances sur la situation en Éthiopie et en Érythrée, en République démocratique du Congo (RDC), en Côte d’Ivoire, au Libéria et en Sierra Leone. Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonateur des secours d’urgence, Jan Egeland, a demandé pour sa part à faire un exposé sur la situation humanitaire au Soudan, en RDC et en Ouganda, à l’issue des déplacements qu’il a prévus dans ces trois pays.
Le Président a en outre annoncé que les « Six » -soit les cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l'Allemagne– se réuniraient le 7 septembre prochain pour examiner le rapport de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur le nucléaire iranien, soulignant que rien n’était prévu au Conseil avant la tenue de cette réunion.
M. Vassilakis a aussi attiré l’attention sur un débat public avec les organisations régionales le 20 septembre pour évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la résolution 1631 (2005) et renforcer le partenariat du Conseil avec ces organisations dans la promotion et le maintien de la paix et de la stabilité.
Enfin, le Représentant permanent de la Grèce a rappelé que le Conseil de sécurité poursuivrait le processus de sélection du prochain Secrétaire général, alors que la candidature de l’Ambassadeur de la Jordanie auprès des Nations Unies porte désormais à cinq le nombre de postulants.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel